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élèyii j ceux-ci étoient devenus sâuvagês.
J’achetai encore de la farine pour régaler ma
troupe du premier pain qu’elle eut mangé
depuis mon départ 5 ce fut la fenlme de Klaas
qui .l’apprêta, elle y réussit fort adroitement;:
je quittai Werkeerde^^ Le s i
nous allions dans un autre pays, le Boke*-
V e ld , Plaine des Gazelles Ç spring-boken )
qui s’y trou voient sans doute autrefois, mais
qui présentement ne s’y montrent nulle
partj nous ^percevions de coté et d’autre
sur les collines plusieurs habitations 5 nous
nous efforcions vainement de nous en éloigner;
plus nous allions , plus elles commen-
çoient à devenir fréquentes :je fus contraint
de longer celle de Jan-Pinar. Je résistai aux
instances qu’il me fit de me rafraîchir çhea:
lu i, et passai outre : mais tout ce qu’il y
avoit d’habitans, soit blancs, soit Hotten-
tots ou nègres, accoururent pour voir défiler
ma caravane, a-peu-près comme on
vole dans nos villes pour jouir d’un de ces
spectacles auquel des fêtes rares qù des évé-
nemens imprévus ont tûut-à-çoup donné
naissance. Ma barbe, sur-tout pour le pays
qui ne possède ni capucin ni ju if, parut un
phénomène extraor dm aire, admirable, quoi-*