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gf and Autel,on voit unefueilledemarbre quer
Endroit oà L’on prétend être l’endroit ou eft, né Nôtres:
tre S e ? 0' Seigneur, en mémoire de, quoy on voit fur
gneur. eette. fueille jjnftement au milieu ,,uncercle;
d’argent environné de. rayons, autour duquel
font:.çgs paroles ^I^cdiVir^neMarid^epiS'Cbn^
pus namtep Utieftn àrdirey îcy fejks*;Cbùp efi né dt-
: Auprès de cette infcription on;v o ii,iu r une’
pièce de markredecouleur rougeâtre, l’irna«
ge d’une femme à genoux. qui a un petit en*
fant couché devant elle. ., qu’on prétend re«
prefenter la Sî6,. Vierge ôci’Enfant Je fus.. i
Il y a dans: cette Chapelle environ trente?
lampes qui font allumées jour, ôc nuit»,
11 Dans une autre Chapelle ., trois de gre-z plus •
bas , on voit l’endroit où l’on dit qu’a été la
Crèche, ou Jefus-Chrift fut; mis incontinent
après fa naiifance. Et vis-àTvis.il y a un Autel
dans l’endroit où les trois Rois adQr.érent
ee Sauveur qui venoit.de. naître».
Maniéré Mais avant que de quitter Betbiéénr , i f '
de fe faire faut que je dife comment o n ie fait imprimer
lesmarques foy for le brus les.marques aufquelles. on re«
du voyage connoît qu’on a fait le voyage de Jerufalem,
dejerafa- Qn a pour cela pluEeurs formes de differen-
«espaçons, desquelles chacun choifit celle qui
lui plaît davantage. Ce font d’ordinaire;des
Brogmans qui gardent ces formes & qui des
. , , à i « .... *ll impri-
- m M É ? à ’W Ü T L % 'S Y K T s $ I & c ; t V f
impriment; Quand oü a choiE celle qui agrée
de plus , on met delfos un charbon qu’on a
pilé y enfuite de quoÿ on applique la forme
fop le bfMs;’, de fè r te que les traitsdu eft entr ée
cettepôudre de charbon fe peuvent voir di-
iftinélèment. Après eèlà celui qui doitimpri^
mer la marque vous prend le bras de fa main
gauche 1 & en tient la peau étendue, bien fer-»
..me pendant que de fa main droite il tient
deux aiguillesuttachées enfemble &c envelóp*
péës de laine > avec lefquelles il pi g que dans
de^iig^nfes marquées le plus également qu il
lui eft poflible , afin que la trace en foit mieux
marqucé, & quoy qû’ii enfonce aifez avant,
iè fan g n e h fort pas, Mais je eroy que la pe-?
cite fie des tro u s, que l’on peut a peine apper.-r
sgevoir, en eft la caufe, ’ Après cela on frotte
cet endroit dubras avec- une elpeeedencre*
qui dans l’efpaee de vingt- quatre heures qu on
l ’y laifte avec le linge dont on l’a enveloppe,
peaetre tellement, que leslignes où l’on a fait
les petits points d’aiguille, paroilfent noires,
ou bleuâtres, mais û bien £aites-*qu’on diroit
qu’elles font peintes,; &; cette couleur demeure
toujours aulîi belle, tout le teins que laper-
fonne vit. Il y en a qui difent que cette im-
prelfton des marques fe fait avec tant de douleur
qu’elle caufe ordinairement une petite
jfréyte.. J e ne fgay pas E j’ay lapeau plus dure
E f ij