
qui est d’un gris brunâtre ou noirâtre en été, par son bec de
couleur foncée, avec la pointe orangée, et par ses pattes d’un
rouge tirant plus ou moins vers le brun. Très-commun en été
dans le nord de l’Europe, il passe en Belgique, en Hollande,
en Allemagne, en France, en Italie, et visite en hiver l’Algérie,
l’Inde, le Turkestan; pendant la saison chaude, on le voit dans
la Sibéi’ie orientale, le Japon, la Chine et la Mongolie où je
l’ai rencontré assez fréquemment ; M. Swinhoe l’a trouvé également
aux environs de Canton.
6 6 5 ^ S t ° t a n u s c a l i d r i s
T otakus striatus et T. kævius, Briss. (1760), Ornith., V, 190 et 200. — Scolopax
calidris, L. (1766), S. Nat., I, 245. — Le Chevalier rayé et le Chevalier gambette,
Buff. (1770), PL Enl. 827 et 845. — Scolopax calidris, Trihga gambetta et T. striata,
Gm. (1788), S. N., I, 664, 671 et 672. — Totakus calidris, Bechst. fl80;â| Naturg.
Deutsch., IV, 216. — Limosa calidris, P ail. (1811), Zoogr., II, 182. — Totakus calidris,
Tem. (1820), Man. d’orn., 2« éd., II, 643. — Gambetta calidris, Kaup (1829).
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Cat. 266, n° 1,582. — Midd. (1853)^Sib. Reisn II, 215. — Gambetta calidris, Bp.
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Bull. Soc. zool. Fr., I, 251.
Le Chevalier gambette, aux pattes d’un rouge vermillon, au
bec noir à l’extrémité et rouge dans sa portion basilaire, se
reproduit dans les régions froides de l’Ancien-Continent et
s’avance dans ses migrations d’une part jusque dans l’Afrique
équatoriale, de l’autre jusqu’aux Philippines, à Ceylan et aux
îles Andaman. Il se montre en troupes nombreuses dans l’Inde
pendant l’hiver, et n’est pas moins commun en Chine que dans
nos contrées aux deux époques des passages. On peut même
dire que de tous les chevaliers c’est l’espèce la plus répandue
dans l’empire chinois, en même temps que la moins méfiante
et la plus sociable.
666®- TOTANUS GLAREOLA
T rikga GLAREOLA, L . (1766), S . N ., I , 250. ô îG i n . (1788), S i N ., I, 677. — T bihga
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du Mus,, Buil. VII, Cat. n° 387. — Swinh«1871), P. Z. S., 406, et (1874), Ibis, 163.
— Wald. (1875), Trans. zool. Soc., IX, part. 2, p. 233. — Tacz. (1876), Buil. Soc.
zool. Fr., I, 251.
Le Cheval ier Sylvain est ainsi nommé en France parce qu’il
aime à courir au milieu des bruyères, qu’il se perche de temps
en temps sur les arbres et qu’il dépose parfois ses oeufs dans
des nids abandonnés, à une certaine hauteur au-dessus du sol.
Il voyagé depuis lé nord de l’Europe et de l’Asie jusqu’à la
pointe méridionale de l’Afrique, à la Malaisie et aux Philippines,
et est très-commun pendant l’hiver sur le continent
indien. Il passe en grand nombre à travers la Chine et s’arrête
souvent pour nicher dans les provinces septentrionales de
l’Empire, au bord des étangs et des rivières. Les chasseurs le
reconnaissent facilement à sa petite taille, à sa queue ornée de
nombreuses raies transversales, à son bec noir, taché de vert
à la base, et à ses pattes d’un jaune verdâtre.
667..% TOTAKUS OCHROPUS
Trikga ochropus, L. (17©), S. N., I, 25Ó, - r Le Bécasseau on Cul-Blanc, Buff.
(1770), Pl. Enl. 84|£S Trikga ochropus, Gm. (1788), S. N., I, 676. Al Pall. (1811),
Zoogr., II, 192. B Totakus ochropus, Tem. (1820), Man, d’orn., 2® éd ., II, 6öl5;S
Totakus leucurus, Gr. e t Hardw. (1830-34), Hl. Ind. Zool., II, pl. 51, f. 1. — Totanus
ochropus, ê o n ld (1832), B. of Eur., pl. 315, f. 1. A Gr. (1846), Cat. Hodgs. Coll.
139. — Actitis ochropus, B ly th (1849), Cat 267, n° 1,584. — Totakus ochropus,
Midd. (1853jBS!é. Reis., II, 215,— Helodromos ochropus et H. leucurus, Bp. (1856),
Compt. rend. Ac. Sc., XLIII, Tabl. des Éch., n08 2 42 e t 243.— Schr. (.1860), Vög. iI.
Am. L., 416,— Swinh. (1860), Ibis, 66. —Radde (1863), Reis. in S. O..Sib., II, 330.
- - Schl. (1864), Mus. des P. /I.. Scolop., 70. — Actitis ochropus, Jerd. (1864), B. of
Ind., II, G9S. Totakus ochropus, Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eur., 2® éd., II, 235.
— Przew. '(1867-6% Voy., n® 158-BT A. Dav. (1871), N. Arch. du Mus., Buil. VJI
Cat. n° 389. — Swinh. (1871), P. Z. S., 4 0 6 . Dyb. (1873), J. f. Om., 102. —
Swinh.||l875):, Ibis, 453. — Tacz. (1876), Buil. Soc. zool. Fr., I, 251.