ornemens, et ses armes sans lesquelles il ne
marche jamais. Ainsi que le Hottentot, il se
sert aussi d’une queue de jakal,ou de hiène,
ou de chien sauvage, qui lui sert à s’essuyer
le visage et le corps quand il sue : dans les
jours pluvieux, il s’enveloppe le corps d’un
Icros ou ample manteau de peau de veau ou
de vache, dont les poils sont enlevés, et qui
descend souvent jusqu’à terre, La figure que
je joins ici peut donner au lecteur une idée
parfaite d’un jeune Caffre en habit d’é té ,
tenant en main son faisceau, de sagayes ou
assagaye,
Une particularité qui peut-être ne se rencontre
nulle part, et qui mérite de fixer l’afi
tention, c’est que les femmes Caffres ne font,
en général, pas autant de cas de la parure
que les hommes ; comme elles sont, en comparaison
des autres sauvages, bien faites et
jolie s , auroient-elles donc de plus le bon
esprit de croire que les ornemens sont moins
faits pour ajouter à la beauté que pour masquer
des imperfections? Quoi qu’il en puisse
ê tre, ôn rie leur voit jamais l ’étalage et la
profusion de la coquetterie hottentote. Elles
pe portent pas même de bracelets de cuivre;
leurs petits tabliers, plus courts encore que