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{on petit c h ie n , réfolut d’en faire l’épreuve
pour elle-même ce qui lui reüffit fi bien „
dae peu de jours après elle fut délivrée de fou
pial êc rétablie dans fa première fan té. Pour
témoigner fa reconnoiffan ce & Dieu , elle fit
Lâtir ce Couvent pour des Religieux Grecs t
lui donna le nom de S. Chryloftôme, fou$
la protection duquel elle le mit. U e n a rete~
nu le nom jufqu’à p re fe n t, & 1 on attribue
encore la meme vertu a cette Eontaine , où.
tous les jours plufieurs perfonnes fè viennent
.baigner, & où ils trouvent leur guérifon, à
ce quon prétend. Comme j e n avoisplus rien
à voir en cet endroit, j ’en partisse loir , ô£
apres avoir paffé près de la montagne ou j a*>
vois vn les os pétrifiez, dont.jë viens de par-*
1er , j’arrivay à l’entrée de la nuit à un Bourg
Voenos,ou appeliél Voenoi, ou S. Romain y àx\ nom d- une pe«
S ..Romain, titc Eglife qui y e ft, 8c j’allay loger chez un
Prêtre Grec „ou je paffayla nuit aprèsnn fou*
per fort frugal i le lendemain je fusvifiter le
Monaftere de la Paix , qu’on croit avoir été
b it i par les Templiers. Le chemin en eft fort
difficilet mais on eft bien dédommagé de fa
peine quand ©n y eft arrivé * car ce-Couvent
eftbâtrdansun lieu fort agréable, 6c il eft tout
environné d’Orangers , d’Oliviers | de Pal«
fnlers? ôc d’autres arbres fruitiers y au-deffus
defquelson voit un Cyprès fort haut.Tl paroit
B Jf E G Y E T B 7 S t k IB 7 &>c. 4 * 7
aîu lien d’ou je deffinay cé-Mtitnent ; qu’iï
•doit erre fortbeaû. Dans l'éloignement on
v o irie Bourgde Stern ia; y &•- tónt auprès un
beau Château a l’a n t i q u e f u t le ‘bord de là
nier i & par derrière , quelques montagnes.
m La Parte par où l’on y entre eft extraordi*
n aire mën t hau t e ,. Si en g r an de partie encb ré
en fon entier. Lorffqu’ôn a pafte cette Porté
©n tourne a main gauche, où ayant avance;
-environ vingt pas, an paffe par une autre potte
y au-deffüs de laquelle il ÿ a fur laeorniché
trois differentes armes taillées en marbre *
comme on les voit reprefentées icy.
A main droite de cette porte on monte en
haut par un degré de vingt - neuf marches„
mais on eft bien, fu rpris I quand on eft monté
, de trouver que p reflue tout y eft rûïneU
Enfuite, redefeendant en bas , On va du côté
gauche»où il y a eu autrefois quelques àppat*
Eemeiffts-. Après celà on pàffe une grande Plà^
é ê où il y a quelques arbres , ôc à vingt-huit
pas de-la on rencontre un bâtiment compofér
:de quatre grandes arcades ,và;làmain gauche-
■defqudlles il y a un bef appàrtemèHt quarre*
mais qui eft à prefe h t découvert par - deffüs;.
De-lâ on paffe encore dans uif autre âppartemen
c , parlèque 1 on entre dans le Cloître qui?
par oit q uarré, 8cqui eft auffi b e airi8c auffi entier
que s’il venok d’â tié faiti^n tfe lés deux?
premie.-^