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leva 1’ancrC, èç nous le fuivîmes aufli-tôt. Environ
deux heures aprês-midy nous eûmes du
Palme* & un vent doner aire jc e qui fut caufe
que nous ne fîmes que louvoyer j.ufqu’au foir,
ou le Commandant h t tirer un coup de »canon
Scallumer du Feu pour don ne r 1 ev fign a 1
qu ’ on' e ût à. j e tte r l ’a n er e>cômme Lufj*ce qpi
fut fait aufli-tôt. Le i£. commué le jour comme
n*eoit à paroître , .on leva Eancrë:, St en
.mêtne s te ms les cinq a u tre s V ai ffe aux; p ar-:
tirent du Fort , ôt nous j o i g n ir.ent.ifur les>
h u it heures! i Nous louvoyâmes tous enfem-
Me jufqu^iïiinaitip^r un vent de Nord, pàf-
fCdrfbeinq. iantèe|)endant CaUbemo St-L'Ille dp.Chio. Le
>7 . au poin t du j our trois de nos V aille aux
étoie n t déjà ko rs de nôtre vûë..; Etvà trois heu r-
îpfera. tes nous payâmes Lille d'Ippra. Avant le foir
le Commandant nous at te n dit. a v e e le s^ci nq
autres V ai ffe aux, pLaîce qu’il. fai fo i t aldx s un
fort mauvais terns, mêlé de pluye , de tonnerr
e , &: d’éclairs. Toute .cette nuit nous ne fî-
mes prefque que flotter, parce que nous n ’o-
fions paffer le étroit qui e fl: entre Negrepont
’ j8c Andrea, appellée autrefois Andros. Le 2.8,
nPus eûmes encore iè même te ms* p . ii> fai-
fo it; fi ohlcur, que nous ?n.e pouvions voir H
terre. Environ mid.y nous vînmes entre IVé-:
g+éftôiï- St Andrea |f etû nous p affames par un hou
Le foir>ous i>aiamds
ï H H m m r t , ; ; S Y R I - t j 554 5
telfolalonga, St l'e 2.9. nous eûmes Bella pola derrière,
ôi Çaravi tou t auprès de nous. Sur le midy,
nous p allâmes par un bon yen t en tre ÇaboAnge-
lo Oerigà. ; Ainli nous entrâmes dans la Mer
Adriatique., ây an t le foir Cabo Matapan auprès
de nous? (^) Ce fut dans cet endroit que tous
nos vaiffeaux furent écartez les uns des autres
par une hprrible tempêté > enforte qu§ :1e,
30. au matin nousn’eii vîmes plus aucun, ce
qui nous donna une grande crainte. J'euffe
bien voulu alors être fur le Vaifleau deGqer-
ret mais comme on nous a volt dit à Smyrne
qu’i 1 nous -jacpo m jfagnef oit jufqtf au jGolphe
de Venifç , jfe m’étois' mis ?fur] le Vaifleau
Marchand. Le matin npu.srapperfûtpes;,un
vaifleau de.rriere nous, fans pouvoir ifecpn-
noître pourtant s’il étoit ami ou ennemi.
Nous prîmes nôtre cours vers Xante, le vent
fouiflant
■ (a );Lè 'Cap Matâpâneff j s'explique mât,,eu! difaiit
le même quon npmmoit j quli étoiti jentcé alors dans
autrefois le Gap deTenarç,.! la Mer Adriatique i puifque
dans la partie la plus Méri-1 qette Mer ne commencé a
dion’alede laLàconie,qù’6n f être nommée ainfi qîra
appelle aujoufd’huÿ la'Mo-'J l’entrée dû*Golphe* de Vexée.
Ce Cap ell au; pied des nife. Cette p a r t ie de 1 a M e r
Montagnes, des MainotÊ|,J Mediterrauép doutfl §4 gfC
en tre les Gqlphés de Coron icy, s’appelloif autrefois la
au Côudiant,8cde Côlbchi*; Mérd’Ionie.1 ; ü
iieiuLèvân^aiJifil’Autdur: 1 .a \
. É Tarn. II. Z z z
. Ifolalonga
Bella t pola
Caravi.
Cabo Angelo
Ceri-
g°* Capo Ma-
tapan.