
trouvé cette espèce établie pour nicher dans l’Ourato, en Mongolie,
au Sichan près de Pékin et dans la principauté de Moupin.
Les quatre ou cinq spécimens que j’ai pu me procurer se
faisaient tous remarquer par leur petite taille. Plusieurs naturalistes
ont également constaté la présence de bécasses semblables
à celles de nos contrées dans la Sibérie orientale, dans le
Turkestan, dans les régions montagneuses de l’Inde et dans
l’Afrique orientale.
682. — GALLINAGO SOLITARIA (PI. 122)
Scolopax SOLITARIA, Hodgs. (1836), P. Z. S., 8, et (1837), J. A. S. B ., VI, 491. —
Gallikago solitaria, Gr. (1846), Cat. Hodgs. Coll. 141. — Blyth (1849), Cat. 272,
n» 1,607. — Spilura solitaria, Bp. (1856), Compt. rend. /le. Sc., XLIII, Tabl. des
Ech., n» 197. — Gallinago solitaria, Swinh. (1865), P. Z. S., 313. — Jerd. (1864)
B of Ind., II, 673. - Schleg. (1864), Mus. des P. B., Scolop., 15. - A. Dav. (1871)'
N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 394. — Swinh. (1871). P. Z. S., 407, et (1873),
lois, 363.
Dimensions. Long, totale, 0”>,33 (ô) et 0”,34J9 Jlqueue, arrondie,
composée de 20 rectrices dont les trois paires externes sont très-acumi-
nées et les suivantes fort étroites ; aile, 0m,17 ; tarse, 0m,034 ; doigt médian
0m,038 ; bec, 0m,078.
Couleurs. Iris brun ; bec et pattes d’un gris verdâtrejMvertex brun,
tacheté de jaunâtre, avec trois raies blanchâtres mouchetées de brun ; une
raie brune, mélangée de roux, allant des narines à l’oeil ; une raie semblable
sur le milieu des couvertures auriculaires ; gorge blanche ; joues blanches,
tachetées de hrun ; tour du cou et poitrine d’un gris olivâtre parsemé
de taches blanches et nuancé de brun sur les. côtés ; milieu de l’abdomen
d’un blanc grisâtre ; reste des parties inférieures d’un blanc sale, avec de
nombreuses bandes transversales d’un brun pâle; dos noirâtre, orné de
raies ondulées d’un roux jaunâtre et marqué de deux grandes taches concentriques
en forme de Y, dessinées par les-bords externes des plumes
qui sont de couleur blanche ; face supérieure des ailes variée de jaune
olivâtre, de brun et de blanc ; sus-caudales d’un brun olivâtre, avec le bout
d un gris cendré et les bords marqués de blanc et de brun ; rectrices noires
en dessus, avec un liséré blanc à l’extrémité et une bande subterminale
rousse, suivie d’une bande noire ; rémiges brunes, lisérées et mouchetées
de blanc sur le bord externe (mâle au printemps'};^
Cette grande bécassine aux teintes pâles et: grisâtres se
trouve en hiver dans l’Himalaya, à une altitude de 1 , 0 0 0 à
2,000 mètres. En Chine, elle se tient également sur les hautes
montagnes, au bord des torrents et dans les forêts. Je ne l’ai
jamais rencontrée ni dans les marais ni dans les' rizières, mais
bien le long des ruisseaux et en automne je l’ai tuée dans la
ville même de Pékin, sous les arbres de notre jardin. Dans
l’Ourato, en Mongolie, dans le Tsinling, au Chensi, et à Moupin,
j’ai pu constater également la présence de cet oiseau qui n’est
nulle part très-répandu et qui vit toujours isolé ou par couples.
M. Bogdanoff, qui a eu l’occasion de comparer au Musée de
Berlin des bécassines provenant de la Sibérie orientale avec
d’autres originaires de l’Inde, a cru pouvoir affirmer àM. Tacza-
nowski que les oiseaux désignés sous le nom de Gallinago
solitaria par Middendorf, Radde, Przewalski et Dybowski
doivent être considérés comme distincts et rapportés au Gallinago
/iyem«/i.s||Eversm. ). M. Severtzoff affirme également la
légitimité de cette dernière espèce qui représenterait le Gallinago
solitaria dans le Turkestan.
683. — GALLINAGO «EGALA
Gallinago solitaria? Swinh, (à860), Ibis, 66. § G allinago megala, Swinh. (1861),
Ibis, 340. - Gali.lvago stenura, Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., 334, et pi. 13,
fig. 1 à 3. — Gallinago megala, Schleg, (1864), Mus. des P. B., Scolop., 12.—■
Gallinago heterura, Cab. (1866HJ'. f. Orn., 28. — Gallinago heterocerca, Cab.
(1870), J. f. Om., 235, et (1872), ibid., 317®- Gallinago megala, A. Dav. (1871),
N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 396.H- Swinh. (1871), P. Z. S., 407.1 Wahl.
(1872), Trans. zool. Soc., VIII, part. 2, p. 98. — Gallinago heterocerca, Dyb. (1873),
J. f. Om., 104. H Gallinago megala, Swinh. (1873), Ibis, 324 et 426. — (1874), ibid.,
424. — (1875), ibid., 131. — Gallinago heterocerca, Tacz. (1876), Bull. Soc. zool.
Fr., I, 256.
Dimensions. Long, totale, 0m,30; queue, 0,n,053, presque égale, composée
de 20 rectrices dont les trois paires externes sont fortement acu-
minées, les trois paires suivantes étroites et lès quatre paires centrales
assez larges',, n e■ dépassant lès latérales que de 0m,005 ; aile, 0m,15; tarse,
0m,032 ; doigt médian, 0m,038 ; bec, 0m,066 à partir du front.
Couleurs. Parties supérieures du corps variées de noir et de gris
roussâtre et parsemées de quelques taches rousses ; croupion d’un brun
uniforme ; sus-caudales tachées de noir, d’olive et de gris ; gorge, poitrine et
soüs-caudalés d’un gris terreux tacheté de brun ; abdomen blanc, avec des
barres noirâtres sur les flancs ; rectrices des six paires latérales brunes,
bordées et terminées de blanc ; rectrices centrales rousses, avec une bande
subterminale tricolore, rousse, noire et blanche (mâle tué à Pékin au mois
de m a i|||||
Cette double-bécassine se trouve aux environs de Pékin,
dans les rizières et les endroits marécageux, aux mois de mai,