JEU N E CAEEKE Tom. I.I’ay.aSi
aussi ils remplacent cet os par une corne
de gazelle ou toute autre chose, selon leur
paprice. On verroit; je crois,-autant de va-*
riétésetde bizarreries dans leurs ajustemens,
qu’on en voit en Europe, s’ils avoient les
mêmes moyens et les mêmes ressources. Ils
sont assez constans dans leurs habiJlemens ,
parce qu’ils ne pourroient remplacer par
aucune étoffe lespeaux dont ils se couvrent.
Il paroîtroit qu’ils sont moins pudiques que-
les Hottentots , parce qu’ils ne font point
usage du jakal pour cacher les parties naturelles
: un petit capuchon de peau, qui ne
couvre que le gland, loin dé paroître modeste,
annonce la pins grande indécence;
ce petit capuchon tient à une eotirroie qui
s’attache à la ceinture uniquement pour ne
pas le perdre ; car s’il ne craint point de
piqûres ou de morsures d’insectes, le Caffre
s’inquiette peu que le capuchon soit en place
on non. Je n’ai v u qu’un seul homme qui
portât ; au lieu du capuchon, un étui de bois
sculpté ; c’étoit une nouvelle et-ridicule
mode plu s indécente encore, qu’il avoit prise
chez un peuple de noirs éloigné de la Caf-
frerie. Dans la saison des chaleurs , lé Caffre
va toujours nu ; il ne conservé que ses