4 f® V o y a g e a u . L e y a m pf
j ’en penfay perdre la v û ë p a r c e qu’il n*ÿ
avoir point d’autr.è ouverture pour la faire
fôrcir , que la porte même par où l’on entrait:.
Mais au tan t de fois q u e j ’en fortoispour cvi-
Æer i ’ineP-mn^dité de la fumée à au tan t de
la pluye m ’obligeoic d’y ren tre r. On
Voyo.it fur le feu un grand chaudron avec de
la viande qui cuii^it^ & par- deffous il yvavoit
du pain qui c.uifoit auffi jousolaoendre,: No-
n o h lian t ces incommoditez je fus obligé d’y
palier rla nuit,. Le lendemain des-qulihiit jour
nous remontâmes|à c h e v a l, ôc nous marcha*
mes prefque .toujours dans l’eau , â caufe dé
la pluye qui é to it tombée , ce chemin là é ta n t
une elpece de Plaine en tre des montagnes» a
Om y ren co n tre plufîeubs rVillages:, &c un
gran d Pont par-delfus lequel on pâlie l’eau,
î a ) Il y a encore un autre Pont , auprès duquel
j ’all ay me repofer avec, le More : que j ta vois
pris â Aîep ; nous y mangeâmes un morceau ,
JailTant palier devant nous la Caravane.
Environ fur les q u atre heures nous a rriv â mes
à un Village 3 ou nous fîmes un peu re*
paître nos chevaux , enfuitq d e quo y nous
montâ-
.(*). Ç’pfl: apparemment ! fait grofllr; car il n.sy apoint
Peau de quelque torrent. J de Riviere d’Alep à Àle-
qüe 'lés pluyes'; dont l’Au- J xandr.e,ttfr .
E N E GTE T E , S TR TE
montâmes fur. une.affez: haute montagnef &c
vers le foir nous nous trouvâmes Beylan ^
Bourg fi tué en tre des montagnes allez haute
s, dans un endroit-fort agréable. Des deux
cotez de la .m o n tag n à il y a des, m aifons ^ &
une tres-belle :vùë;fur met.. Les totre'nts;
q u t tombent des montagnes voifmes paCent
au travers: du Bourg ,; &- vont fe perdre en-
luite dans les fables. Parmi les ^autres agréments
qu on trouve â Beylan, on peut alïurer
que l ’air y e lt e x c e lle n t, & la vûë très-belle.
Nousien; p a rtîm ps lo dix à la poin te du- jo u r|j
f nous arrivdmes â; neuf-heures âA lex an --
d re tte ou. Scandrone ou l’air eft mauvais,*
q u e a e foir même je m embarquay dans le
vaine au qu i devoir pa r t ir pour i’Ifle de Chi«-
pre , . ôc: qu i fe. no mmoit le Bom-d'àt: ii
• cfAiciv, & i.
f5la |g§g ..c'eft très pou de ohofeifEilé ne con-
nite qu’en* un ra n g de. maifons fu rle bor d d e
@t) Cettë v illë, nommée1
autrefois Alexandrie „.fut
batie par-. Alexandre . le
Grand dans la Cilicie ; *&
comme il y^avoit en A fie '
plufieurs autres; Villes dè ce
nom ,.on Pappelloit ordi-
uairement Alexandrie près
d liîiis, Ville fa meule parla I
Bataillé que gagna ce. Con- j
p -la
q u ërah rfu I Dàfiù§. - Ce f u r
la commodité de la Mer
du P o rt, qui poi^a, Alexandre
ÿbâtir cètte Ville dans5
un endroit fi^malfkim L l -
.-tiheT:aire';d^ntôMitts'pâfleî
4 Alë xand riè f .dobume ' :d iisc1
lieu de grand paflage „pou f
aller,dé la Cappadqcq & d&
l'a.Ciiléiê dàris la: Sofies-" '*
ßeykäi*
Âttivêfe
à AleJcaa^-
d re tte.