
106.— C U C U LU S P O L IO C E P H A JL U S
Cuculus pouocephalüs, L a th . (1790), H. o fB ., III, 181. — Cücuuja himalayahüs,
Gould, Cent, of H. B., pl. 54 (Hép.). — Cücbhjs pouocephalüs, Swinh. (1871),
P. Z. S ., 395.
Dimensions. Long, totale, 0m,26 ; queue, 0m,14; aile, 0“ ,15.
Couleurs. Iris jaunâtre sale ; pattes jaunes ; bec brun, avec la base verdâtre.
— Plumage en dessus d’un cendré brunâtre, avec des reflets verts sur
le dos et les sus-caudales ; devant du cou d’un cendré pâle, avec une teinte
rousse vers la poitrine ; reste des parties inférieures blanc, avec des barres
noires étroites et distantes l’une de l’autre ; queue d’un brun foncé, avec des
taches blanches au milieu des pennes, s’étendant obliquement sur les barbes
internes ou restant isolées sur les bords de celles-ci ; sous-caudales blanches;
rémiges brunes, avec de nombreuses taches blanches. S L’oiseau, dans
son premier âge, a le dessus brun noir, chaque plume étant lisérée de blanc,
le dessous du corps zoné de blanc ; l’iris est brun. — Les quatre ou cinq
femelles adultes que j’ai eues à Moupin étaient toutes en plumage hépatique,
c’est-à-dire roux barré de brun en dessus) et blanc en dessous avec des bandes
brunes ; queue rousse, avec des taches blanches et des barres angulaires
noires.
Ce coucou qui passe l’hiver dans l’Inde se montre en assez
grand nombre pendant l’été dans la Chine méridionale. C’est, à
la fin de mai que j’ai commencé à l’entendre dans le Setchuan
occidental, et il a continué pendant deux mois à prodiguer son
chant fort curieux et complètement différent de celui du Coucou
vulgaire. Il chante aussi bien pendant la nuit que pendant le
jour, surtout quand le temps est orageux. Aussi les habitants de
Moupin, par imitation des six notes de son chant, le désignent-ils
sous le nom de Tien-téng-tchao-tchao-hé-tsao : ce qui veut dire :
Allume talampe et cherche tes puces. Cet oiseau n’a pas le naturel
sauvage et ne fuit pas à l’approche de l’homme; il continue
même à chanter tranquillement quand quelqu’un vient à passer
près de l’arbre sur lequel il est perché et dont il occupe de préférence
les branches inférieures.
CAPRIMULGIDÉS
Les auteurs systématiques comptent environ 130 espèces d’oiseaux
appartenant à la famille des Engoulevents; trois d’entre elles.ont été
observées en Chine.
107. t- CAPRIMULGUS JOTAKA
Caprtmulgus jotaka, T. et Schl. (1850), F. ƒ., 37, pl. 12. — Caprimulgus dytisci-
vorcs, Swinh. (1860), Ibis, 130. — Caprimdlgds jotaca,V. Schrenck (1860) Vôq d
Am. L., 2, 253. - Swinh. (1871), P. Z. S., 344. -T a c z . (1876), Bull. Soc. zool. Fr '
I, 132. ’
Dimensions. Long, totale, 0m,27; queue, 0m,13; aile, 0m,215, la première
rémige étant plus courte de 0m,015 que la deuxième et la troisième
qui sont égales-entre elles.
Couleurs. Iris brun ; bec et ongles noirâtres ; pattes roussâtres ; tarse •
emplumé. — Dessus du corps mélangé de brun, de gris et de roux, avec de
fines raies transversales ondulées et de larges taches longitudinales noires
feur la tête et le dos ; une large: bande grise autour de la tête ; grandes cou-
Ivertures des ailes grisâtres, marquées de taches rondes blanchâtres ou
rousses ; Une tache blanche sous'la gorge ; une étroite raie blanchâtre allant
|du bec jusqu’à la région postérieure du cou, dont la face antérieure est rayée
»transversalement de noir et de roux ; poitrine brune rayée de gris, cette dernière
teinte dominant vers le ventre ; sous-caudales d’un gris roussâtre avec
des bandes noires; queue marquée d’une, grande tache, blanche vers l’exfré-
Imité, sauf sur les rectrices centrales, et traversée de neuf ou dix bandes
(brunes peu sensibles.
L Engoulevent Jotaka, décrit d’abord du Japon, habite aussi
la Birmanie, l’Assam et la Chine dans toute son étendue, et,
Id après M. Taczanowski, est assez commun dans la Daourie et le
[bassin de l’Amour. Pendant mon voyage en Mongolie, j ’ai trouvé
■cet oiseau singulièrement abondant dans les montagnes désertes
Id’Ourato ; en juin et juillet, il n’y avait pas un vallon qui n’eût ses
■engoulevents établis pour nicher, et souvent, sous la tente de
Ivoyage, notre sommeil était interrompu par leur cri aussi triste
| que monotone, qui se mêlait au hurlement sauvage du Grand-Duc
let au rauque aboiement du Chevreuil tartare.
108. CAPRIMULGUS MOJVTICOLA
I , M0NTIC°™s, Frankl. (1831), P. Z. S., 116. - Swinh. (1871),
Dimensions. Long, totale, 0m,25 ; queue, 0m,ll ; aile, 0m,20.
1 H K ‘i f l bec et Pattes bmns. Tarse nu. ■ Plumage du -dessus
■ ■ ■ brunâtre pâle, variée de roux et de brun foncé; abdo-
l6S deux P“ res externes des rectrices entièlonduTée,
Ï k 68 H 6 mâl6 av6C le bout brun), le® trois paires internes
| «niées de brun. - Les couleurs de la femelle sont plus pâles, la tache