
flancs ; queue marquée de quelques barres peu distinctes et offrant des taches
blanches à l’extrémité des six rectrices externes.
Cette description est prise sur un mâle adulte, tué au mois
de juin à Pékin, où chaque année l’espèce passe en petit nombre.
Parmi les spécimens que j’ai capturés dans cette localité, tant
printemps qu’en automne, j’ai constaté de grandes variations de
taille et de couleur, à tel point que j’hésite à considérer ces
oiseaux comme appartenant tous à une seule et même espèce.
L'Herbivocula Flerniru/i se tient de préférence dans les buissons
et les herbes, et sur les branches inférieures des arbres ; il a un
petit cri de rappel, d’un ton assez grave, et ressemblant un peu
à celui du Phyllopneuste fuscata.
356. — HERBIVOCULA INCERTA n. sp.
Dimensions. Long, totale, 0m,14; queue, un peu étagée, 0m,057 ; aile,
0m,068; tarse, 0m,023 ; bec, court et robuste, 0m,009 ; hauteur du bec, 0m,003b.
Couleurs. Tête et cou d’un brun olivâtre, passant au roux olive sur le
dos, les ailes et la queue, et au roussâtre sur les sus-caudales,; une raie
sourcilière d’un jaune sale, et un trait brun s’étendant en avant et en arrière
de l’oeil; gorge et milieu de l’abdomen d’un blanc sale; poitrine fortement
nuancée cle brun olive ; flancs et sous-caudales d’un jaune ocracé; rémiges
lisérées de blanchâtre en dehors ; rectrices latérales offrant une légère tache
blanchâtre à l’extrémité.
Cet oiseau passe à Pékin comme le précédent, dont il a les
allures et la voix, mais dont il diffère : 1 ° par une taille plus
forte; 2 ° par l’absence de teintes jaunes sur l’abdomen et d’éclat
lustré sur les parties inférieures en général ; 3° par la coloration
brunâtre de sa poitrine et des côtés de son cou, ces mêmes parties
étant jaunes dans l’autre espèce; 4° par la nuance plutôt
rousse que verte de ses parties supérieures. Il est moins commun
d’ailleurs que l’Herbivocula Vlemingi.
357. — CALAMODUS SORGIIOPIIILUS
Calomodyta sonGnopiiiLA, Sw in h . (1863), P. Z. S ., 92, 293, — Calamodus
son g il op ni lus, Sw in h . (1871), ibid., 354.
Dimensions. Long, totale, 0m,12 ; queue, très-étagée, 0m,045 ; aile,
0m,055 ; tarse, 0m,02; bec, 0,n,017 à partir du front.
Couleurs. Iris brun jaunâtre ; bec brun, avec les bords et la mandibule
inférieure jaunes; pattes plombées.|S- Parties supérieures d’une teinte olive
jaunâtre, avec des raies brunes peu distinctes ; sourcils et joues d’un jaune
ocreux; lores de la même couleur, mais d’un ton plus foncé ; une raie noire
au-dessus de la raie sourcilière jaune ; parties inférieures d’un jaune sale,
plus clair sur la gorge et le milieu de l’abdomen que sur les flancs ; ailes
et queue brunes, avec toutes les grandes pennes lisérées de roux olivâtre.
Cette espèce, voisine du Calamodyta phragmitis d’Europe,
en diffère par la forme de ses ailes, dont la troisième et la quatrième
rémige dépassent toutes les autres, et par la nuance
beaucoup plus uniforme de ses parties supérieures. Elle n’a été
prise jusqu’ici que sur la côte S.-E. de la Chine.
358. — DUMETICOLA AFFINI S
Salicarta AFEiNB(Hodgs.B ür. (1844jy Zbol. Mise., Ca/. of M.
Hodgs. Coll. 62 e t app. 15iMBGot. of B., pl. 4 9 .^ Dümeticola thoracica, Blyth
(4845), Journ. As. Soc. Bcng., XIV, 584, et (1849.), Cat.,n ° 1087..— Dümeticola affinis,
Swinh. (1871), P. Z. _$., 354. — Dyb. (187fy, journ. f.Orn.. 384. -r* Tacz. (1876),
Bull. Soc, idgl. Fr., I, 140. — Przew. (1877), Oriiith. Mise., VI, B. of Mong., sp. 45.
Dimensions. Long, totale, 0m,14 ; queue, arrondie, 0m,055, avec les
rectrices centrales dépassant de 0m,025 les tectrices latérales qui sont cachées
parles sous-caudales; ailé||0m,06; tarse, 0m,022; bec, 0“ ,0i à partir du
front.C
ouleurs. Iris d’un châtain clair; bec noir, avec*la base delà mandibule
inférieure bleuâtre ; pattes d’un gris jaunâtre.E- Dessus du ctirps d’un
brun marron uniforme ; lorum et raie sourcilière d’un gris cendré ; côtés
de la tête d’une couleur analogue, mélangée de brun ; partie supérieure de
la gorge et milieu de l’abdomen blancs ; devant du cou et' partie supérieure
de la poitrine d’un gris cendré, marqué de quelques taches d’un gris brunâtre
et de forme. allong'A flancs , et sous-caudales d’un roux olivâtre, ces dernières
marquées de blanc à l’extrémité. S Plumage de la femelle semblable
à celui du mâle.-
J’ai rencontré cet oiseau dans les plus hautes prairies de
Moupin, où il se tient sous les buissons et dans les hautes herbes.
En été, il est assez commun, mais il disparaît complètement à
l’approche de la saison froide. Un oiseau tout à fait analogue
se rencontre également en été dans les endroits herbeux et
humides aux environs de Pékin, mais se distingue constamment
de celui-ci : 1 ° par sa taille plus faible de 0 m, 0 2 ; 2 ° par la teinte
de ses joues et de sa poitrine-qui sont à peine lavées de gris