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s’élève, grossit et dépasse les plus hauts
chênes.
Je remarquai aussi le geele-houtt ( bois
jaune), il tient son nom de sa couleur; on
en fait moins de cas que de l’autre pour les
meubles ; mais comme il est d’une belle forme
et facile à débiter, on en fait de superbe madriers
, des poutres et des solives pour la bâtisse
; il donne des fruits jaunes de la grosseur
des mirabelles, mais couverts de tubercules
assez épais : l ’amande du noyau qui
est fort dure, est la seule chose qu’on puisse
manger.
U n autre arbre, roye-houtt (bois rouge ),
tire encore son nom du rouge foncé de son
écorce; elle est épaisse, maïs fort tendre,
et l ’on pourroit en extraire la teinture ; son
fru it , de la grosseur d’une forte o liv e , est
également rouge : lorsqu’il est mûr on le
mange avec plaisir, et les habitans en font
une espèce d’eau-de-vie.
Je m’arrêtai devant un h aers en-boom ( cerisier),
qui n’eut d’autre mérite à mes yeux
que de me rappeler le jour, le lieu où j ’avois
tué mes quatre éléphans; je me souvins qu’ils
en mange oient avec plaisir les fruits et les
feuilles ; je ne les avois, point encore goûtés ;
jé saisis Cette occasion qui les mettoit si bien
à ma portée, et je jugeai qu’il falloit être éléphant
soi même pour trouver ces fruits supportables
: au reste, on trouve en grande
abondance tous ces différens arbres dans les
belles forêts d’Auteniquois et de la baie La-
goa, dite de Blettenberg.
Mes Hottentots me firent remarquer une
autre espèce d’arbre que je n’avois pas encore
v u , et qui ci-devant, é toit, à ce qu’ils
me dirent, assez commun dans les colonies;
on le destinoit de préférence au charronnage
, mais exclusivement pour la compagnie
qui avoit fait des défenses expresses et
très-sévères de l’employer autrement qu’à
son service ; cette exclusion a causé sa ruine,
et l’on n’en voit plus que dans les lieux éloignés
des colonies : d’un autre côté l’indolence
des colons l ’a laissé tout-à-fait périr,
de telle sorte qu’on le regarde maintenant
comme une espèce perdue. On nomme cet
arbre nu Cap, boeken-houtt.
La Caffrerie offre souvent dans le voisinage
des petites rivières, et dans les endroits
marécageux des arbres très-ressemblans à
nos saules ; j’y ai souvent aussi rencontré des
amandiers sauvages, que les colons nom