
D im e n s i o n s . (Femelle.) Long, totale, 0">,15; queue, 0™,07; aile, 0™,072;
tarse, 0m,02î; bec, 0m,01 ; hauteur du bec, O1",008; largeur, 0m,007.
C o u l e u r s . Iris noirâtre ; bec brunâtre, avec la mandibule inférieure jaunâtre;
pattes grises. — Plumes du vertex et de la nuque d’un brun olive, largement
marquées au centre de brun foncé; plumes du dos d’une teinte analogue,
avec çà et là quelques taches blanches ou roussâtres sur le bord;
plumes du croupion semblables à celles de la nuque; une raie sourcilière
d’un blanc jaunâtre n’arrivant pas jusqu’au front; parties inférieures d’un
blanc jaunâtre, passant au roux sur la poitrine et l’abdomen, avec des raies
brunes fort larges sur la gorge et sur les flancs,, plus étroites sur le milieu
du ventre, et à peu près nulles sur les sous-caudales; rémiges etrectrices
brunes; pennes secondaires et tertiaires bordées de blanc jaunâtre.
Un couple de ces oiseaux, ayant tous deux les mêmes couleurs
grisâtres, était, le 2 0 avril, établi pour nicher au fond d’une
haute vallée de Moupin ; le seul individu que je réussis à tuer,
et que je déposai plus tard dans les galeries du Muséum, était
malheureusement trop endommagé par le plomb pour qu’il fût
possible de reconnaître son sexe ; mais en tous cas, que ce soit
une femelle ou un mâle ayant repris la livrée de femelle, ce
spécimen se distingue nettement de tous les autres roselins de
la Chine et même de la femelle du Prop. davidianus à laquelle
il ressemble quelque peu.
512. — P R O P A S S E R V IN A C E U S (PL 96)
Carpodacus vîkaceüs, J. Verr. (1870), N. Arch. du Mus., Bull. VI, 39. - (1871),
ibid., VII, 61. — (1872), ibid., VIII, pl. 4.
D im e n s i o n s . Long, totale, 0m,15; queue, 0” ,056; afle, 0“ ,073; tarse,
0m,019; bec, 0 m,01 ; hauteur du bec, 0m,008; largeur, 0m,008.
C o u l e u r s . Iris d’un châtain roussâtre; bec brun; pattes d’un gris rous-
sâtre. — Plumage en majeure partie d’un rouge lie de vin ou pourpré, plus
foncé sur le dos, le cou et la poitrine, plus vif sur la tête, le croupion et les
sus-caudales; une large et longue raie sourcilière d’un blanc rosé et lustre
partant de chaque côté du front ; une strie brune sur chacune des plumes de
l’abdomen ; queue et ailes brunes, avec une tache rose vers le bout des deux
dernières rémiges. —( La femelle a le dessus du corps d’un brun olive sombre
et le dessous d’un jaune d’ocre sale, avec une raie brune au centre de
chaque plume. Elle ressemble assez à la femelle du Propasser Mwardsn, mais
s’en distingue toujours : 1° par une taille moindre; 2 ° par des teintes plus
uniformes; 3° par des taches brunes plus petites et plus nombreuses sur a
région dorsale.
Ce beau roselin, qui par l’ensemble de son plumage rappelle
le Procarduelis nipalensis, se trouve en toutes saisons, mais en
petit nombre, dans les montagnes boisées du Setchuan occidental.
Je n’ai pu me procurer que deux spécimens de cette
autre espèce nouvelle qui, comme les deux précédentes, vit plutôt
dans les buissons que dans les forêts, se nourrissant de bourgeons
et de toute sorte de petits fruits, et qui s’enfuit à l’approche
de l’homme en faisant entendre un cri de rappel plaintif
et d’un timbre argentin.
513. — TROPASSER TUIIRA
Carpodacus tïïdra, Bp. el Schl, (1850), Mon. Lox., pl. 23. — Bp. (1850), Consp.
Av., I, 531. — Propasser thura, Moore (1855), P. Z. S., 215. — Jerd. 11863) B of
Ind., II, 400. ' '
Dimensions. Long, totale, 0m,183; queue, 0m,083; aile, 0m,085; tarse,
O”,023; bec, 0m,011 ; hauteur du bec, 0m,008/'largeur,; 0m,007.
Couleurs. Iris brun châtain; bec et ongles bruns; tarses gris; doigts
brunâtres. — Vertex, nuque et dos d’un brun roux, avec le centre des plumes
largement marqué de brun foncé ; plumes frontales et sourcilières d’un
blanc rosé, soyeux et argenté; lores d’un rouge carmin vif; plumes des yeux
d’un rose un peu moins vif; gorge rose, avec quelques plumes d’un blanc
argenté; poitrine, flancs, croupion, sus-caudales et sous-caudales d’un rose
assez vif, avec une'raie brune sur la tige de chaque plume; milieu du ventre
blanc, rayé de brun; rémiges et rectrices brunes; pennes secondaires largement
bordées de blanc roussâtre. — La femelle a le dessus du corps d’un
brun verdâtre, et le dessous d’une teinte olivâtre, passant au jaunâtre sur le
milieu de l’abdomen, avec toutes les plumes marquées de brun sur la ligne
médiane. Elle diffère de la femelle du Propasser Edivardsü : 1° par une taille
plus forte ; 2 ° par les teintes grisâtres de sa face et les raies plus foncées de
son dos; 3° par l’absence presque complète de raies brunes sur le milieu de
son abdomen.
Le Propasser thura, signalé d’abord dans leNépaul, se trouve
aussi dans les grandes montagnes de la Chine occidentale ; mais
il y est si rare qu’en quinze mois de séjour je n’ai pu m’en procurer
qu’un seul couple, en été et à environ 4 , 0 0 0 mètres d’altitude.
514. — URAGUS SIBIRICUS
Loti a sibirica, Pall. (1776), Reis., III, app. 711, n° 24, pl. 28. — Gm. (1788)
A., I, 57..— P ïrrhola caudata, Pall. (1811-31), Zoogr., II, 10, pl. 37. — Uragus