
Je ne sais trop que penser de la valeur de cette espèce ; tout ce
que je puis dire, c’est que j’ai capturé plusieurs fois en hiver
des Hochequeues que j’ai prises pour des Motacilla alboïdes et
chez lesquelles la teinte blanche du front était parsemee de
plumes noires, jusqu’au bec.
436. -McALOBATES MELANOPE
Motacilla melanope, Pâli. (1776), Reis., III, 696, n» 16. - (1811-31), Zoogr., I,
500, n° 135. — Motacilla bistrigata, Raffles (1821), Trans. Linn. Soc., XIII, 313Kr-
Motacilla xanthoschistus (Hodgs.), Gr. (1844), Zool. .Mise., 83. — Pallenura
javensis, Bp. (1850), Consp., I, 250. — Calobates sulphurea (Bechst.)', Jerd. (1863),
B. of lnd., II, 220. — Calobates melanope, Swinh. (1871), P■ Z. S., 364, n° 202,. —
Motacilla sulphdrea, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 67. Motacilla melakope,
Wald. (1875), Trans. zool. Soc., IX, part. 2, p. 196, n° 115. — Dress. .(1870;, Ibis,
177. — P allenura sulphurea, Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 150. Calobates
melanope, Przew. (1877), Ornith. Mise., VI, 193, B. ofMong., sp. 98..
Dimensions. Long, totale, 0m,19S ; queue, 0n,,0!); aile, 0m,085; tarse,
0m,022; pouce, 0m,013, l’ongle seul mesurant 0m,008. (Mâle tué au printemps
à Pékin.)
Le Calobates-melanope ressemble exactement à notre Calobates
boamla, mais a toujours la queue plus courte. Il représente
l’espèce européenne dans tout l’extrême Orient, aux Philippines^
à Java, dans l’Inde, en Mongolie, en Chine et dans la
Sibérie orientale; il a les mêmes moeurs que la Hochequeue
boarule et fréquente comme cette dernière le bord des ruisseaux
et des rivières.
437. — BUDYTES FLAVUS
Motacilla flava, L. (1766), S. N., I, 331. - La Bergeronnette de printemps,
Buff. (1770), PI. Enl. 674., f. 2. - ■ Motacilla flaveola, Pall. (181.1-31), /o o ÿ r., i,
501. - Budîtes flava, Bp. (1838), B. ofEur., 18. — Motacilla flava, Midâv (1853),
Sib. Reis., II, 168. B ScRrenck (1860), Y&g. des Am. L„ 345. — Budvtes flavus,
Swinh. (1860), Ibis, 55. - '(1861), ibid., 36, 333, 411. - Radde (1863), Reis. m S. U.
Sib., II, 315. — Budytes flaja, Degl. et Gerbe (1867), Orn.'eur., 2® é d . , I , 37b.
Dyb. (1868), J. f . O., j lM H Budytes flavus, Swinh. H H H Z. S., 364
Budytes flava, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 67. — Motacilla flava, Dress. (181b),
Ibis, 178. — Budytes flavus, Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 150.
La Bergeronnette printanière est commune en Chine depuis
le printemps jusqu’à la fin de l’automne ; jé l’ai trouvée paili-
culièrement abondante en été dans la Mongolie, où elle niche
dans les herbes. En Orient comme dans notre pays, cette espèce
se plaît dans le voisinage du bétail, et, quand vient l’automne,
se répand en bandes plus ou moins nombreuses dans les champs
fraîchement labourés. Le mâle de cette espèce, en plumage
d été, se distingue du mâle de l’espèce suivante par une longue
raie sourcilière ornant le côté de sa tête, qui est d’ailleurs colorée
d’une manière différente, et par la teinte jaune de la partie
supérieure de sa gorge.
438. -IjBUDYTES TAÏVANUS
Budytes Ravi (?), Swinh. (1862), / « s, 260, et (1863); ibid., 309. - Budytes
melanotis, Swinh. (1864), Ibis, 422. — Budytes taïvana, Swinh. (1866) Ibis 138 9
Budytes taïvanus, Swinh. (1870), ibid., 346. — (1871), P. Z. S . , 364. - Tacz’. (1876V
Bull. Soc. zool. Fr., I, 1,51. v />
Description. Dimensions du Budytes Rayi de l’Europe occidentale;
plumage un peu plus sombre que dans cette dernière espèce, avec les
plumes auriculaires d’un brun olive foncé.
Cet oiseau a été rencontré par M. Swinhoe dans les grandes
îles de Ilaïnan et de Formose et même sur le littoral du Fokien,
et par M. Dybowski dans la Sibérie orientale ; il aurait été trouvé
également, dit-on, dans la région du Trans-Baïkal et à Singapore,
et représenterait dans cette partie de l’Orient la race Budytes Rayi
qui vit non-seulement à l’autre extrémité de l’Ancien-Continent
et dans l’Afrique occidentale, mais encore, suivant M. Dresser,
dans le Turkestan.
Le Budytes taïvanus se distingue du Budytes flavus par sa
tète de couleur verte (et non d’un gris cendré clair),, ainsi que
par ses sourcils et sa gorge jaunes ; il se trouve en toutes saisons
à Formose, mais quelques individus de cette espèce paraissent
émigrer sur le continent, car, parmi les nombreuses Bergeronnettes
printanières que j ’ai prises à Pékin, j ’en ai vu deux qui
offraient précisément les couleurs du Budytes taïvanus.
439B- BUDYTES CINEBEOCAPILLUS
Motacilla ginereocapilla, Savi (1831), Omit. T ose., III. 216. — Budytes cine-
Rëocapilla, Bp. (1838), B . of S u r . , 1 9 .- Fttun. l i a i . , I, p l. 31, f. 2. - Budytes
cdiereocapillüs, Sw in h - (1863b I b h ’ 94. — (1862), P. Z. S . , 317. - Budytes cine-"
1 CAPILLA, Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eu ro p2e éd., I, p. 379. — Budytes
cinereocapillus, Swiub. (1870)', Ibis, 346. — (1871), P. Z. S . , 364. — Tacz. (1876),