
C o u l e u r s . Iris brun ; bec d’une teinte cornée brunâtre, avec la mandibule
inférieure jaunâtre ; pattes jaunâtres. — Parties supérieures d’un brun
olive, passant au roux sur la tête et au roussâtre sur les ailes ; gorge, côtés
du cou, milieu de la poitrine et de l’abdomen d’un brun grisâtre ; flancs et
côtés de la poitrine d’un brun olivâtre ; une raie sourcilière jaunâtre s’étendant
du front aux plumes auriculaires.
Cette description est faite d’après un oiseau que j’ai tué à
Moupin, près de la limite supérieure de la région des plantes
ligneuses, et non loin de l’endroit où je capturai YHoreites brun-
neifrons. Cet oiseau se rapporte exactement à la description
donnée par Moore de YHoreites major des monts Khasi, espèce
qui diffère de YHoreites brunneifrons par sa taille plus forte, ses
ailes plus développées, son bec et ses pieds plus allongés, etc.
A Moupin, ces oiseaux paraissaient assez abondants au milieu
des buissons, sous le couvert des bois, mais ils étaient beaucoup
plus difficiles à prendre que les Horeites à front brun, ne venant
pas, comme ceux-ci, chasser aux insectes dans les prairies. Leur
cri, sorte de sifflement agréable à l’oreille, m’a rappelé celui de
la Calliope camtschatkensis.
383. — h oui; rr i:s robustipes
Horeites robustipes, Sw in h . (1866), Ibis, 398. — (1871), P. Z. S., 351.
D im e n s i o n s . Long, totale, 0m, 1 2 ; queue, composée de dix pennes
étagées, 0m,050 ; aile fermée, 0m,047 ; bec un peu plus long et plus courbé
que dans l’espèce précédente.
C o u l e u r s . — Bec brun, avec les bords jaunâtres ; pattes d’un jaune
brunâtre. — Parties supérieures d’un brun olive passant au roussâtre sur le
dos et sur les ailes, et au vert jaunâtre sur le croupion ; une raie sourcilière
d’une teinte café au lait ; parties inférieures de la même couleur, tournant
au jaune ocracé sur l’abdomen et à l’olivâtre sur la poitrine, les flancs et les
plumes tibiales ; rémiges brunes ; rectricës' d’un brun clair, avec un liséré
roux olivâtrè à l’extrémité.
D’après M. Swinhoe, qui a découvert cette espèce à Formose,
YHoreites robustipes se rapproche de Y H. assimilis du Népaul,
mais s’en distingue par ses ailes et sa queue plus courtes, par
l’ongle de son doigt postérieur plus long et plus robuste,, et par
quelques détails de coloration.
384. — O R E O P N E U S T E A RM A N D I (PL 22)
Abrorhis Armahdi, Milne-Edwards (1864), N. Arch. du Mus., Bull, il 22, pl. 2,
f. 1. — Oreopneuste Davidii, Swinh. (1871), P. Z. S., 355. — Oreopheuste Schwarzii,
S-winh. (1874), Ibis, 353. — Prylloscopus fdscatus, H. Seebobm (1877), Ibis, 85
(partir»). — Abrorhis Arhahdii, Przew. (1877), Ornith. Mise., VI, 172; B. of Mong.,
sp. 53.
Dimensions. Long, totale, Om,ll ; queue, à peine étagée, 0m,05 ; aile,
0m 058, avec la deuxième rémige dépassant la première de 0m,018, la troisième
dépassant la deuxième de 0m,006, égalant la cinquième et étant à peine
plus courte que la quatrième; tarse, 0m,02; bec, 0m,009 à partir du front;
hauteur du bec, 0m,0025.
Couleurs. Iris brun ; bec brun, avec la mandibule inférieure jaunâtre ;
pattes d’un jaune verdâtre. — Parties supérieures d’un brun olivâtre, tirant
au vert sur le croupion, le bord des rectrices et des rémiges, et passant au
roux sur le front ; une raie sourcilière jaunâtre allant des narines à la nuque ;
un demi-cercle de même couleur sous la paupière inférieure ; une tache
brune en avant et en arrière de l’oeil ; gorge et devant du cou blanchâtres ;
poitrine, abdomen et'sous-caudales d’un jaune'sale, lavé d’olivâtre sur les
flancs (ô adulte en été). — Le (plumage de la femelle est semblable à celui
du mâle. .
Cet oiseau vient nicher en été sur les plus hautes montagnes
du nord de la Chine et de la Mongolie, dans les parties boisées ;
iï se tient de préférence dans les buissons et sur les branches
inférieures des arbres, et fait entendre un chant sonore et
agréable, composé d’une suite de petits couplets variés. Dans
ses allures, il offre beaucoup de rapports avec le Phyllopneuste
fuscata, dont il diffère d’ailleurs par les proportions de son bec
et les teintes de son plumage. Il montre également de grandes
analogies avec l’espèce décrite et figurée par Radde (Iteis. in
S. O. Sibvrit( 1863), p. 260 et pl. IX, f. 1 a, b, c) sous le nom de
Phyllopneuste Schwarzii; mais, malgré l’opinion récemment
émise par M. Swinhoe, nous ne pouvons nous décider à l’identifier
à ce dernier oiseau. A en juger non-seulement par la figure,
mais encore par la description publiée par Radde, le Phyllopneuste
de la Sibérie orientale, tout en ayant le bec et les tarses
un peu plus courts, présente des dimensions en général un peu
plus fortès que YOreopneuste Armandi; c’est ce que montre le
tableau ci-dessous :