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374. — Swinh. (1863), Ibis, 377. — Dyb. (1868), J. f . O., 335|§- Swinh. (1870), Ibis
354. — (1871), P. Z. S., 388. — (1874), Ibis, 161. — (1875), ibicl., 450. — Tacz. (1876),’
Bull. Soc. zool. Fr., I, 176.
Dimensions. Long, totale, 0m,15b; queue, 0m,06S; aile, 0m,075 ; tarse
0m,018 ; bec, 0m,009 à partir du front.
Couleurs. Iris d’un brun châtain; bec brun, avec la pointe noirâtre et
la mandibule inférieure blanchâtre ; pattes couleur de chair. — Tête, cou et
partie supérieure de la poitrine d’un cendré verdâtre, avec les lores, les
côtés du bec et le menton noirs, et quelques petites taches noires figurant
des sortes de moustaches ; dessous du corps d’un jaune pâle, avec les flancs
ornés de flammèches brunes ; plumes du dos et couvertures des ailes brunes,
bordées de roux et de gris cendré ; croupion d’un gris olivâtre ; penn.es des
ailes et de la queue brunes, bordées ' de brun olive ou de roux ; les deux
rectrices. externes en grande partie blanches. — En hiver, le mâle a le dessus
de la tête nuancé de roux. Chez la femelle, le dessus de la tête et la nuque
sont d’une teinte olivâtre mélangée de brun marron, le devant du cou est
jaune tacheté de hrun, et le ventre, d’un jaune moins pur que chez le mâle,
offre sur le milieu une teinte blanchâtre ; en outre, une large raie jaunâtre,
formant moustache de chaque côté, s’unit â la raie sourcilière en arrière de
l’oreille, dont les couvertures sont nuancées d’olive, de brun et de gris.
9i H
LUI n;
Ce bruant aux couleurs pâles est très-commun dans les provinces
centrales de la Chine pendant l’hiver. Son passage à
Pékin a lieu à la fin d’avril et au commencement de mai, époque
à laquelle, venant de l’Inde, il regagne la Sibérie orientale, sa
véritable patrie. Quelques couples de cette espèce s’arrêtent
cependant pour nicher dans les montagnes du Céleste-Empire.
M. S winhoe, qui avait d’abord confondu V Emberiza spodoce-
phala avec Y Emberiza personata (T. et Schl.) du Japon, s’est
décidé plus tard à considérer ces deux formes comme distinctes ;
il existe en effet entre le plumage de ces deux bruants quelques
différences qui ont été constatées également par M. Tacza-
nowski.
476.H- EMBERIZA SUEPHURATA
Emberiza sulphurata, Tem. e t Schleg. (1850), Faun. Jap. Anes, 100, pl. 6Q. —
Bp. (1850), Consp. A v . , I, 464. — Euspizâ sulphdrata, Swinh. (1860), Ibis, 359. —
(1861), ibid., 46 et 334B§|l863), P. Z. S . , 300.— E uspizâ sulphurata, Swinh. (1863),
Ibis, 378. — (1871), P. Z. S., 388. — (1875), Ibis, 451.
Dimensions. Long, totale, 0m,f3; queue, 0m,055; aile, 0m,07; tarse,
0m,02 ; bec, 0m,009 à partir du front.
Couleurs- Bec brunâtre, avec les bords et la mandibule inférieure grisâtres;
pattes d’un brun clair. — Parties supérieures du corps d’une teinte
verdâtre, plus prononcée sur le devant de la tête, et interrompue sur le dos
par des marques longitudinales brunes, bordées de roussâtre; parties inférieures
d’un jaune soufre, lavé de verdâtre sur les côtés de la poitrine et de
l’abdomen et orné de quelques flammèches brunes sur les flancs ; couvertures
des ailes d’un brun foncé, largement bordées de blanc et de roux; pennes
primaires et secondaires d’un brun plus clair, bordées de brun roux ;
rectrices d’une teinte analogue ; les quatre externes en partie blanches.
Ce bruant, qui se trouve au Japon pendant l’été, vient passer
l’hiver dans le midi de la Chine. Je ne l’ai jamais rencontré ni
dans le nord ni dans l’ouest du Céleste-Empire, et les voyageurs
russes ne l’ont point signalé dans la Sibérie orientale.
477. — EUSPIZA RUTILA
Emberiza rutila, Pall. (1776), Reis., III, 698, n» 23.' — Gm. (1788), S. N., I,
872. — Pal!.p 11811-31), Zoogr., II, 53, pl. 51. — T e m . e t Schl. (1850),' Faun. Jap.,
pl. 56 B. — Euspizâ rutila, Bp. (iSbmêConsp. Av., I, 469. — Emberiza rutila, Midd.
(1853),-Sib. Reis., II, 141. — Schrenck (1860), VSg. d. Am. L., 280. jÉSwinh. (1861),
Ibis, 334 et 410. — (1862), P. Z. S., 318. — Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 168.
— Euspizâ rutila, Swinh. (1863), P. Z. S., 300. H Dyb. (1868), J. f . O., 335. —
Swinh. (1871), B. Z. S., 387. - Dyb., J. f . O. (1873), 90, et (1874), 335:i ^ Tacz.
(1876), Bull.,Soc. zool. Fr., I, 179.
Dimensions. Long, totale, 0m,14o; queue, 0m,06 ; aile, 0m,08; tarse,
0m,019; bec, 0n,0tl à partir du front.
Couleurs. Iris brun roux; bec brun ; pattes grises. — Parties supérieures,
gorge et haut de la poitrine d’un roux vif; reste des parties inférieures
d’un jaune de primevère, avec les flancs lavés d’olivâtre et marqués de quelques
flammèches brunes ; rectrices brunes ; pennes alaires de la même teinte;
les primaires lisérées de gris, les secondaires d’olive et les tertiaires ayant
toute leur moitié externe d’un brun marronH- Chez la femelle, le croupion,
la nuque et les petites couvertures alaires sont nuancés de roux, le reste des
parties supérieures est mélangé de brun marron, une raie d’un gris sale s’étend
au-dessus de l’oeil, la gorge est grise et encadrée de petites taches brunes
et rousses, enfin la poitrine et le ventre sont de couleur jaune, avec les
flancs et les sous-caudales marqués de flammèches d’un brun olivâtre.
Le Bruant rouge habite pendant une partie de l’année le
Japon et la Sibérie orientale : dans cette dernière contrée, il est
cependant beaucoup plus rare que l’espèce, suivante, Euspizâ
auréola. Pendant l’hiver, il se retire dans la Chine méridionale,
et se tient d’ordinaire dans les taillis et les roseaux. Il passe,à
Pékin deux fois par an : en automne en petit nombre et au