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aiment beaucoup la verroterie, les anneaux
et les plaques de cuivre; presque toujours
. on leur v o it, soit aux bras, soit aux jambes'
des bracelets faits avec des défenses d’éléphant;
ils en scient en rouelles la partie
creuse, et laissent à ces anneaux naturels,
plus ou moins d’épaisseur; il n’est plus ques-
tipn fiue de les polir et de les arrondir extérieurement
; ces gros anneaux ne pouvant
s’o u v r ir , il faut que la main puisse y passer.
|)our les couler au bras ; ce qui fait qu’ils
sont toujours aisés, et qu’ils jouent continuellement
1 un sur l ’autre. Si l ’on donne à
des enfans des anneaux moins larges, à
mesure qu’ils grandissent le vide se remplit,
et cette presqu’adherence est un luxe qui
flatte beaucoup ceux qu’on a ainsi décorés
dès leur jeune âge. fis se font encore des
Colliers avec des osselets d’animaux enfilés,
auxquels ils savent donner la blancheur et
le poli le plus parfait. Quelques-uns se contentent
de l ’os entier d’une jambe de mouton,
et cet ornement figure assez bien sur ja
poitrine; p’est une mouche sur le visage
d une jolie femme. L e Qonaqùpi’s , comme
pn le peut vo ir dans laplançjié qui le représ
e n te , a la même çpqnetterie. .Quelquefois,
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