
n’offrant aucun mélange de brun sur les côtés et la poitrine ; rectrices
latérales blanches, avec une tache noirâtre aux deux tiers de leur longueur.
L'Ægialitis dubius se trouve non-seulement aux Philippines,
où il a été signalé par Sonnerat et Scopoli, mais à Célèbes, dans
l’Inde, dans la Sibérie orientale, dans la Mongolie et dans la
Chine entière. Dans cette dernière région, il est extrêmement
abondant, sauf en hiver, le long des cours d’eau et dans les
rizières. Plusieurs ornithologistes, et entre autres von Schrenck,
Radde, le professeur Schlegel, le Dr von Martens, M. Swinhoe et
M. Taczanowski, ont proposé de réunir Y Ægialitis dubius à l’espèce
européenne que Gmelin a nommée d’après Beseke (Schr. der
berl. naturf. Ges., YII, 463) Charadrius curonicus [S. N., I, 692),
que Buffon a figurée sous le nom de Petit Pluvier à collier (PI.
Enl. 921) et qui a été appelée plus tard Charadrius fluviatili.s par
Bechstein (.Naturg. Deutschl, IV, 122) et Charadi mis minor par
Meyer et Wolf (Tasch. Deutsch., II, 324). Cette opinion nous
paraît parfaitement fondée, car il nous semble bien difficile, pour
ne pas dire impossible, de trouver des différences de quelque
valeur entre les Petits Pluviers à collier des Philippines, de la
Chine et de la Sibérie orientale et ceux de l’Europe méridionale
et du nord de l’Afrique. En revanche, Y Ægialitis minutus (Pall.
ap. Jerd., B. oflnd., II, 641) ou Charadrius pusillusHorsf. (Trans.
L. Soc., XIII, 187) constitue probablement sinon une espèce, au
moins une race distincte, à pattes plus grêles et à doigts plus
courts.
6is:'„— ÆGIALITIS CANTIANUS
Charadrius caktianus, Latb. (1802), Ind., suppl., 66. — Charadrius littoralis,
Bechst. (1809), Naturg. Deutsch., IV, 430. — Charadrius albifroks, Mey. et Wolf
(1810), Tasch. Deutsch., 323. — Charadrius alexahdrikus, Pall. (1811), Zoogr., II, 143.
Ægialites cantianus, Boie (1822), /sis, 55S. — Charadrius cantlahus Gould (1832),
B. ofEur., pi. 298. — Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Sc., XLIII, Tahl. des Éch., n° 76.
Ægialites cantianus, Swinh. (1860), Ibis, 63.— Charadrius caktianus, Jerd. (1864),
B. of Ind., II, 640. — Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 324. B Ægialites can-
tiaxus, Swinh. (1870), P. Z. S., 138, et (1871), ibid., 404. - Severtz (1873), Turk.
Jevotn., 69. Ægialitis cantiana, Swinh. (1875), Ibis, 452. — Dress. (1876), Ibis, 328.
— Ægialites caktianus, Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 248.
Le Petit Pluvier à collier interrompu et à calotte rousse qui
est très-commun en Hollande, en Angleterre, sur les côtes do
l’Allemagne, de la France, de l’Espagne, de l’Egypte et de
l’Algérie, se rencontre avec les mêmes caractères dans l’Inde,
dans le Turkestan, en Mongolie et dans l’empire chinois ; par
contre, il est, paraît-il, assez rare dans la Sibérie orientale. Je
l’ai trouvé nichant' en grand nombre sur les bords du Hoangho.
616. — ÆGIALITIS DEALBATUS
Ægialitis caktianus, Swinh. (1860), Ibis, 429, e t (1863), ibid., 405. — Ægialites
dealbatüs, Swinh. (1870), P. Z. S., 138. — (1870), Ibis, 361. — (1871), P. Z. S ., 404.
Sous ce nom, M. Swinhoe a séparé spécifiquement de
YÆgialitis cantianus des Petits Pluviers à collier interrompu qui
vivent sur les côtes méridionales de la Chine et dans les îles
voisines et qui se distinguent, paraît-il, de l’espèce européenne :
1° par leur plumage aux teintes plus pâles ; 2° par leur bec notablement
plus allongé ; 3° par leurs pattes jaunâtres (et non d’un
gris plombé) ; 4° par leur mandibule inférieure marquée d’une
tache jaune à la base.
GLARÉOLIDÉS
La Chine ne possède qu’un seul oiseau de ce groupe, dans lequel
on reconnaît aujourdliui une -vingtaine d’espèces.
617. — GLAREOLA ORIENTALIS
Glareola orientalis, L eaeh (1820), Trans. L. Soc., XIII, 132, p i. 13, fig. 1 et 2.
— Gould (1848), B. of Aust., liv r. VI, p i. 23. — Blytli (1849), Cat. 259, il» 1,543. —
Swinh. (1861), Ibis, 342. — Glareola pratincola, R ad d e (1863), Reis. in S. O. Sib., H,
301.— Glareola orientalis, J e rd . (1864), B. oflnd., II, 631. — Blyth (1867), Ibis, 163.
- Swinh. (1871), P. Z. S., 403. — W a ld . e t Lay. (1872), Ibis, 105. — W a ld . (1874),
Ibis, 146, et (1875), Tram. zool.'Soc., IX, p a rt. 2, p . 228. — Tacz. (1876), Bull. Soc.
zool. Fr., I, 247.
Dimensions. Long, totale, 0m,23; queue, 0"i,08, avec les rectrices latérales
dépassant les centrales de 0m,027 ; aile, 0m,20 ; tarse, 0m,032 ; bec,
robuste et légèrement crochu, 0m,013.
Couleurs. Iris brun ; bec noir, avec la base rouge ; pattes d’un brun
roux. — Tête, dos et face supérieure des ailes d’un brun à reflets verdâtres ;
dessus et côtés du cou teintés de roux ; lores noirs ; sus-caudales blanches ;
gorge d’un roux clair, passant au blanc sur le menton, et encadré par une
double bande, noire en dedans et blanche en dehors ; abdomen d’une teinte
roussâtre, passant au blanc sur le bas-ventre et les sous-caudales ; queue