
Dimensions. Long, totale, 0m,24 ; queue, 0m,085 ; aile, 0m,13 ; tarse,
0“>,037 ; bec, 0m,019 à partir du front.
Couleurs. Iris brun ; bec brun foncé, avec les bords de la mandibule
inférieure jaunâtres ; pattes d’un jaune brunâtre. —Sommet de la tête et dos
d’un brun olivâtre ; couvertures des ailes et pennes secondaires en grande
partie de la même teinte ; rémiges et rectrices d’un brun grisâtre, ces dernières
marquées de blanc sur les barbes externes ; menton blanc, côtés et
partie antérieure du cou grisâtres ; côtés de la poitrine et flancs d’un gris
olivâtre ; milieu de la poitrine et du ventre blanchâtres ; grandes couvertures
inférieures de la queue grisâtres.
Cette grive, qui se distingue par l’absence de toute raie
sourcilière et par la présence de taches blanches à l’extrémité
des trois paires de rectrices latérales, vient passer l’été au Japon
et dans l’Amourland. En hiver, elle se trouve communément
dans le sud de la Chine et à Formose.
2 3 7 . TURDUS CHRYSOLAUS
Turdus chrysolaus, Tem. (1838), Pl. Col. 537. — Tem. e t Sclil. (1850), Faun.
Jap. Aues, 64, pl. 28. — Swinh. (1860), Ibù, 36, et (1871), P. Z. S., 367.
Dimensions. Long, totale, 0m,22; queue, 0m,08b ; aile, 0m,13o; tarse,
0m,032 ; bec, O1“,017 à partir du front.
Couleurs. Iris brun; bec et pieds d’un brun jaunâtre. — Parties supérieures
d’un brun jaunâtre, tirant parfois à l’olivâtre ou au roussâtre sur le
front ; lores, gorge et devant du cou d’un brun foncé ; poitrine et flancs d’un
brun orangé plus ou moins vif ; milieu de l’abdomen blanc ; couvertures
inférieures de la queue de la même teinte avec quelques taches.brunes ;
rémiges et rectrices brunes, les premières lisérées de grisâtre sur le bord
externe; couvertures inférieures de l’aile_nuancées de jaune et de brun
pâle. — Dans les jeunes, la gorge est rayée de brun sur les côtés, et les
teintes du plumage sont en général un peu plus claires. ~ •
Cette grive, qui diffère de la précédente par la couleur
cendrée de son cou et par le ton jaunâtre beaucoup plus vif de
ses flancs et de.sa poitrine, niche au Japon et s’avance en été
jusque dans le bassin de l’Amour. En hiver, elle est fort abondante
dans le midi de la Chine et dans les deux îles de Haïnan
et de Formose. D’après M. Swinhoe, ce serait même la seule
espèce du genre que l’on trouverait à Formose en livrée d’adulte,
à la fin de l’hiver. Le Turdus chrysolaus a été rencontré également
aux Philippines.
238. — T U R D U S O B S C U R U S
■ Tubdus obscuuus, Gm. (1788), S. N., 816, n° 48. — Tubdus pallens, Pall. (1811-3.1),
Zoogr., I, 457! — Tubdus iuacus v a r. pallidus, Naum. (1854), VSg. Deutsch., pl. 357.
— Plahesticüs obscubus, Bp. (1856), Cat. Parz., 5. — Tubdus palléns, Swinh. (1860),
Ibis, 56. — Tubdus davidianus, Milne-Edwards (1865), N. Arch. du Mus0 I, Bull. 26.
__T u b d u s f u s c a t us, ■ (part.) Degl. et Gcrb. (1867), Ovnith. E ut., I, 403. T u b d u s
obscurus, Swinh. (1871), P. Z. S., 367, et (1874), Ibis, 443. -Tacz||1876), Bull. Soc.
zool. Fr., I, 148. — Tubdus pallens, Przew. (1877), Omith. Mise., VI, 198, B. of
Mong., sp. 109.
Dimensions. Long, totale, 0m,23 ; queue, 0m,08 ; aile, 0m,125 ;-tarse,
0m,029 ; bec, 0m,016.à partir du front.
Couleurs. Iris d’un brun châtain; bec noirâtre,'avec la base de la mandibule
inférieure jaune ; pattes jaunâtreëj|jH Tête, gorge,' côtés et partie
supérieure du cou d’un gris cendré foncé, avec le vertex fortement nuancé
d’olive; une raie, sourcilière blanche et des’taches de la même couleur au
dessous de l’oeil, à la hase de la mandibule inférieure et sous le menton ; lores
noirs ; dos, croupion, face supérieure des ailes et de la queue d’une teinte
olive uniforme ; poitrine et flancs d’un jaune roux ; milieu du ventre blanc ;
sous-caudales blanches, tachetées de brun au centre ; rectrices latérales
marquées de blanc à l’extrémité, sur les barbes internes. S - La femelle a la
tête et le cou d’une teinte.olive et non d’un gris cendré comme le mâle; sa
gorge est blanche,.avec quelques taches brunes sur la ligne médiane. Les
jeunes individus ont, en automne, les couvertures alaires terminées de
blanc.
La Grive pâle est très-abondamment répandue dans toute
la Chine et en Mongolie, à l’époque du passage : elle se trouve
également au Japon et s’avance en été jusque dans l’Amourland.
En hiver, elle se retire aux Philippines et en Malaisie. MM. Finsch
et Hartlaub la signalent même aux îles Pelew. J’ai reçu de
Pinang quelques individus de cette, espèce qui ne diffèrent
nullement de ceux que j’ai tués à Pékin.
Le Turdus obscurus a les mêmes moeurs et, à très-peu près,
la même voix que notre Grive commune ; il niche sur les montagnes,
dans les bois, et ne descend pas volontiers dans la
plaine.
■ 239. — TURDUS NAUMANN1
Turdus Naumanni, Tem. (1820), Man. d'orn., I, 170; (1835), ibid., III, 96. —
Turdus dubius, Naum. (1854), Vbg. Deutsch., pl. 358. — T urdus fuscatus, Radde
(1863), Rets. in S. von Ost Sib. II, pl. 7 et 8, f. a, — Turdus Naumahni, Swinh. (1863),
Ibis, 277, et (1871), P. Z. S., 336. — Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., 1,147. — Przew.
(1787), Ovnith. Mise,, VI, 195, B. of Mong., sp. 105. .