Cette maniéré
de faire
cclorre
des Poulets
fe peut pra
tiquer par
tout.
Quantité
d’A-utru-
ches en &
gypté.
V O Y A G E A q L l V A 3ST T , y
Le Sr. Thévenot femble ne douter pas que
eette maniere de faire „éeîlejrre les oeufs par le
moyen des Fours, ne Ce put pratiquer par t.auti
car voicy comme il en parle,
„ Il y en a beaucoup qui croyettt que cela
„ qe Ce peut faire qu’eu Egypte 3 a çaufe de
3rla conilicution de i’air : mais le Duc de Flo-
„ re n c e a fait vpir le contraire j car ayant
,, fait ..venir auprès de foy un de ces Copntes,
„ lachofe réüffit auffi-bien qu’en Egypte. J ’ay,
„ oüy dire auffi qu’on avait fait la même eho-
Jj fe en Pologne, $c je fuis perfuadé qu’elle fe
„ pourroit faire par to u t, avec çette précau-
tion feulement d’obferver que ce fut dans,
,-3 un lieu fous ; terre ou l’air ne put entrer ;
„mais la plus grande difficulté confite a
„ donner unjufte. dçgré de chaleur, qui doif
y.y être réglé félon la différence des climats*,
ai Car le trop ou le trop peu , quelque petit
„ qu’il foit y gâte tout l'ouvrage.
Parmi les oiféaux qu’on voit dans ce pais*’
il y a une grande quantité d’Autruches * qui
fe tiennent dans les Deferts & dans les lieux
fauvages. Le Conful en avoit une privée dans'
fa
ces, & fur les modèles qu’on 1 proportionnant la cbaîeut>
trouve dans: le . Voyageur j qu’on donneroit aux Fours?,
que je viens de citer *o n I à celle du climat où fe fçsr
pourroit faire réüffir la cho- \ roit l ’çxpér ièpce,
jfe danf tous les pais> i - . vs
ÊiTËéŸfc'ï'fc J & Vr i ê y <&'c. jt,
fa màifon i elle étoit raifonnablenient grande
, ôc ne faifoit tout le jour autre cbofe que
manger. On envoyé à Gonftantinople les
plqmes de ces oifeaux pour en faire des éventails
& d'autres ouvrages 9 en quoy les fenw
mes de Turquie font fort adroites. G’èif auifî
l’ordinaire entre les Francs de fé fournir des
oeufs de ces oifeaux , ôc d’en emporter avec
eux quand ils s’en vont. L o flq u te je partis y
je m’en charge ay d’une demy douzaine y qui
font affez remarquables, pour leur grofieuf
&c pour leur beauté. ( k )
Enfin
] (a) Je fais furp ris quénotre
Auteur, qui emprunte
fou vent des autreps Voyageurs
ce qu’il n’a pas eu o#
Cafioh de voir lui'^mêrrre,
ne dife rien des autres Animaux
d’Egypte^ C’eftce qui
m’engage à füppîëér ù ce
qui lui manque fur ce fujtt.
Le Nil y & fur-tout fè Lac
Mberis , y fournirent une
grande qilantitéde poifïon,
dont k Cachouë 8c la Variole
font les plus gros &fef^
meilleur s. Parmi les Amphi *
bies, les Hippopotames 8c
les ' Crocodiles font trop
connus pour en parler idy.
Je me contenterày de dire
qué j Comme ils ont toûjotirs
fait dans éé païs cfô
très-grands ravages , les
Êgyptie ns publieient, Lui1
vanti’opiniomde-la'Metem-
pfyçofë , que l ’amè de T y phon
étoit paffée dans ces
animaux : ce qui étoit le
fondement, de la haine
qu’on avoit pour eux dans
quelques Villes de la H au té
Egypte , pendant que c'el-
îés jqui n-étoisent pas dé eet*
te op'înionlésf notir fiffoiént
oc les embâümoiéht aveë
foip.‘Parmi lès autres àrii-
rifaux d*Ëgypte ’ * on peut
mettre1, ^outfe le s . Came- ■
ieotisr Scies l É M H É I
je he dïjfay r’riehfèÿ s • pafcb
qtfè i ’Auteur' en-aparîé a S