
172. — TCHITKEÀ INCEI (Pl. 82)
Muscipeta Incei, Gould (1852), B. of As., livr. IV, pl. — Tchitrea principaus
Swinli. (1861), Ibis, 340, et (1866), ibid., 297. — Tchitrea affikis (Hay.), A. Dav.|
in litt. — Tchitrea Incei, Swinli. (1863), Ibis, 92, et (1862), P. Z. S., 317.— (1871)'
ibid., 381.
Dimensions. Long, totale, 0m,45 ; queue, 0m,32, cunéiforme, avec les
deux rectrices médianes dépassant les autres de 0m,23 ; aile, 0m,095 ; tarse,
0m,015 ; bec, 0m,014, à partir du front ; largeur du bec, 0m,008.
Couleurs. Iris brun; bec et paupières bleu de cobalt; angle de la
bouche vert ; pattes verdâtres. — Plumes du dessus de la- tête allongées en
une touffe de 0m,015, d’un noir métallique à reflets verts, de même que les
plumes du cou ; plumes du reste du corps blanches, celles des parties supérieures
ayant le rachis noir ; pennes caudales avec la tige noire et un liséré
noir sur le hord ; grandes pennes alaires ornées d’une tache noire à l’extrémité.
Ce plumage est celui du mâle en livrée d’amour. — Dans la femelle, le
dos, le croupion, la queue et le dessus des ailes sont d’un roux vif, les flancs
et la poitrine cendrés, l’abdomen et les sous-caudales d’un blanc pur, et les
rectrices médianes ne sont pas allongées comme chez le mâle, au moins
ordinairement ; en effet, sur un grand nombre de sujets femelles tués en mai
et en juin, je n’en ai observé qu’un ou deux qui eussent les rectrices médianes
plus développées que les autres. En revanche, j’ai remarqué que, lors de leur
passage d’automne à Pékin, tous les oiseaux mâles et femelles de cette espèce
ont des teintes rousses, tandis qu’au printemps il y a autant de mâles à livrée
blanche que de mâles à livrée rousse, ceux-ci ayant alors, comme les autres,
deux longues pennes médianes à la queue.
Cette magnifique espèce est commune en été dans la Chine
et la Mantchourie ; elle fréquente les plaines et les petites
collines, mais ne s’avance point jusque dans les montagnes.
A Pékin, ces oiseaux passent en assez grand nombre, et se
répandent dans les jardins pour faire la chasse aux insectes et
principalement aux papillons. Ils sont désignés par les Chinois
de la capitale sous les noms de Paè-lién (blanc-ruban) et Hong-lién
(rouge-ruban). Ils restent généralement silencieux, et pour tout
chant ils ne peuvent faire entendre qu’un petit cri rauque, et
désagréable.
D’après les observations que j’ai faites, je suis porté à
croire que la plupart des mâles conservent le plumage roux
des femelles, et que quelques-uns d’entre eux seulement revêtent
la livrée blanche. A ce propos, je puis même raconter un fait
assez singulier dont j ’ai été témoin au Kiangsi : un couple
d oiseaux roux s étant établi dans un vallon solitaire, un mâle
en plumage blanc survint et engagea avec l’autre mâle un
combat qui dura plusieurs jours ; au bout de ce temps, le mâle
à la livrée rousse fut obligé d’abandonner le terrain et de céder
sa compagne à son heureux rival.
173. — T C H IT R E A P R IN C E P S
Muscipeta princeps, Tem. '(1838), Pl. Col. 584, fig. l et 2. - Muscipeta principaus,
Tem. et Sclil. (-1850), F a u n . J a p . A v e s , 47, et pl. 17 E.— Tchitrea principaus,
Swmh. (1860), Ibis, 57, et (1863), P. Z . S i , 289. — Tchitrea princeps, Swinli. (1871),.
P, Z , S .) 381.
Dimensions. Long, totale, 0m,55 ; queue, Om,33, avec les rectrices
médianes dépassant les autres de 0”,22 ; aile, 0“,098 ; tarse, 0“ ,015; bec,
i 0m,02 à partir du front.
Couleurs. Plumage d un noir de velours à reflets bleuâtres, passant au
noir violet sur le dos et sur les ailes ; ventre blanchâtre, avec la base des
plumes noirâtre. Dans la femelle, qui est un peu plus petite que le mâle
et qui n a pas les rectrices médianes allongées comme ce dernier, le dos et
les ailes sont d’un brun marron terne passant au noirâtre sur les rémiges,
la tête et le cou sont d’un noir bleuâtre, la gorge d’un noir grisâtre passant
au blanchâtre vers la poitrine, le ventre et les sous-caudales d’un blanc
plus ou moins pur.
D après M. Swinhoe, cette espèce, qui hiverne au Japon,
passe régulièrement sur les côtes méridionales de la Chine.
174. I C U L IC IC A P A C IN E R E O C A P IL L A
omo^ D*?T):AP^ .iCINER1EOCAPILLa’ Mss- — Crïptolopha (1838), poiocephala, Swains. N a t . L ib r . X , F ly c ., 200, pl. 23, et I I I . Z o o l. N e w . S e r ., pl. 13. - Crtpr
r n“ CAPI,'L.A’ Âs- S o c . B e n g ., XVII, 689. — Jerd.
liooz), o f I n d ., I, 455.— Cuucicapa cisereocapilla, Swinh. (1871), P. Z . S ., 381.
Dimensions. Long, totale, 0m,13 ; queue, 0m,054; aile, 0m,065.
Couleurs. Iris noirâtre ; bec noirâtre sur la mandibule supérieure et
roussâtre sur la mandibule inférieure ; pattes d’un gris roussâtre. — Dessus
de la tête et du cou et plumes auriculaires d’un gris cendré foncé ; dos, ailes
et queue d’un vert jaunâtre ; croupion et sus-caudales jaunes ; gorge et poinne
d’un gris cendré pâle ; ventre et sous-caudales jaunâtres ; flancs verdâtres.
Cette espèce de l’Inde et de l’Himalaya a été prise par
M. Swinhoe dans le Setchuan occidental; je l’ai trouvée également