
méridionales. Il m’a paru également fort commun en Mongolie
sur le bord des fleuves et des lacs. D’après M. Severtzofî, il niche
dans certains districts du Turkestan, et suivant MM. Blyth,
Jerdon et Taczanowski il se rencontre aussi, mais en petit
nombre, dans l’Inde et dans la Sibérie orientale.
679. — EURYNORHYNCHÜS PYGMÆUS
P latalea P ygmæa, L. (1764), Mus. A d . F r id ., II, P r o d r ., 26, et (1766), S. N ., I,
231. — Gm. (1788), S. N., I, 615. — Lath. (1790), I n d . Or?i ., II, 669. — Thumb.
(1816), K . V e t. /le . H a n d l . H o lm ., 194, pl. 6.— E urinortiynchus griseus, Nils. (1821),
O r n . Suce., II, 29. — Cuv._(1829), R è g n . a n ., I, 528. — Less. (1831), T r a i t , d 'o r n .,
562 (ex av. fict.). — E urynorhynchüs pygmæus, Pearson (1836), J. A . S. B., V, 129, et
A s . R e s ., XIX, 69, pl. 9. — Hartl. (1842), R e v . z o o l., 5 et 36. — Lafr. (1842), ibic l.,
402, et pl. 2, fig. 1.—Gr. etMitch. (1844), G e n . o f B., III, 580, pl. 152 et 156, fig. 6.
— E urynorhynchüs orientalis, Blyth (1844), A n n . a n d M a g . N . H ., XIII, 178.
E urynorhynchüs et E urynorhynchüs pygmæus, Blyth (1849), C a t. 270, n ° 1599. —
Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Sc., XLIII, Tabl. des Êch., n° 207. — Hartl. (1859),
J. f. Orn., 325.—‘Sciât. (1859), P. Z. S ., 201.— E urynorhynchüs griseus, Jerd.
(1864), B. of Ind., II, 692. — Blyth. (1867), Ibis, 214. — E urynorhynchüs pygmæus,
J.-E. Harting (1869), Ibis, 427 et pl. 12. — Swinh. (1871), P. Z . S., 409, — (1873),
Ibis, 425. — (1875), ibid., 455.
Malgré la forme étrange de son beC dont l’extrémité se
dilate en forme de spatule, ce petit échassier, de 0m, 17 de long,
appartient au groupe des Bécasseaux par les formés générales
de son corps, ses couleurs et ses moeurs. On le rencontre, mais
toujours en petit nombre, à l’embouchure des grands fleuves
de l’Inde, et, suivant quelques auteurs, sur les bords du détroit
de Béhring et au Japon. M. Swinhoe n’a pu se procurer qu’unfe
seule fois cette espèce intéressante dans la Chine méridionale,
à Amoy, et je n’en ai trouvé au mois de mai, sur le marché
de Changhaï, qu’un seul individu qui était malheureusement
dans un état de décomposition trop avancé pour pouvoir être
conservé.
680. — l’S E E D O S C O l O P A X S EMI PA LMA TU S (PL 121)’ .
Macrorhamphus STSMIPALMATU9 (.Jerd.), Blyth (1848), J. A. S. B., XVII, 252, et
(1849), Cat. 271, n° 1,604®- Micropalama taczakowskia, J. Verr;> (l860), Rev. et
Mag. de zool., 206, pl. 14. — P seudoscoj.opax semipalmatus, Swinh. 1863),.P. Z. S.,
313. — Blyth (1867), Ibis, 167® Swinh, (1871), P. Z S., 407.11 Dyb. fl§73i
J. f. Orn., 104. — Taez. (1876), Bull. Soc. pool. Fr., I, 255.
Dimensions. Long, totale, 0m,36 ; queue, 0m,07 ; aile, 0m,18; tarse,
0m,045 ; bec, 0m,082 à partir du front.
Couleurs. Parties supérieures d’un roux vif, avec des raies brunes sur
le milieu du vertex, sur les lores et le long de la nuque, et de larges taches
de même couleur sur les plumes dorsales ; parties inférieures d’un roux
plus uniforme, avec un peu de blanc au bord des plumes de l’abdomen et
quelques raies, irrégulières brunes sur les plumes des flancs et sur les sous-
caudales ; couvertures des ailes, pennes secondaires et tertiaires d’un brun
grisâtre, liséré de blanc ; rémiges brunes, avec la tige blanche ; rectrices
rayées transversalement de blanc sur fond brun (plumage de noces}. Dans
la livrée d’hiver, la teinte rousse des parties supérieures est remplacée par
du gris brunâtre, des raies irrégulières foncées couvrent la gorge et la poitrine,
mais tendent à s’effacer sur le bas-ventre et sur les sous-caudales qui
sont de couleur blanche,.
Le Pseudoseolopax semipalmatus rappelle à la fois les
Bécasses par la forme de son bec et les Barges par les teintes
de son plumage. Découvert dans l’Inde, par le Dr Jerdon et
signalé par M. Blyth, il a été décrit de nouveau, d’après un
individu en plumage de noces pris en Daourie, sous le nom
de Micropalama Taczanowskia, par feu J. Verreaux. Depuis
lors, il a été retrouvé sur d’autres points de la Sibérie orientale
et en Mongolie ainsi que dans la Chine où il passe quelquefois
l’hiver, mais où il est toujours peu répandu.
681. — SCOLOPAX RUSTICULA
Scolopax rusticula, L. (1766), S. N., I, 243. —La Bécasse, Buff. (1770), Pl. Enl.
885.*#- Scolopax rusticola, Gm. (1788), S. N., 1, 660. — Pall. (1811), Zoogr.. II, 171.
— Rusticola yulgaris, Vieill. (1816), N. Dict., III, 348. — Tem. (1820), Man. d'orn.,
2e éd., II, 673. — Scolopax europæa, Less. (1831),'. Trait, d'orn., 555. — Scolopax
rusticola, Gould (1832), B. of Eur., pl. 319. — Scolopax indicus, Hodgs. (1837),
J. A. S. B., VI, 490. — Scolopax rusticola, Gr. (1846), Cat. Hodgs. Coll. 141. — Blyth
(1849), Cat. 271, n° 1,605. — Midd. (1853), Sib. Reis., II, 223. — Bp. (1856), Compt.
rend. Ac. Sc., XLIII, Tabl. des Êch., n° 166..^ Scolopax rusticula, Swinh. (1860)»
Ibis, 66. — Scolopax rusticola, Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 333. — Jerd.
(1864), B. of Incl., II, 670. Scolopax rusticula, Schleg. (1864), Mus. des P. B.,
Scolop., 2. — Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eur., 2e é d ., II, 177. — Scolopax
rusticola, Przew. (1867-69), Voy., n° 173. — A. Dav. (1871), N. Arch. du Mus.,
Bull. VII, Cat. n° 393. — Scolopax rusticula, Swinh. (1871), P. Z. S., 407. — Holdsw
(1872), P. Z. S., 472. — Scolopax rusticola, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 69. —
Dyb. (1873), J. f. Orn., 256. — Scolopax rusticula, Swinh. (1875), Ibis, 131. —
Scolopax rusticola, Dress. (1876), Ibis, 330.—Taez. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 256.
Contrairement à ce que dit M. Swinhoe, je crois que. dans
l’empire chinois la Bécasse vulgaire est un oiseau plutôt rare
que commun, au moins dans les provinces septentrionales où
les forêts marécageuses manquent presque complètement. J’ai