
châtre, rayé do brun du côté do la poitrine et sur les flancs qui sont lavés
de roussfttre; sous-caudales blanchâtres, avec dos taches brunes plus ou
moins développées ; lorcs et" région parétique d’un brun passant au fauve
en arrière ; quelques petites plumes blanches au-dessous et en arrière de
1 oeil ; une large raie sourcilière rousse s’étendant jusqu’il la partie postérieure
de la tète ; une seconde raie plus étroite surmontant la première et
partant des narines; une troisième raie noire longeant les côtés du vertex
et formant avec les deux autres un sourcil tricolore. Rectrices d’un brun
olive ; rémiges brunes, avec le bord externe d’une teinte olive et l’extrémité
grise ; grandes et moyennes couvertures des ailes marquées d’une tache
blanche à l’extrémité. — La femelle ne diffère du môle que par la teinte
rousse plus pâle de sa poitrine et les teintes noires moins prononcées des
bords de son vertex.
L'Accentor multistriatus se rapproche beaucoup de IM. stro-
phiatus de l’Himalaya. Je l’ai trouvé communément, en hiver,
dans le Setchuan occidental, à Moupin, au Kokonoor, et plus
rarement sur les montagnes de Tsinling, où se rencontre aussi,
d’une manière tout à fait accidentelle, à la même époque,
XAccentor montanellus. Par la voix et les moeurs, il ressemble à
cette dernière espèce, et se tient silencieux dans les broussailles
et les herbes sèches, cherchant à terre les petites graines qui
constituent sa nourriture pendant la mauvaise saison. En été,
cet accenteur, comme tous ses congénères, gagne les régions
les plus élevées dont il égaie la solitude par la douceur de son
chant. D’après Al. Przewalski, cet oiseau niche également dans
les parties boisées du Kan-sou.
272. — ACCESTOIl MONTANELLUS (Pt. 3â)
Motacilla montanella, Pall. (1776-78), Reis., III, 695, n° 12, et (1811), Zoogr.
R. A., I, 471, pl.—Accentor montanellus, Tem. (1820), Man. d'Orn., I, 251, et (1835),
III, 174. Atl. p l.— Accentor Temminckii (Brandt), Bp. (1850), Consp. Av., 1, 306. —
Accentor montanellus, Midd. (1851-53), Sib. Reis., II, 172.—Swinh. (1871), P. Z. S.,
361. — Gould (1871), B. of As., livr. XXIII, pl.— Severtz. (1873), Turk. Jevoln., 66.
— Dress. (1876), Ibis, 92. — Tacz. (1876), Bull, Soc. zool. Fr., I, 144. — Przew.
(1877), Ornith. Mise., VI, 186 ; B. of Mong., sp. 80.
Dimensions. Long, totale, 0m,lo à 0m,16 ; queue, 0m,06o ; aile fermée,
0m,07; tarse, 0m,02 I ; doigt postérieur, 0m,01o, l’ongle seul mesurant 0m,007;
Couleurs. Iris châtain clair; bec brun, avec les bords jaunâtres; pattes
d’un roux clair; ongles bruns. — Dessus de la tête d’un gris brun plus
ou moins foncé, suivant l’âge et le sexe, et bordé latéralement de noir ;
plumes de la partie supérieure du cou et du dos rousses, lisérées de gris ;
croupion et sus-caudales d’une teinte terreuse; gorge, devant du cou et
poitrine d’un gris lavé de jaune d’ocre; milieu du ventre et sous-caudales
blanchâtres, avec des taches brunes au centre de ces dernières; flancs
grisâtres avec des flammèches brunes ; une large raie sourcilière jaunâtre
partant des côtés du front et s’étendant jusqu’à la partie postérieure du
cou; lores, dessous des yeux et région parotique bruns, avec une tache
jaunâtre au bout des couvertures des oreilles; côtés du cou d un gris
cendré ; queue d’un gris terreux ; pennes des ailes brunâtres, frangées de
roux olive au bord externe et do gris à l’extrémité ; petites et moyennes
couvertures des ailes d’un roux olive, avec des taches blanches a 1 extrémité.
Au printemps le dessus de la tête est d’une teinte plus foncée, presque
noire, la couleur cendrée du cou est plus pure et descend plus bas vers* la
poitrine. — La femelle ne diffère du mâle que par des teintes moins pures et
par les stries brunes qui rayent le dessus de sa tète, qui est d’un gris cendre.
Cette espèce qui, d’après M. Severtzoll, niche dans le N.-E.
du Turkestan, à une altitude de S à 10,000 pieds, et qui s égare
parfois en Europe, est commune dans la Sibérie orientale et sur
les bords du Baïkal, et, pendant l’hiver, dans la moitié septentrionale
de la Chine, où je l’ai capturée jusque dans les monts
Tsinling. Elle arrive à Pékin dès les premiers froids et y
séjourne jusqu’au printemps. Elle s’établit dans les jardins et
dans les endroits couverts de buissons et de hautes herbes desséchées
et se nourrit de petites graines, principalement de celles
d'Amaranthus. Dans la mauvaise saison, cet oiseau ne fait
entendre qu’un petit sifflement aigu, mais en été il chante
d’une manière assez agréable ; aussi les Pékinois le gardent-ils
en cage en le nourrissant dé millet.
273. — ACCENTOR IMMACULATUS (Pl. 32)
Accentor immaculatus, Hodgs. (1846), P. Z. S., 34. — Accentor mollis, Iilylb
(1846), J. A. S. B., XIV, 581. — Accentor immaculatus, Gould (1850), B. of As.,
livr. VII, pl. — Jerd. (1863), B. of h id ., II, 286. — A. Dav. (1871), N. Arch, du
Mus., Bull. VII, Cat. n» 226.
Dimensions. Long, totale, 0m,145; queue, 0m,053; aile fermée, 0m,08 ;
tarse, 0m,018; doigt postérieur, O1“,015, l’ongle seul mesurant 0m,007.
Couleurs. Iris jaune cerclé de rouge; bec noirâtre; pattes d’un gris
■roux ; ongles gris, f i Tête, cou, gorge, poitrine et partie supérieure de l’abdomen
d’un gris cendré; dos et croupion marron; bas-ventre et sous-
caudales d’un roux ferrugineux ; quelques petites taches blanches au bout
des plumes frontales; queue d’un brun olive; pennes des ailes brunes, les