Différence
entre le Sr.
Thé-Perrot
& le Sieur
Mellon fur
ce fujet.
■ f$ VX) Y A G-3B X I) L E V Ag -Rÿ*
j} des mefores qui n’ont point de fond* ôfiîe#
5â emplitîjufiqu au h a u t, ensuite de quoy ou
j, leve leboifïëau, ôc on les vend ainfi à ceux
3, qui en veulent* L’argent qui en provient fi*
^ p a rtag é entre les Cophtes Ôt le maître de*
,3 Fours. u
„Dafts les quatre lUois qu’ils travaillent ^
3,-ils mettent couver plus de trois cents mille
3, oeufs3 mais iisne réüÆiflent pas tous. Ceux
3, qui Ont le goût un peu fin , difent que lesè
3 j Poulets éelos de cette maniéré ne font pas
33 de ïî bon goût que ceux qui ont été couver
jj par les Peule à s mais j e eroy qu’ il n ’y apoiîntï
3, d’autre différénce que icelle qu’y met fin
im a g in a tio n i & au -relie , quand il yen au-
3, roit, quelqu’une , ce feroit toujours-beau?
3, coup d’imiter fî bien la1 nature-.
Au re fie , je ne fiçay pas fî cette maniera
de faire éclorrè les oeufs :, eft la même par.
tout où il y a des Fours | - j em ’en ferois fait
inftruire pendant que j ’étois fur les lieux , fi
j ’enfle lû dans ce tems-lâ la Relation du voyage
du Sr. Mehon ; maiis comme elle ne m’effe
tombée entre lès mains que depuis mon» ru-;
fôlir, il ne fWt pas Utt-ribuër à ma négligence
Ce quin’a'été qUel’effèt de mon ignorance^
Veii&y dônc commë enqîarîe'cet Auteur An-s,
glois q u ia donné utre Defcription crès-exaéto:
de l ’Egypte. - - u
* #>Le
t N >H G jr‘ S Y3t'ï E Vio&C. gjl
~ç; l e i2..;d’Avril nous allâmesvoir lesFoür$
\ où bon fait éclorre les Poulets.. Ces Four$
A font faits 4e la même maniéré que ceux où
0 nous faifons cuire de pain en Angleterre ,
3, avec cette différence pourtant qu’ils ne font
3, pas fi hauts que les nôtres ni fi grands * ils
3, ne font pas non plus faits de bricque cuite
33 au fourneau , mais de terre- iechée au So-
a leil. Ils ont aufli au haut une ouverture ron-t
3, dey grande à.peu près comme le couvercle
d’un cbauderont>idinaire * eEefert^ifaire.
j y exhaler la chaleur * ce que n’ont pas nos
i, Fouts à cuire le pain. Leur nombre & l’or-?
|ydre auquehil&étoient arrangez étoit tel qu£.
3, je vay dire , au moins dans la maifom où
3, nous les allâmes voir. On en comptoit en
pj tout vingt-quatre , dont il y en avoit douze.
 d-’un côté & douze de Pautre 3 tout vis-â-vis,
33 mais il n’y en avoir que fix en un rang ,,
;5 ëar les fix autres étaient deffus. Entre ees4
33 Fours, il y aune allée qui eÆ fi étroite , que
/ylôrfquej’y entray pour aller voir les Fours,
| p i chaleur ôda vapeur qui en fortoient penj,
ferent m’étouffer. Pour faire: éclotre 1 les.
h oeufs, il s les m ettent dans les Fours d’en bas,'
3, & en fuite ils allument dans ceux de deflus:
M un feu de paille qu’ils continuent huit joursdurant,
après - quoy ils bouchent la gueule
-vi, 1 I ii de