
bec à l’extrémité de la queue, et ressemblaient complètement
sous le l’apport du plumage aux individus provenant de l’Europe
méridionale, de l’Afrique, de l’Inde, de l’Australie et de la
N ouvelle-Z élande.
629. — HEU0D1AS IMTERMIiDU
, Ardea intermedia, Wagl. (1829), Isis, 659. — Ardea nigricollis, Gr.et Hardw.
(1830-34), III. In cl. zool., pi. 49, f. e. — Ardea egrettoïdes, Tem. 11840), Man.
d'om., IV , 374. — Ardea plumifera, Gould'(1848), B. of. Aust., VI, pL 57 —
Ardea egrettoïdes, Tem. et Schl. (1850), Faun. Jap., Aves, 115, p l. 69, — E gretta
EGRETTOÏDES, E. NIGRICOLUS, E. INTERMEDIA, E. MELANOPUS et E. PLUMIFERA, Bp. (1855)
Compt. rend.. Ac. Sc., XL, Tabl, des Hérons, nos 70, 72, 75, 76 et 78, et (1857)’
Çonsp. A v ., II, 115,116, et 117. — H erodias egrettoïdes, Swinh. (1861), Ibis, 267. —
H erodias INTERMEDIA, Swinh. (1861), ibid., 344*- Ardea alba, Schl. (1864), Mus.
d. P. B., Ardeæ, 19. I g H erodias alba, JerçT. (1864), B. of Ind., 745. — E gretta
intermedia, Swinh. (1871), P. Z. S., 412, — .Herodias intermedia, Gr. (1871), Handlist,
III, 28, n° 10,110. — Walc). (1874), Ibis, 148.
Cette aigrette, dont la taille (0m,70) est intermédiaire entre
celle de l'Herodias alba et de Y Herodias garzetta, se distingue
également de ces deux espèces par la couleur de son bec qui est
jaune en toute saison, avec la pointe marquée de noir, et par
la forme allongée et singulièrement déliée des plumes de son
dos et de la base de son cou. Elle est répandue dans l’Inde, dans
l’Indo-Chine, aux Philippines, à Java, à la Nouvelle-Hollande,
au Japon, et se trouve aussi, assez communément, dans la Chine
proprement dite. Pendant l’été, elle remonte au nord jusqu’au
delà de Pékin, et séjourne pendant toute l’année le long des
fleuves du centre et du midi de l’Empire.
630.),*- HERODIAS GARZETTA
Ardea garzetta, L. (1776), S. iV., I, 237tÄ; Ardea orientalis, Gr. et Hardw.
(1830-34), lll. Ind. Zool., pl. 63. — Ardea nigripes, Tem. (1840), Man. d’orn., 2a6d.,
IV, 376. S H erodias Immaculata, Gould (1848), B. of Aust., VI, pl, 58. ® G arzetta
Egretta, orientalis, IMMACULATA et n igr ipes, Bp. (1855), Compt. rend. A c . Sc.,‘X L Ta b l.
des Her., n»s 79, 80, 81 et- 82, et (1857), Comp. A v ., II, 118 et 1T9. — H erodias garzetta,
Hartl. (1857), Syst.. Ornith. Westafr., II, 221, n°-63I. — Swinh.. (186oJ | lMs,
6t et 429. Ardea garzetta, Schl. (1864), Mus. des P. B., Ardese, 12,—-E gretta garzetta,
Degl. et Gerbe (1867)4 Ornith. evrl, 2® 6d., II,■ 295. — Garzetta egretta,
Swinh. (1871), P. Z. S ., 412. — H erodias gaäzetta, Wald. (1872), Ibis, 148. — H ero dias
nigr ipes, Wald. (1872), Tram. zool. Soc., VIII, pari. 2, p. 99.8- Herodias garzetta,
Wald. (1875), . Trans, zool. Soc., IX, part. 2, p-,' 237.
La Garzette, qui habite l’Europe tempérée, l’Afrique, l’Inde,
les Moluques, l’Australie, la Nouvelle-Guinée, l’Indo-Chine, la
Chine, l’île Célèbes, les Philippines et le Japon, se reconnaît
facilement à sa taille assez faible (0“,5§ à 0m,60), à sa tête
décorée de trois longues plumes formant une huppe occipitale, à
son dos orné de panaches dont l’extrémité se relève gracieusement,
et à son bec qui est constamment de couleur noire, sauf
dans sa portion basilaire. Elle est abondamment répandue dans
la Chine entière et ne quitte pas en hiver les régions centrales et
méridionales de l’Empire. Hans le Sud, elle est même plus commune
que la Grande Aigrette, qui domine au contraire aux environs
de Pékin. — Les Chinois appellent la Garzette Siao-
paé-hao. .
631.$# HERODIAS EULOPHOTES
Herodias eulophotes, Swinh. (1860), Ibis, 64 et 429. — Ardea eulophotes,
Schlegï (1864), Mus. des P. B., Ardeæ, 29. — Garzetta eulophotes, Swinh. (1871),
P. Z. S., 412.
M. Swinhoe sépare spécifiquement de la Garzette vulgaire
cette race qui habite l’île de Formose et se rencontre également
en petit nombre dans le sud de la Chine ||i l lui assigne pour
caractères distinctifs : d°,un bec plus robuste, plus court et
toujours de couleur jaune, surtout en été; 2 ° des pattes moins
allongées ; 3° une huppe occipitale consistant non pas en quelques
plumes déliées, mais en une touffe abondante ; 4° un panache
dorsal étroit, qui ne dépasse pas l’extrémité de la queue.
_ 632. — BUBULCUS COROMANDIIS
Le Crabier de Coromandel, Buff. (1770), Pl; Uni. 910. — Cancroma coromanda,
Bodd. (1783), Tabl.'des Pl. Enl., 54*- Ardea ruficapilla et, Ardea bicolor, Vieill.
(1817), N. Diet., XIV, 409. — B ubUlcus coromanda, Bp. (4855), Compt. rend. Ac. Sc.,
XL, Tabl. des Hér., n ° 87, et (1857), Consp. Av., II, 125. — Buphus coromandus, Swinh.
(IBBfffi Ibis, 64. — Jerd. (1864), B, of Ind., II, 749. — Ardea coromanda, Schleg.
(1864), MusJ des P. B., Ardeæ, 30. — Bubulcus coromandus, Swinh. (1871), P. Z. S.,
412. — Bubulcus coromandus, Wahl. (1875), Trans, zool. Soc., IX, part. 2, p. 237.
Dimensions. Long, totale, 0m,40.
Couleurs. Iris, bec et pattes noirâtres.
Le Garde-Boeuf de Coromandel, qui a les plumes de la nuque
prolongées en filaments et celles du dos fortement acuminéés, et
dont le plumage est d’un blanc pur en hiver, d’un blanc lavé de