E N E g Y'P T É , S Y R I E , e^c. $2.0
Montagne, (a) Je crouvay encore icyplufieurs
ireftes de bâtiments, dont les pierres, qui font
extraordinairement grofles & pefantes * ne
fattroiént yf avoir été ^pportéë^ qu’avec un
travail incroyable > car on ne peut pas dire
qu’elles ayent été prifes de la montagne même
> qui n ’eft point un rocher n i’un terroir
pierreux i au contraire > elle eft par to u t, depuis
le haut j nfqu’aù bas & même au fommêt±
toute couverte d*arbres ôc de bois faillis. De
quelque eoté qu’on tourne les yeux ils fe re-
pailfent agréablement des belles yûës que
fournit une partie eonfidérable de la Terre-
Sainte, On trouve encore icy un beau
Puits,
(<*.) Comme cettemon-
tagne eft feule ôt ifolée dans
la Plaine de Galilée, fa û-
tuatipnadonné lieu à la plupart
des Auteurs de conclure
que c’eft le Thabor
ôt ils le fondent fur lé paf-
lage 6ù S. Matthieu & S.
Marc difent ^ fejus
Vetrwn, facobum & foan-
ftem : duett illos in montent
excètfùm feorfwn fàlos. fefus
prit Pierre, Jâques& Jean,
8t tes mena feuls à partfur
ene haute montagne* La
conclusion peut être vra-
y e » mais l ’argument dont
Tom. II,
on fe fert n’eft pas folide ;
" parce que le terme x«t \H*»
à part , petit être relatif
à la retraite des Apôtres
nommez dans ce paftage »
& non à, là fttüation de la
montagrie* !J ™
(b) On void du côté du
Nord-Oüeft-la Mediterranée]
autour de loy les belles
& grandes Plaines d’Efdrë-
lon & de Galilée3& au bas de
la montagne le village de
I>àbora^, dont le nom, à ce
qu oh prétend , vient de
Debbora, cette femme qui
jugea Ifraël > ôc le délivra
T e