FEMME CAFFRE. Tofft2.7*00. 2#3 >
ceux des Gonaquoises, ne sont bordés souvent
que de quelques rangs de verroterie :
voilà leur plus grand luxe. La peau que les
Hottentotes portent sur les reins par-derrière
, les femmes Gaffres la font remonter
jusqu’aux aisselles, et l’attachent au-dessus
de la gorge qui en est couverte. Elles ont
aussi, comme leurs maris, le kros ou manteau,
soit de peau de veau ou de vache ,.mais
toujours ras ; les uns et les autres, à moins
qu’ils ne soient parvenus à un certain âge,
ne s’en servent que dans la saison pluvieuse,
ou lorsqu’il fait froid- Ces peaux sont aussi
maniables, aussi moelleuses que nos plus
fines étoffes. Quant aux procédés de la mégisserie
des-Gaffres, ils sont à-peu-près les
mêmes que ceux" des Hottentots. Je donne
ici le portrait d’une jeune femme Caffre en
habit d’été , donnant à teter à son enfant,
qu’elle porte sur le dos comme les Hotten-
totes. fi .
Quel que soit le temps , quelle que soit la
saison, .jamais les deux sexes ne couvrent
leur tête d’un bonnet à la manière des EJot-
tentots; mais j’ai souvent remarqué une
plume ou quelques plaques de cuivre attachées
dans les cheveux, et quelquefois aussi