
a pour patrie les contrées boréales des deux mondes, et se
répand en hiver dans toute l’Amérique septentrionale, dans
l’Europe tempérée, dans le Turkestan, dans le sud ‘de la Sibérie
et dans la Chine. Pendant la mauvaise saison et aux époques des
deux passages, les sujets adultes et les jeunes de cette espèce
sont fort communs aux environs de Pékin.
726. — HAUELDÂ GLACIALIS
Anas glacialis et A. hyemalis, L. (1766), S. N., I, 203. — La Sarcelle de l’ile
de Feroe et le Canard de Miclon, Buff. (1770), PL Enl. 999 et 1,008. —Anas hyemalis
et A. glacialis, Gin. (1788), S. N,% I, 52ÎL — Anas glacialis, Pali. (1811), Zoogr.,
II, 276. — Wils. (1814,), Am . Orn., VIII, 93 et 96, pl. 70. — Tem. (1820), Man. d’orn.,
2e éd., II, 860. — Harelda glacialis (Steph.), Shaw (1829), Gen. ZooL, XII, 175. Il,
Gould (1832-37), B. of Eur., pl. 382. — Fultgula glacialis, Aud. (1828), Orn. biogr.,
IV, 403, pl. 312, et (1843), B. Amer., VI, 379, pl. 410. — Harelda glacialis, Blyth
(1849), Cat. 307, n° 1,793. — Anas glacialis, Midd. (1853), Sib. Reis., II, 236. —
Radde (1863), Reis, in S. O. Sib., II, 374. — F uligula glacialis, Sehleg. (1866),
Mus. des P. B., Anseres, 23. Harelda glacialis, Degl. et Gerbe-(1867), Ornith.
eur., 2e éd., II, 549. — F uligula glacialis, A. Dav. (1871), N. Arch, du Mus., Bull. VII,
Cat. n° 456. — Harelda glacialis, Swinh. (1871), P. Z. S., 419. — Elliott Coues
(1874), B. of the N. W. Am., 579. — Dyb. (1876), J. f. Orn., 202. — Tacz. (1877),
Bull. Soc. zool. Fr., Il, 48.
Le Canard de Miquelon, qui a le bec beaucoup plus court
que la tête, et la queue, effilée comme le Pilet, descend en hiver
des contrées polaires dans la région des grands lacs de l’Amérique
du Nord, dans l’Europe septentrionale, dans la Sibérie
orientale et dans la Chine. Ma collection de Pékin renferme un
jeune oiseau de cette espèce qui a été tué à Takou par M. de La
Tour-du-Pin,- lieutenant de vaisseau; c’est, à notre connaissance,
le seul Canard de Miquelon dont la capture ait été opérée dans
les limites de l’empire chinois.
727. — AYTHIA FERINA
Anas ferina, L. (1766), S. N., I, 203. — Le Millouin, Buff. (1770), PL Enl. 803.
— Anas rufa et A. ferina, Gm. (1788), S. 515 et 530. — Anas ferina, Pall. (1811),
Zoogr., II, 250. — Tem. (1820), Man. d’orn., 2e éd., II, 868. — Aythia ferina, Boie
(1822), Jsis, 564. — F uligula ferina (Stéph.)Shaw (1829), Gen. ZooL, XII, 193. —
Gould (1832-37), B. of Eur., pl. 367. HjBlyth (1849), Cat. 306, n° 1,785. — Anas
ferina, Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 375. — Aythia ferina, Jerd. (1864), B. of
Ind., II, 812. — F uligula ferina, Schleg. (1866), Mus. des P. B., Anseres, 23. —
Degl. et Gerbe (1867), Orn. eur., 2® éd., II, 538. — A. Dav. (1871), N. Arch. du Mus.,
Buil. VII, Cat. n ° 455. — Aythia ferina, Swinh. (1871), P. Z. S., 419. — Dyb. (1873),
J. f. Om., 110. — Fuligula ferina, Severtz. (1873), Turk. Jevoth., 70. —-Dress.
(1876), Ibis, 420. — Tacz. (1877), Buil. Soc. zool. Fr., II, 46.
Le Canard Milouin d’Europe, à la tête rousse, au dos d’un
gris cendré, Se trouve également, mais en petit nombre, dans
l’Inde pendant la mauvaise saison ; il est aussi fort rare dans
la Sibérie orientale, mais très-répandu, au contraire, dans la
Chine, en hiver et aux deux époques des passages. En Amérique,
il est représenté par une race particulière, Aythia ferina, var.
americana (Eli. Coues).
728. — F U L IX N ÏR O C A
Anas nyroca, Güldenstaedt (1769), Nov. Comm. Petrop., XIV, 403. — La Sarcelle
d’ÉGYPTE, Buff. (1770), PL Enl. 1,000. — Anas africana et A. ferruginea, Gm.
(1788), S. N., 522 et 528. — Anas leucophthalmos, Bechst. (1809), Nat. Deutsch.,
IV, 1,009. — Tem. (1820), Man. d’orn., 2e éd., II, 876. — Aythia nyroca, Boie (1822),
Isis, 564. — Fuligula nyroca (Steph.), Shaw (1824), Gen. ZooL, XII, 201. — Fuligula
leucophthàlma, Gould (1832-37), B. of Eur., pl. 3 6 8H - Nyroca leucophthalma, Gr.
(1846), Cat. Hodgs. Coll. 147. — Fuligula nyroca, Blyth (1849), Cat. 306, n° 1,789.
— Schleg. (1866), Mus. des P. B., Anseres, 30. — Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eur.,
2e éd., II, 540 (excl. syn.). 1§ A. Dav. (1871), N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat.
n° 454. — Fuligula leucophthalma, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 70. — Nyroca
ferruginea, Dress. (1876), Ibis, 421.
Le Canard Nyroca ou Fuligule à iris blanc se distingue nom
seulement, comme son nom l’indique, par la couleur blanche de
ses yeux, mais encore par la teinte marron de sa tête et de son
cou et la tache blanche qu’il porte sur le menton. Il voyage du
nord de l’Europe et de l’Asie jusqu’à l’Afrique septentrionale et
au Népaul, et vient en assez grand nombre passer l’hiver dans
l’empire chinois. Au printemps, il est commun sur les lacs et les
cours d’eau de la province de Pékin ; aussi sommes-nous étonnés
que M. Swinhoe ne fasse pas mention de cette espèce dans sa
liste des oiseaux de la Chine.
729. I f u LIX MARILA
Anas marila, L. (1766), S. N., I, 509. — Le Millouinan, Buff. (1770), Pl. Enl. 1,002.
|H A;nas frenata, Sparm. (1786-89), Mus. Carls., pl. 38.V— Anas marila, Gm. (1788),
S. N., I, 509. — Tem. (1820), Man. d’orn., 2a éd., II, 865. ^ F uligulamarila (Steph.),
Shaw (1824|i Gen. Zool,, XII, 198. — Gould (1832-37), B. of Eur., pl. 371. — Eyt.
(1838), Mon. Anal., 156. — Aud*, (1813), B. Amer., VI, 355, pl. 498. — Gr. (1846),
Cat. Hodgs. Coll. 147.^ Blyth (1849), Cat. 306, n° 1,787.— Anas marila, Midd.
(185$)ji Si6. Reis., II, 238. — F ulix marila, Swinh. (1861), Ibis, 345. — Anas marila,
Radde (1863), Reis, in S. O. Sib., II, 37öE- Fuligula marila, Jerd. (1864), B. of Ind.,
II, 814. — Schleg. (1866), Mus. des P. B., Anseres, 26. — Degl. et Gerbe>(1867),
Ornilh. eur., 2» éd., II, 536. — Anas marila, Przew. (1867-69), Voy., n® 210..— P latypus
marila, Dyb. (1868), J. f. Orn,, 339. — F ulix marila, Swinh.. (1871), P. Z. S.,