
607. — SQUATAROLA HELVETICA
Thinga sqdatarola, L. (1758), S. N. , éd. 10, gen. 78, sp. 13. — Vanellus gri-
seds, V. VAR1DS et Y. BELVETICÜS, Briss. (1760), Ornith. , Y, 100, 103 et 106. — Le
Vanneau suisse, le Vanneau gris et le Vanneau varié, Buff. (1770), PL Enl. 853,854
et 923. — Tringa Helvetica, T. squatarola et T. Helvetica, Gm. (1788), S. IV., I
676 et 682. — Charadrius iiïpomelanus et Ch. pardella, Pali. (1811), Zoogr. , Il’
137, 142 et pl. 59. — Vanellus melahocaster, Bechet. (1869), Naturg. Deutsch.'VI,
356. — Charadrius apricarius, Wils. (1813), Am. Ornith., VII, '41, pl. 57,1. 4. J
Squatarola grisea, Leach (1816), Syst. Cat. M. and B., 29. — Vanellus helveticus,
Vieill. (1819), .N. Did. , XXXV, 215. — Squatarola varia, Boie (1822), Ibis, 358. -
Charadrius australis (Bp.), Gould (1848), B. of Aust., VI, pl. 12. — Charadrius sqdatarola,
Midd. (1853), Sib. Reis., II, 290. — Charadrius Wir. so ni, Licht. (185)), Nom.
Av,, 95. — Squatarola Helvetica, Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Sc.,XLIII, Tabl. des
Schass., n° 31. — Sehr. (1860), Vög. d. Am. L., 490.1 Swiali. (1860), Ibis, 63. —
Radde (1863), Reis, in S. O. Sib., Il,'320. — P luvialis varius, Schl. (1865), Mus.
P. B. , Cursoren, 53. — Dcgl. et Gerbe (1867), Ornith. cur., 2“ éd., II, 12S. — Squa-
tarola HELVETICA, Przcw. (1867), Voy. , u» 151. — Dyb. (1868), J. f . O., 3 3 7 .—
Swinh. (1871), P. Z. S., 403.— Elliott Coues (1S74), B. of N. W. Am., 448. — Wald.
(1875), Trans, tool. Soc., IX, part. 2, 226. — Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr.
I, 249.
Le Yanneau suisse, ou Pluvier argenté, ou Pluvier varié, niche
dans les régions arctiques des deux mondes et de là se répand, à
certaines saisons, non-seulement en Europe et dans l’Amérique
septentrionale, mais dans l’Asie centrale 'et méridionale et
jusqu’en Australie et en Tasmanie. Il passe en assez grand
nombre sur les côtes de la Chine, et séjournerait même, suivant
M. Swinhoe, pendant tout l’hiver, sur les. rivages méridionaux
de l’Empire. En automne, il est très-répandu au bord des
rivières et des étangs du Petchely, particulièrement aux environs
de Takou.
608. -- CHARADRIUS FULVUS
Charadrius fulvus, Gin. (1788), S. N.-, I, 687. — Charadrius pluvialis, Pali.
(1811), Zoogr, , II, 141. — Charadrius xanthocheilus, Wagl. (1827), Syst, Av. , Char.,
sp. 36. — Charadrius glaucopus, Forst, ed. Licht. (.1844), Descr. anim., 176. —
Charadrius fulvus, Gould (1848), B. of Aust. , livr. VI, pl. 13. — Charadrius lon-
gipes (Tem.), Bp. (1850), Rev. crit.-, 180.®- Charadrius auratHs ohientalis, Ten:. et
Schl. (1850), F. Jap. , 104, pl. 62. — Charadrius pluvialis, Midd. (1853), Sib. Reis.,
Il, 210. — Pluvialis longipes, P l. xanthocheilus (part.) et Pl . fulvus, Bp. (1856),
Compt. rend. Ac. Sc. , XLIII, Tabl. desÊch. , n os 36 à 39 inch — Charadrius pluvialis,
Sehr. (1860), Vög. cl, Am. L., 410. — Charadrius virginicus, Sw.. (1860), Ibis,
358. — Charadrius pluvialis, Swinh. (1862), Ibis, 307. — Badde (1S63), RéisTin
S. O. Sib., Il, 322. — Charadrius longipes, Swinh: (-18.63), Ibis, 4S4. — P luvialis
fulvus, Sclil. (1865), Mus. des P. B. , Cwsores, 50. — FinsCli. et Hartl. (1867),,,Orn.
Central Polyn., 188.—Charadrius fulvus, Przew. (1867-69), Voy. , n» 152. — Swinh.
(1871), P. Z. S., 403. — Salvador! (1874), Ann. del Mus. Civ. di St. Nat. di Sénova,
y, 3i4. — Elliott Coues (1874), B. ofN. W. Am., 449. — Wald. (1875), Tram: zool.
Soci, IX, part. 2, 226. S Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 247.
Dimensions. (Mâle tué en mai^Long. totale, 0m,24o; queue, 0m,06-;
aile, (PVeT; tarse, 0m,04; bec 0m,022.
Le Pluvier fauve ou Pluvier doré oriental ne diffère du
Pluvier doré d’Europe-que par sa taille un peu plus faible, ses
ailes plus courtes, ses pattes un peu plus longues et plus dénudées,
et par le nombrè un peu moins considérable des taches
jaunes qui parsèment les parties supérieures de son plumage. lia
du reste absolument les mêmes moeurs, les mêmes allures et la
même voix que l’espèce européenne, dont il constitue une simple
race, au même titre que le Charadrius virginicus de l’Amérique
septentrionale. Dans ses voyages d’Océanie en Sibérie, et vice
versa, le Charadrius fulvus traverse en vols innombrables la
Chine et la Mongolie ; souvent même il s’arrête pour nicher
dans cette dernière contrée, de même que le Yanneau vulgaire
et le Yanneau cendré.
609.H- ÆGIALITIS VEREDUS (PL 120)
Cursoriüsisabellinus (1820), Trans.iL. Soc.,XIII, 137 (nec Tem.). — Charadrius
veredus, Gould (1848*)., P. Z. S,, 38, et B. of Aust., VI, pl. 14.B Charadrius xanthocheilus,
Bp. (1856), Compt. rend. Àc. S c ., XLIII,- Tabl. des É c h ., n° 37 (part.,
nec Wagl.).— Blyth (1865), Ibis, 34.— Cirrepidesmus asiaticus, Gould (1865), Handb.
B. Austr., Il, 229. — Eudromias veredus, J.-E. Harting (1870),Tits, 209, pl. VI. —
Ægialitis veredus, Swinh. (1870), P. Z. S., 141 et 430. — Eudromias'veredus, Swinh.
(187t), ijid., 403'.
Dimensions. Long, totale, 0m,22 ; queue, 0m,06 ; aile, 0m,17 ; tarse,
0m,46 ; doigt médian, 0m,02 ; bec, grêle, 0m,021 à partir du front*.
Couleurs. Iris brun ; bec brun ; pattes blanchâtres. — Tête et cou d’un
blanc pur, avec une petite tache d’un brun grisâtre sur la nuque ; reste des
parties supérieures d’un brun terreux clair ; poitrine d’un roux fauve limité
inférieurement par une bande noire; reste des parties inférieures d’un
blanc pur ; rémiges brunes ; rectrices de la paire centrale d’un brun terreux;
rectrices latérales de la même teinte, avec l’extrémité blanche; rec-
tricês externes d’un blanc pur (mâle en été):
Ce pluvier aux pattes allongées, aux doigts courts et aux
formes élégantes, émigre de Mongolie en Australie et vice versa.
Dans ses voyages, il traverse la Chine, mais ne séjourne qu’acci