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fur une chaife à porter y mais*elles» s en av§£
fe ren t un peu trop, tard y car la dernier^'
çhute-avoit été. fi rude , que la-pauvre femmu
en mourut., Comme elle é to it Chrétienne,,
on lailfaun peu avancer iaCaravane i on donn
a ordre à quelques-uns de faire une-fofie fur:
mne Montagne q,ur é to it près-de Là, y p en d an t
ce tems-lâ on enfeveUt le corps dans undrap.
foffe é tant fai te * o n l’y port a i$£ ôc on- la
couvrit auiïi - tôt en y mettant une greffe
pierre. >= pour marquer qu’il y avoit.là quel-
qu’ un en ter té:^. e us la curiofi té d aiSiler asce t
.Enterrement quoy qu’il y eut fort peu de
ehofe à voir y car cela fe fit fans aucunes ceremonies..
Il n’y a rien de plus trifte que l’incommodité
qu’ ont les femmes à voyager dans
ce paï^,,p r i ncip alemen t celles qui n’ont que
peu de chofe à depenfer^ ; t y
Le matin nous continuâmeynôtrechemin*»
êç nous arrivâmes environ midy à un Bourg
où étoit la demeure de mon guide ^ où; nous-
nous arrêtâmes tous deux jufqju’au foir,, qiiè
nous nous remîmes en chemin.y nous marcha-
Jûllin.. mes jufqAt au Bourg, de Kjftiny quleft à douze-
heures de chemin àz 'VOronte, La Caravane y
qui étoit partie avant nous ** s’y' é toit arretee,,
§c no m l’y ali âmesjo in d r e L e i i. no us continuâmes^
nôtre route &c nous arrivâmes fur-'
les onze heures à une belle fontaine qui elfe
auprès
E N HftQi Y P T E S Y.a IE , ÿ J J
auprès d’un grand bâtiment où nous nous arrêtâmes
un moment pour nous rafraîchir ; &
auffi-tot, afin de ne perdre point de teins,nous
remontâmes a cheval, parce que comme on
approche d Alep il y a beaucoup de voleur#
a cr ain dre * Après cela n p us paffâ mes -en c o r e
quelques (petits Villages y & enfin., environ
quatre heures aprcs-midy* nous arrivâmes â
Alep huit jours après notre départ deTripolL
Arrivée à
Alep.