
qui appartiennent certainement tous à la même espèce, il y en
a trois qui ont une grande tache blanche sur la gorge, et deux qui
n’ont qu’une trace de blanc, et les autres étant intermédiaires.
Sur cinq femelles, il y en a une qui porte une grande tache blanche,
trois qui n’ont que de petites taches blanches et une qui
n’offre aucune trace de hlanc. Il paraît probable que la présence
ou l’absence de la tache blanche, sur laquelle Moore s’est appuyé
pour séparer le nigrogularis du schisticeps de Hodgson, dépend
essentiellement de la saison. » Peut-être cependant
M. Hume va-t-il trop loin; car, d’après les descriptions de Moore
et de Jerdon, la gorge du Ruticilla schisticeps ne serait pas seulement
marquée d’une tache blanche, elle serait entièrement blanche,
ce qui constituerait une différence assez notable avec le
Ruticilla nigrogularis typique, et même avec les spécimens
envoyés par M. Desgodins des frontières du Tibet. Comme le
Ruticilla schisticeps, du reste, le Ruticilla nigrogularis a été
trouvé d’abord dans le Népaul.
581 bis. - l l T H A G I N I S C R U E N T U S
P hasianus cruentus, Hardw. (1821), Trans. L. Soc., XIII, 237.— P erdix cruen-
tatüs, Tem. (1838), Pl. Col. 332.B-I thagikis cruentus, Gr. (1846), Cat. Hodys. Coll.,
126. — Blyth (1849), Cat. 241, n° 1455. — Gould (1851), B. of As., livr. lïl, pl. —
D.-G. Elliot (1871), Monog. of Phas., livr. IV, pl.
h'Ithaginis cruentus n’était pas au nombre des oiseaux qui
ont été envoyés au Muséum par M. Desgodins ; nous croyons
néanmoins devoir comprendre cette espèce himalayenne dans
notre Faune ornithologique de la Chine, l’un de nous en ayant
vu un spécimen en mauvais état dans une collection qui a été
formée à Yer-ka-lo par le même missionnaire et qui se trouvait
dernièrement entre les mains d’un professeur de l’Université
catholique de Paris.
FIN
ERRATA ET ADDENDA
Page 5, ligne 4. Au lieu de Tenasserin, lisez Tenasserim.
— 19, il0 27. Buteo hemilasius. — Ajoutez le renvoi (Pl. 9), l’oiseau figuré
Pl. 9 étant bien, comme l’indique la légende, le Buteo hemilasius.
— 29, n° 42. Supprimez le renvoi (Pl. 9)i4- :.
— 73, n° 119. Eurystomus orientalis. — D’après M. D.-G. Elliot, l’Eurystome
qui se rencontre en Chine serait l’espèce papouane qu’il a
décrite sous le nom A'Eurystomus waigiouensis (Ibis, 1871,
p. 203) et non Y Eurystomus orientalis de l’Inde.
— 109, n° 168. Buchajiga Mouhoti. — D’après M. Sharpe (Cat. of B., 1877, III,
Coliomorph., p. 250), cette espèce . est identique à YEdolius
cineraceus, Horsf. (Trans. L. Soc., XIII, 145), de Java.
— 127, ligne 3. Au lieu de : les Alpes et la Sibérie, lisez : les Alpes de la
Sibérie.
— 132, n° 203. Oriolus cochinchinensis.—Remplacez ce nom par celui d'Oriolus
diffusus (Sharpe, Cat. of B., 1877, III, 197) et supprimez de
la synonymie de cette espèce : Oriolus cochinchinensis, Bris-
son, — le Couliavan de la Cochinchine, Buffon, — Oriolus
chinensis, Boddaert, — Oriolus chinensis, Gmelin (S. N., 383,
nec 380), Brisson, Buffon, Boddaert et Gmelin ayant sans
doute fait allusion à un oiseau différent (voy. Sharpe, loc.
cit., 203), originaire des Philippines et n’offrant pas de miroir
sur les ailes.
— 144, n° 225. Au lieu de Pitta moluccensis, lisez Pitta nympha ; supprimez de
la synonymie : Turdus moluccensis, Müll. — Pitta cyanoptera,
Temm., et Pitta moluccensis, T. et Schl.
■ — 145, ligne 3. Au lieu de : Cette espèce qui, en dépit de son nom, ne paraît
pas se trouver aux Moluques, habite l’Arracan, le Tenasserim,
la presqu’île de Malacca, et s’égare jusqu’au Japon
(Corée); elle a été rencontrée deux ou trois fois dans les provinces
méridionales de la Chine.... lisez : Cette espèce, qui
habite le Japon et la Corée, a été rencontrée deux ou trois
fois dans les provinces méridionales de la Chine.
M