
347. — h o r o r y i s S Q ITAM E l c e p s
Tribura squameiceps, Swinh. (1S63), P. Z. S-, 292. —- (1866), Ibis, 397. — (1S71 ),
P. Z. S., 355. — (1S74), Ibis, 155. — Hororsis squameiceps, Swinh. (1875), Ibis, 146.
— Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 137.
Dimensions. Queue, 0m,02o, avec les rectriees centrales dépassant les
latérales de 0m,005 ; aile, arrondie, 0m,053, avec la troisième et la cinquième
rémige presque égales entre elles et la quatrième dépassant toutes les
autres; tarse, 0m,022 ; bec, 0m,013 à partir du front, et 0m,015 à partir du
rictus.
Couleurs. Bec d’un brun noirâtre, avec le rictus d’un jaune verdâtre ;
pattes et ongles d’une teinte très-pâle. — Parties supérieures d’un brun
riche, nuancé d’olive et de marron, cette dernière teinte dominant sur la
tête dont toutes les plumes ont un liséré foncé et présentent un aspect
écailleux; un sourcil bien marqué d’un blanc jaunâtre ; parties inférieures
blanches, lavées de fauve, avec les flancs et les plumes axillaires d’un brun
olivâtre ; ailes et queue d’un brun olive nuancé de rougeâtre.
M. Swinhoe a eu de cette espèce, qu’il considère comme nouvelle,
trois spécimens pris successivement à Canton, à Formos e
et à Hakodadi (Japon); il en conclut que cet oiseau émigre
chaque été vers le nord; en effet, tout récemment, M. Dybowski
l’a trouvé à l’embouchure de l’Oussouri et à Wladiwostock
(Sibérie orientale).
348.■■ SYLVIA CURRUCA
Stlyia CURRUCA, L. (1746), Faun. suec., 247. — Curruca garrula, Briss. (1760),
O m ., III, 384, 7. — La Babillarde, Buff. (1770), PL En l. 580, f. 3. — Sylvia curruca,
Gm. (1788), S. N ., I, 954. — Radde (1863), Reis. in S . O. S ib ., II, 259. — Curruca
garrula, Dyb. (1863), J. f. O., 334. — Sylvia curruca, Swinh. (1871), P. Z. S ., 355.
— Severt z. (1873), tu r k . Jevotn., 65. — :Dress. (1876), Ibis, 79. — Curruca garrula,
Tacz. (1876), Bu ll. Soc. zool. F r., I, 142. — Sylvia curruca, Prz ew, (1877), Qmith.
Mise., VI, 170, B . o f M ong., sp. 47.
Dimensions. Long, totale, 0m,13 ; queue, carrée, 0m,03o ; aile, 0m,07 ;
tarse, 0m,21 ; bec, 0m,009 à partir du front.
Couleurs. Iris châtain ; bec brun ; pattes bleuâtres. — Parties supérieures
du cendré roussâtre passant au gris sur le dessus de la tête et au
brun noir sur les couvertures des oreilles ; gorge, abdomen et sous-
caudales d’un blanc pur; poitrine, flancs et côtés du bas-ventre lavés de
rose; pennes tertiaires et rémiges frangées de grisâtre; rectriees brunes,
avec des taches terminales blanchâtres sur les trois paires latérales, et un
liséré blanc sur le bord externe des deux pennes externes (mâle adulte tué
aux environs de Pékin, au mois de juillet).
Cette fauvette, qui me paraît différer un peu de la Fauvette
babillarde d’Europe par la coloration noirâtre (et non grise) de
sa région parotique, vient nicher en petit nombre sur les
montagnes du N.-O. de la Chine; je l’ai rencontrée plus fréquemment
en Mongolie, dans la chaîne de l’Ourato. C’est sans
doute la même espèce qui niche dans le Turkestan, sur les rives
méridionales du lac Baïkal et en Daourie, et qui a été identifiée
par MM. Severtzoff, Dresser, Taczanowski et Przewalski à la
Sylvia curruca de nos contrées.
349. — S Y L V IA A R A L E N S I S
Sylvia aralersis (Eversm.BPrzew.*11877), Ornith. Mise., VI, 178. B. of Mono
sp. 48. ..
Nous ne possédons malheureusement aucun exemplaire de
cette espèce, que M. Przewalski cite sans description dans son
Catalogue des oiseaux de Mongolie. Elle se trouve, dit-il,
isolément ou par paires dans les plaines couvertes de buissons
de l’Ala-chan, mais elle est partout assez rare. Elle ne paraît
pas dépasser au nord la limite méridionale du désert de Gobi,
et à l’est la ligne suivant laquelle ce même désert se termine
dans le pays des Ordos. Le nid de cette fauvette, construit avec
art dans le creux d’un rocher, renfermait, à la fin de mai, trois
oeufs d’un bleu clair, marqués de petites taches rouges, disposées
en couronne autour du gros bout.
Dans sa Liste générale des oiseaux •• ( H and lis t, III, table
p. 183), Gray réunit la Sylvia aralensis (n° 2,933) à la Sylvia
delicatu/a Ilartl. (n° 3,008) du N.-E. de l’Afrique, qui paraît
d’ailleurs identique à la Sylvia nana Hemp. et Ehr. de la même
contrée ; de son côté, M. II.-E. Dresser (Ibis, 187S, p. 80) désigne
sous le nom de Sylvia nana Ehr. la fauvette que M. Severtzoff
a trouvée dans le Turkestan et nommée Atraphornis aralensis.
Il est donc probable que l’espèce citée par M. Przewalski doit
aussi être confondue avec cette Sylvia nana Ehr. (Symb. phys.
Aves, fol. cc) qui a été plus tard décrite' et figurée par M. Loche
sous le nom de Stoparola deserti (llev. zool., 1838, p. 3 7 4 et
pl- XI) et par M. Hartlaub sous le nom de Sylvia delicatula
16