
dentellement dans cette région. En Mongolie au contraire, où je
l’ai trouvé communément, il s’établit pour nicher sur les hauts
plateaux, dans les plaines pierreuses, sur les bords des lacs
amers et des rares cours d’eau qui arrosent la contrée. Il court
sur le sol avec une extrême légèreté et une rapidité étonnante, et
se nourrit de petits insectes, principalement de coléoptères des
genres Asida, Gonocephalus et Tentyria, qui abondent en été dans
ces régions sablonneuses. Son vol est puissant et rappelle singulièrement
celui du Martinet.
610. — Æ G I A L I T I S G E O F F R O Ï I
Charadiuus AsiATicus, II.0rsf. (1826), Tram. L . Soc., XIII, 187 (nec Pall.fc^
Charadrïüs Geoffroïi, WagL (1827), Syst. Av., 61, Charnel., n° 19. — Charadrius
Leschenaulti, Less. (1828), Man. d'Orn Il, 322.-— Charadrius griseus, Less. (1831),
Trait. d'Orn., II, 544. — Charadrius Geoffroïi, KitlL :(!833), Kupf. Vôg., 26, pl. 34,
f. 2. — Charadrius rufinus, Blyth (1843), Ann. and Mag. N. H., XII, 169. — Hodgs.
in Gr., (1844), Zool. Mise., 86. — Hiaticula Geoffroïi, ftü p p . (1845), Syst. Ueb.,
118. — Blyth. (1849), Cat. 262, n° 1,562. H Charadrius fuscus (Cuy.), Puch. ,(1851),
Rev. et Mag. de Zool., 282. — Cirrepidesmus Geoffroïi, Bp. (1856)', ComptPrend.
Ac.- Sc., XL1II, Tabl. des Èch:, n° 49. — Æ gialites Geoffroïi, Heugl. (1856), Syst.
Ueb. VBg. N, O. Afr., 56. — Æ gialites Geoffroïi et Æ g. Leschenaulti, Swinh.
(1861), Ibis, 51 et 342.JH Æ gialites Geoffroïi, Jerd. (1864), B . oflnd., II, 638. —
Charadrius asiaticus, Tristram (1864), P. Z. S., 450, et (1867), Ibis, 93 (nec. PallJL*
Charadrius Leschenaulti, Lay. (1.S6Ï), B . S . Afr., 299. — Æ gialitis Geoffroïi,
J.-E. Harting (1870), Ibis, 378 et p H x i . — Æ gialitis Geoffroïi, Swinh. (1871),
P . Z . S ., 404.H- W. Legge (1875), Ibis, 400 et 412. — Æ gialitis Geoffroïi, Wald.
(1875), Trans. zool. Soc., IX, part. 2, p. 227.
Dimensions. Long, totale, 0m,23 ; queue,' 0m,06 ; aile, 0m,143 ; tarse,
0m,034 ; bec, robuste, 0m,02B.
Couleurs. Iris brun ; bec noir; pattes d’un brun plombé. — Plumage
ressemblant beaucoup à celui de l’Ægialitis Geoffroyi, arec le dos d’un ton
plus clair, les plumes de cette région offrant un. liséré fauve sur leur bord
externe, l’occiput fortement nuancé' de roux, la bande pectorale rousse
plus pâle, plus étroite et ne s’étendant-pas sur les côtés du corps) comme
dans VÆgialitis veredus.
Le Pluvier de Geoffroy se distingue de l’espèce précédente
par sa forte taille, par son bec robuste et par quelques détails de
coloration. Il visite les côtes’ de l’Asie, les îles de la mer du
Japon, les Philippines, Formose, l’Archipel malais, la Nouvelle-
Guinée, l’Australie, les côtes de la mer Rouge, l’Afrique occidentale
et australe, les Seychelles, Maurice et Madagascar. A
l’époque du passage, il est assez commun sur les côtes de la Chine
et se trouve en abondance, au mois de mai, sur le marché de
Changhaï ; à cette époque, les sujets en livrée d’amour sont déjà
aussi nombreux que les sujets en livrée d’hiver.
611. — ÆGIALITIS MOXGOLICCS
Charadrius mongolus, Pair. (1776), Reis., III, 700, n° 29. — Lalli. (1785), Syn.,
111, part. 1, p. 207, et (1790), Ind. Orn., II, 760. — Gm. (1788), S. N.. 1, 685.—
Charadrius mongolicus, Pall. (1811), Zoogr., II, 136. — Charadrius cantianus, Horsf.
(1820), Trans. L. Soc., XIII, 187. — Charadrius cirrhepidesmus et Ch. gularis, Wagl.
(1827), Syst. Av., fol. 4, p. 13, n° 18, et fol. 5, p. 5, n° 40. — Charadrius sangui-
neus, Less. (1828), Man. d’orn., Il, 330, et (1831), Ttait. d’orn., 544. — Charadrius
pyrrhothorax (Tem.), Gould (1832), B. of Eur., pl. 299. — Tem. (1835), Man.
d'orn., 2° éd., IV, 355. — Bp. (1838), Comp. List B. Eur. and Am., 45. — Ægialitis
pyrrhothorax, Keys. et Blas. (1840), Wirbeltli. Europ., 70. — Charadrius rufinellus,
Blyth (1843), Ann. and Mag. N. H ., XII, 169. — Charadrius rufinus, Hodgs. in Gr.
(1844), Zool. Mise., 86. — Hiaticula inornata, Gould (1848), B. of Ausir., livr. VI,
pl. 19. — Hiaticula Leschenaultii, Blyth (1849)-, Cat. 263, n° 1,563 (nec Less.). —
Charadrius ruficollis (Cuv. et Tem.), Puch. (1851), Rev. et Mag. de zool., 282. —
Charadrius mongolicus, Midd. (1853), Sib. Reis., JI, 211, pl. XIX, f. 2 à 3. — Hiaticula
inconspicua, Licht. (1854), Nom. Av., 94. | i P luviorhynchus mongolus et Cirrepidesmus
pyrrhothorax, Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Sc., XL1II, Tabl. des Ech., nos 41
et 50. — Charadrius Leschenaulti, Adams (1859), P. Z. S., 188 (nec Less.). — Charadrius
cirrhepidesmus, Heugl. (1859), Ibis, 345. — Charadrius mongolicus, Schr.
(1860), Vôg. d. Am. L., 411.'— Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 324. — Æ gia-
lites mongolicus, Swinh., (1863), P. Z. S., 310. — Ægialitis pyrrhothorax, Jerd.
(1864), P. of Ind., II, 639. — Octhodromus inornatus, Gould (1865), Handb. B. Ausir.,
II, 237. — Charadrius mongolicus, Schleg. (1865), Mus. des P. B., Cursores, 41. —
Degl. et Gerbe (1867), Ornith. eur., 2e éd., II, 139. ^ Blylh (1867), Ibis, 164. —
Przew. (1867-69), Voy. Uss., n° 153. — Æ gialitis mongolicus, J.-E. Harting (1870),
Ibis, 384. — Swinh. (1870), 360. — Æ gialitis mongolus, Swinh. (1870), P. Z. S., 140,
et (1871), ibid., 404. — Eudromias mongolicus, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 69. —
Ægialitis mongolica, W a ld . (1875), Trans. zool. Soc., IX, part. 2, p. 227. — Eudromias
mongolicus, Dress. (1876), Ibis, 327.
Dimensions. Long, totale, 0m,i9o; queue, 0m,0oo ; aile, 0m,14; tarse,
0m,031 ; bec, robuste, 0m,017.
Couleurs. Iris brun ; bec noir, avec une tache jaune sur la mandibule
inférieure ; pattes d’un gris jaunâtre (en été).. — Près de la base de la mandibule
supérieure, une teinte noire qui s’étend à travers les yeux sur les
couvertures auriculaires et descend sur le cou en encadrant la gorge qui est
blanche ; front traversé par un premier bandeau blanc interrompu au
milieu par une tache noire, par un deuxième bandeau noir qui va d’un oeil
à l’autre, et par un troisième bandeau d’un roux fauve qui se prolonge de
chaque côté, sous la forme d’une raie sourcilière, jusque sur la région postérieure
de la tète ; nuque, dos, croupion et sus-caudales d’un brun olive
lustré ; poitrine d’un roux vif; abdomen blanc, avec les flancs nuancés de
roux et brun; rémiges noirâtres ; queue brune, avec l’extrémité et les pennes
latérales blanchâtres (mâle en plumage d’été). — Chez la femelle, en été, la
teinte rousse de la poitrine est moins vive, le bandeau noir est à peine indiqué
sur le front et sur la région oculaire qui est nuancée de roux, et la