
*266 LES OISEAUX DE L:A CHINE
PH. SCHWARZII. O. ARMANDI
Longueur totale. . . 0m,12 ............ .................. om, n
............... 0m,050
Aile........................ 0m,063 ............ ............... 0m,058
Tarse..................... 0m,019 ............ 0m,020
Bec........................ Om,008S ............ ............... 0“,09
Doigt médian
(sans l’ongle). . . 0m,0176............ ............... 0m,0170
Doigt postérieur
(sans l’ongle). . . 0m,007 . . . . . . . . . . . . 0m,006
Dans les deux oiseaux, la coloration générale est à peu près
la même, seulement celui de Sibérie ne paraît pas avoir de tache
brunâtre distincte en avant de l’oeil, sur les lores ; il a les sourcils
moins prononcés, moins étendus, les teintes des parties supérieures
plus olivâtres et moins brunes^ la gorge d’un blanc plus
pur, etc. Nous sommes également convaincus que M. H. See-
bohm est dans l’erreur en identifiant YOreopneuste Armandi
avec le Phylloscopusfuscatus Blyth. Du reste, dans son Catalogue
récent des oiseaux de la Mongolie, M. Przewalski cite
les deux espèces comme distinctes. Abrornis Armandi, dit-il,
se trouve quoique assez rarement dans le Muni-ul, mais ne se
rencontre ni dans le Kan-sou ni dans l’Ala-chan.
385. O R E O P N E U S T E A C A N T H I Z O ID E S
Abrornis acanthizoïdes, J. Verr. (1870), N. Arch. du Mus., Bull. VI, 37, e t (1871),
ibid., VII, 47.
Dimensions. Long, totale, 0m,10; queue, 0m,04 ; aile, 0m,045 ; tarse,
0m,018 ; bec, Qm,009 à partir du front.
Couleurs- Iris brun ; bec d’un brun clair, avec la base de la mandibule
inférieure blanchâtre ; pattes d’un gris jaunâtre. — Parties supérieures d’une
teinte olivâtre, nuancée de roux, principalement sur les ailes; un large sourcil
blanc s’étendant de la base du bec jusqu’à la nuque ; lorum et région paro-
tique d’un gris mélangé de brun olivâtre; gorge d’un gris olivâtre clair,
passant graduellement au jaune pâle qui couvre le reste des parties inférieures
; plumes des flancs longues et soyeuses, comme dans les Acanthiza, et
blanchâtres à l’extrémité.
C’est sur les montagnes boisées du Setchuan occidental, et
pendant l’hiver, que j’ai pris l’oiseau pour lequel M. J. Verreaux
a créé cette espèce nouvelle, en le rangeant à tort, suivant nous,
dans le genre Abrornis.
386. — OREOPNEUSTE AFFINIS n. sp.
D im e n s i o n s . Long, totale, 0m,12; queue, 0m,045; aile, 0m,06; torse,
0m,018; bec, 0m,009.
C o u l e u r s . Iris brun; bec brunâtre, avec là base de la mandibule inférieure
jaunâtre ; tarses d’un gris jaunâtre ; doigts d’une teinte plus foncée.
Parties supérieures d’un brun verdâtre, avec une raie sourcilière jaune ; gorge
et milieu de l’abdomen d’une teinte analogue ; poitrine, sous-caudales et côtés
de l’abdomen d’un jaune roussâtre foncé, passant, sur les flancs au brun olivâtre;
rémiges et rectrices brunes, lisérées de verdâtre sur leurs barbes externes;
plumes axillaires d’un jaune sale (^adulte tué au mois de mai). —
Plumage dé la femelle semblable à celui du mâle.
Cette petite espèce, qui a tout à fait les allures de YOreopneuste
Armandi du nord de la-Chine, n’est pas rare, pendant la saison
chaude, sur les grandes montagnes boisées de Moupin et du
Setchuan occidental ; elle se tient plutôt sur les buissons peu
élevés qui croissent dans les clairières que sur les branches des
arbres.
387.B- P H Y L L O P N E U S T E F U S C A T A
Phylloscopus fuscatus, Blyth (1842), J. A. S. Beng., XI, 113, et (1843), XII, 145.
— P hyllopneuste sibirica, Midd. (1853), Sib. Reis., 180, pl. XVI, fig. 4-6JE- Schrenck
(186dj/To'ÿ. d. Am. L. , 362. — Radde (1862-6Î), Reis, in S. O. Sib., II, 260. — Phyl-
loscopÜs fuscatus, Swinh. (1861), Ibis, 32 et 330, et (1863), ibid., 93. — Jerd. (1863),
B. of Ind., II, 191.—P hyllopneuste fuscata, Swinh. (1863), P. Z. S., 295, et (1871),
ibid., 356® Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 140. — Przew. (1877), Omith. Mise.,
VI, 171; B. of Mong., sp. 52. — P hylloscopus fuscatus, H. Seebohm (1877), Ibis, 85
(partim).
Dimensions. Long, totale, 0m,13o; queue, 0m,058; aile, 0m,06; tarse,
0m,022; bec, O31,009. ~
Couleurs. Iris brun ; bec brun, avec la base de la mandibule inférieure
blanchâtre ; pattes d’un brun verdâtre. — Parties supérieures brunes, avec
un sourcilrallongé d’un roux grisâtre; gorge et abdomen blancs ; poitrine et
côtés du cou lavés de brun rosé très-clair ; sous-caudales blanches, nuancées
de brun ; flancs d’un brun très-clair.
Cette description s’applique aux oiseaux adultes, pris au
mois de mai; en automne, les jeunes de l’année offrent sur les
parties inférieures une teinte jaune olivâtre, au lieu d’une teinte
brun clair, et ont la raie sourcilière d’une nuance jaunâtre.