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combien les Arabes font voleurs , puisqifils
ne craignent pas de voler jufques dans la ViL-
le , 6c avant la nuit. Aufli n ’eft-ce pâsia cou*;
tume en ce p,aîs d’aller quelque part fans
prendre avec* foy,.outre le Drogueman , un
J an i flaire;, & alors en eft affez en fureté.
C h A*
e n' E GY p te f, Sy r i e n & c% ,
C H A P I T R E X X X I X.
Description du Château du Caire.
■ P rb' s avoir vu ce qu’il y a de plus conJ
fîdérable dans'là Ville du Caire, j ’allay
aufli voirie Château^ le dernier jour de May §
6c c’eft en effet une des choies les plus curieu-»
fes de toute l’Egypte. Il eft bâti fur une montagne
& eft environné d’une haute 6c forte"
muraille 3^ ù i , îde cent pas-ên cent* pas , eft
■flanquée de groftes6c fortes Tours.On y monte
par un degré taillé dans lé Roc, qui eft iï
commode, que les Chameaux 6c les Chevaux
f peuvent monter aifément tout chargez.
Quand on y eft arrivé >on encre d’abord dans
>une grande P lace, 6c de-là dans une rue qui
lui donne affez l’air d’une v ille , qüoy que ce
que les Turcs y ont bâti ne confîfte qu’en
quelques méchantes huttes ; mais les vieilles
ruines qui f font demeuréesj 6c les Voûtes qui
font fous terre 3 donnent encore l’idée d’une
•merveilleu ffc-grandeür.
* Entre ces-vieilles Mazures, on volt encore
(les rêftes du Païais de Pharaon , 6t ;dàns ce Pa-
flâisia Salle qu on appelle de fofêph, 6c qui eft
Tm . IL p r fou-
Relies dt|
Palais de
Pharaon