LE PO R T E LAMBEAU Tarrv.
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ga forme approchent beaucoup de celles de
iiotre étoürnëaü, et comme lui il v it en troupe
et recherche les bestiaux ; mais il s’en distingue
particulièrement par ses couleurs, et
par des espèces de crêtes qui semblent le
rapprocher du genre dés mainates. De dessus
son front, s’élève en travers une peau nue,
ëjt plus loin, du milieu du sipciput, il s’en
dresse une autre de la même nature, mais
plps haute et dirigée dams un sens coptraire,
tandis que fa gorge, qui estégafement mie?
paroi t enveloppée d’une peau semblable, qui
se séparant en deux pointes, tombe Sur le
cou : ces peaux ainsi que toute fa face de
l’çi^eauj SopLt.dégarnies de plumes, et d’une
qpulepr noire. Quant pux çoulçurs ^u plu^
mage, fi n’a rien de très-distingué ; c’est un
gri®; raussâtre qui ^eint ,1e co u , le mapteau
et le dos, en s’éclajLrcissant sur tout le devant
et le dessous du corps pies ailes et la queue
uniquement, sont d’unpoir à reflet quijoue
eptrelè vert et le pourpre : le bec et le^ pieds
sont jaunâtres*,
Je place ici une figure de pet oiseau, ren-*
!y°yapt du reste1 le lecteur à mon h is to ire
naturelle des Oiseaux d’A frique ,p ù i l peut
: Voir les figures coloriées, ti0, q5 et où Je