
202. — AMPELIS PHOEA'ICOPTERA (PL 74)
Bombycivora phoenicoptera, Tem. et Sclil. (1850), Faun. Jap. Aves, 84 et pi. 44.
— Ampelis phoenicoptera, Swinh. (1862), Iàis, 365. — Bombycilla phoenicoptera,
Rad d e (1862), Reis. in S. O., Sib., II, 201, pi. 6, f. 1. — Ampelis phoekicopteba,
Swinh. (1871), P. Z. S., 374. — Bombycilla phoenicoptera, Dyb. (1875), J. f. O., 245.
— Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 164.
Dimensions. Long, totale, 0m,18; queue, 0m,0a ; aile fermée, 0m, 11 ;
tarse, 0m,01S ; doigt postérieur, O1",014 ; ongle de ce doigt, 0m,006 ; huppe
du sommet de la tête, 0m,03.
Couleurs. Iris rouge; bec noirâtre ; pattes et ongles noirs..-—Plumage
semblable en général à celui de l’espèce précédente, arec la raie noire des
yeux s’étendant jusqu’à la nuque et embrassant quelques-unes des plumes
de la nuque, les couvertures moyennes des ailes terminées par une bordure
d’un rouge pourpre, les grandes couvertures des ailes dépourvues de bordure
blanche, les rémiges noires, lisérées de gris cendré, et ornées d’une
tache blanche à l’extrémité, les pennes secondaires de la même teinte; avec
une tache rouge à la pointe, mais n’offrant pas de palettes cornées comme
dans l’espèce précédente, la queue terminée par une bande rouge, et lés
sous-caudales d’un rouge assez vif, et non d’une teinte marron comme dans
le Jaseur de nos pays. — Dans les jeunes individus, il n’y a point de tache
rouge à l’extrémité des rémiges, la bordure écarlate des rectrices, est à
peine indiquée, et les soùs-caudales sont d’un rouge beaucoup plus pâle.
Ces jaseurs qui ont été signalés pour la première fois au
Japon, et qui ont les mêmes moeurs que notre Jaseur de Bohême,
visitent la Sibérie orientale, le nord de la Chiné et l’île de For-
mose, mais toujours en petit nombre; et sur dix années que j’ai
passées dans le pays, il n’y en a que deux où j’ai réussi à me
procurer à Pékin quelques-uns de ces oiseaux.
ORIOLIDÉS
Les ornithologistes rangent dans cette famille une cinquantaine
d’espèces répandues dans l’Aneien-Monde et en Australie.
203. — O R IO L U S C O C I I IN C H IN É N S I S
Oriolus cociiinsinensis, Briss. (1760), Orn., II, 326, n° 59, pl. 33, f. 1. — Le Cou-
liavah de la Cochinchine, Buff. (1770), PI. Enl. 570. — Oriolus chinensis, Bodd.
(1783,) Tabl. des Pl. Enl. de Daub., 34. — Oriolus ciiikensis, Cm. (1788), S. N., 380.
— Oriolus indicus, Gr. et Hardw. (1830-34), l l l . O rn . , pl. 15. — J e rd . (1863), B . o f
Ind., II, 109. — Oriolus cociiinchinensis, var. Indica, Schr. (1860), Vôg. d. Am. I-,
3 4 6 . __Radde (1862), Rets, in S. O. Sib., 230. — Oriolus ciiinensib, Swinh. (1860),
Ibis, 57, et (1871), P. Z. S., 374. — Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 164..
Dimensions. Long, totale, 0m,25 ; queue, 0m,10; aile fermée, 0m,16;
tarse, 0m,03 ; bec, 0m,033 à partir du front.
Couleurs. Iris rouge ; bec rose ; pattes bleuâtres. — Plumage jaune,
avec un trait noir allant à travers les yeux, de la base du bec à la nuque,
la queue noire, ornée de taches terminales jaunes beaucoup plus développées
sur les rectrices externes que sur les rectrices médianes, les
rémiges noires marquées de jaune à la pointe, les pennes secondaires
lisérées de jaune pâle, les pennes tertiaires d’un jaune tirant au verdâtre
sur les barbes externes et une partie des barbes internes, les grandes
couvertures largement tachées de jaune à l’extrémité. — La femelle adulte,
toujours de taille un peu plus forte que le mâle, ressemble beaucoup à
ce dernier par les teintes de son plumage, mais a le dos teint de verdâtre*,
enfin1les jeunes sont revêtus d’une livrée verdâtre en dessus, et
blanchâtre, rayée de noir, en dessous, et n’offrent point sur les côtés de
la tête et sur la nuque la tache noire en croissant que l’on remarque chez
les adultes.
Ce magnifique loriot se trouve en été dans la Sibérie orientale
et dans toutes les parties de la Chine, sauf sur les hautes
montagnes. Il niche communément dans la grande plaine de
Pékin, sur les arbres élevés, au milieu des villages ou dans le
voisinage des sépultures. Par ses moeurs et par son chant, il
rappelle beaucoup notre loriot d’Europe. A Pékin, son arrivée
coïncide avec la maturité des mûres ; on le voit alors s’aventurer
jusque dans l’intérieur de la capitale. Dans les premiers jours
de septembre^ il émigre vers lé sud de la Chine, la Cochinchine
et l’Inde orientale. M. R.-W. Ramsay l’a rencontrée en Birmanie
et MM. Holdsworth et Layard le citent comme un des
oiseaux communs de l’île de Ceylan.
204. — l’SAROPHOLüS a r d e n s
P saropiiolus ardens, Swinh. (1862), Ibis, 363, pl. 13, et (1871), P. Z. S ., 374.—
Gould (1871), B. of. As., livr. XXIII, pl.
Dimensions- Long, totale, 0m,2K ; queue, 0m,16; aile, Om,l l; tarse,
0ra,033 ; bec à partir du front, 0ln,022.
Couleurs. Iris roux; bec et pattes bleuâtres. — Plumage d’Un
rouge Cramoisi, avec la tête, le cou et les ailes noirs. — Les femelles et
les-jeunes ont le dessus du corps d’un rouge brunâtre et le dessous
blanchâtre, rayé de noir, avec le croupion et la face inférieure de la queue
rougeâtres.