
matopée). Son chant composé, do trois notes est extiemement
sonore et se fait entendre souvent, même pendant la nuit; il est
répété cinq ou six fois, et chaque fois sur un ton plus élevé.
Des sujets que j’ai eus en Chine ont une taille encore plus
forte que celle qui est indiquée pour l’oiseau des Philippines,
décrit par Gould sous le nom de Cuculus stvenuus, je pense
par conséquent qu’il n’y a aux Philippines et en Chine qu une
seule et même espèce. C’était du reste déjà 1 opinion de Gray
et de lord Walden. {Trans. Zool. Soc., 1875, IX, 2,161.)
102. — CUCULUS UÏPERÏTHRUS
Cuculüs h y p e r y t h r u s , Gould (1856), P. Z. S., 96. B. of As., livr. VIII, pl.
Dimensions. Long, totale, 0m,28 ; queue, 0“ ,I6 ; aile, 0m,20.
Couleurs. Ms, bec et pattes comme dans le Coucou vulgaire.;gj-Plumage
en dessus d’une teinte ardoisée foncée; lores, plumes des oreilles,
moustaches et une tache au menton noirs ; gorge blanche, chaque plume
étant rayée de noir ; parties inférieures d’un roux tirant au rouge ; queue
grise, avec deux barres, noires étroites et une troisième plus large vers le
bout qui est roussâtre (d’après Gould).
Cette, espèce douteuse a été indiquée par M. Gould comme
provenant de Chine. Un oiseau des Philippines, apparemment
semblable, a été décrit par M. Cabanis sous le nom d'Eierococcyx
pectoralis, lequel, d’après lord Walden, ne serait point le Cuculus
flaviventris de Scopoli (ex Sonn.) dont le type est de provenance
incertaine, et probablement originaire d Afrique.
103. — CUCTJLUS MICROPXERUS
Cuculus micropterus, Gould (1837), P. Z. S., 137. - Swinh. (1871), P. Z. S;,-395.
Dimensions. Long, totale, 0“ ,30; aile, 0m,19; queue, 0V S ; bec, de
la pointe au front, 0m,025. .
Couleurs. Iris jaune sale; pattes jaunes ; bec noir, marqué de jaune a
la base _Plumage en dessus d’un cendré brunâtre, avec la tête plus claire,
gorge et poitrine d’un' cendré pâle; ventre blanc, avec des bandes brunes
assez larges et distantes l’une de l’autre; dessus de la queue brunâtre, avec
une large bande noire vers le bout qui est liséré de blanc.
Ce coucou, facile à reconnaître à son grand bec, à la teinte
brune du dessus de ses ailes et de sa queue et surtout à la bande
i Subterminale noire de ses pennes caudales, est répandu abondamment
dans l’Inde et l’Indo-Chine, et visite régulièrement les
deux tiers méridionaux de l’empire chinois. Son chant sonore se
(compose de quatre notes- (la-sol-sol-mi) et ne se fait entendre que
[pendant le jour. Il est d’un naturel craintif, et ne se laisse point
(approcher; il se tient dans la plaine et sur les collines boisées, et
je ne l’ai point rencontré dans les grandes montagnes de Moupin.
104. — C U C U L U S C A N O R U S
Cuculus cakorus, Linn. (1766), S. N., I, 168. ■— Le Coucou, Buff. (1770), Pl.
Enl. 811. — Swinh. (1860), Ibis, 62. —(1871), P. Z. S., 395. §§(1875),Ibis’ m - É
fSevertz. (1873), Turk. levain., 63. — Dress. (1876), Ibis, 320.
D im e n s i o n s . Long, totale d’un mâle tué en Chine, 0m,30 ; queue, 0m,17 ;
iiile, 0Ù,21.
Le Coucou vulgaire d’Europe, qui vit aussi en Afrique et dans
(toute l’Asie, visite en été l’empire chinois en assez grand nombre.
Je l’ai rencontré au Kiangsi, au Setchuan, à Pékin et en
Mongolie, en plaine comme en montagne. Les Pékinois le nomment
Keu-Kou.
105. — CUCULUS STRIATUS
Cuculus striaïus, Drap. (1848), Dict. class. d’H. N., IV, 570, — Cuculus hima-
layakus (Vig.), in Jerdon (1862), B. of Ind., I, 323. — Cuculus striatus, Swinh.
§1871;),.P. Z..S., 393, ,
Dimensions. Long, totale, 0m,29 ; queue, 0m,13b; aile, 0m,175.
Couleurs. Iris jaune ; bec brun, avec la base jaunâtre ; pattes jaunes. —
plumage en dessus d’un cendré foncé uniforme, avec des reflets verts sur le
dos ; gorge et poitrine d’un cendré pâle ; reste des parties inférieures blanc,
«avec des bandes noirâtres aséez-étroites et rapprochées.
Le Coucou strié, voisin du Cuculus canorus, est de taille plus
faible et pourvu d’un bec proportionnellement plus fort, bien que
(variable dans ses dimensions. Il est propre à la région hima-
(layenne et se répand en été dans la Chine entière. C’est surtout
à son passage de retour qu’on le voit à Pékin; il pénètre alors
jusque dans les jardins de la ville. Cette espèce fait entendre un
[cri sonore particulier qui la distingue des autres coucous de
IChine, et qui consiste en trois ou quatre notes, hou-hou-hou-hou.