
commencement du printemps et jusqu’aux jours des grands
froids, on voit des volées nombreuses de ces oiseaux sur les
plages de Takou, et sur beaucoup d’autres points des côtes
de l’empire chinois.
676. — T R IN G A R U F I C O L L I S
Tringa ruficollis, P a ll. (1776), Reis., III, 700, et Voy., éd. fran c ., in-8°, VIII,
app. 47. — Gm. (1788), S. N ., I, 680. — Tringa sauna, P a ll, (1811), Zoogr., II, 199,
pl. 61. — Totanus damacensis, Horsf. (1821), Trans. L. Soc., XIII, 192. — Tringa
albescens, Tem. (1823), Pl. Col. 41, flg. 2. — Caudris australis, Cuv., Mu s . de
Paris. — Less. (1831), Trait, d’orn., 55S. — Schoeniclijs albescens, Gould (1848),
B. of Aust., VI, pl. 3lH- Tringa sdbminuta, Midd. (1 853Sib. Rets., 222, pl. 19,
flg. 6. — Actodromus minutus brevirostris, Act. albescens . et Act. aüstralis, Bp.
(1856), Compt. rend. A c . S c ., XLIII, Tabl. des Éch., n»s 217 a, 220 et 221. — Tringa
minuta, Swinh. (1860), Ibis, 342 et 358. — Tringa subminuta, Swinh. (1862), Ibis,
255.—Tringa damacensis et Tr. albescens, Swinh. (1863), Ibis, 413, et P. Z. S., 316.—
Tringa damacensis,. Schleg. (1864), Mus. des P. B ., S c o lo p ., 48. — Tbinga sauna, Dyb.
(1868), J. f . O n i . , 337. — Tringa damacensis, Swinh. (1871), P. Z. S ., 409. - • Tringa
damacensis, Wald. (1872), Trans. zool. Soc.., VIII, part. 2, p. 97. — Tringa sauna,
Swinh. (1873), Ibis, 231. S T ringa albescens, Wald. (1873), Ibis, 317. B tringa
damacensis, Swinh. (1875), Ibis, 455. — Tringa ruficollis, Wald. (1875§|62yrt?K. zool.
Soc., IX, part. 2, p. 234. — Tringa salina, T r. subminuta et Tr. damacensis, Taez.
(1876), Büll, Soc. zool. Fr., I, _253.
Le Bécasseau à col roux, dont la queue offre une double
échancrure, diffère du Bécasseau mignon ou Petite Alouette
dé mer de nos contrées par ses pattes noires plus allongées
et par ses rémiges qui ont toutes, à l’exception de la première,
la tige de couleur brune. Il passe régulièrement deux fois par
an sur les côtes de la Chine lorsqu’il émigre de l’Inde à la Sibérie
orientale et vice versa. La même espèce a été signalée au Japon,
aux Philippines, à Célèbes, aux îles Andaman, aux îles Peléw,
et jusqu’en Australie et en Tasmanie.
Le véritable Tringa minuta (Leisl.,) qui a été pris dans,le
Turkestan et sur les bords du lacBaïkal, pourrait fort bien être
rencontré quelque jour dans Tempire chinois.
677. — T R IN GA SU BAR CU ATA
L A louette de mer, Buff. (1770), PL Eni. 851. — Scolopax subarcuata, Güldenst.
(1^74), Nov. Com. Petrop., XIX, 471, pl. 13. —Scolopax africana et Sc. subarquata,
Gm. (1788), S. N., I, 655 et 658. — Numenius africanus, Lath. (1790), Ind., II, 712.
— Tringa falcinella et Tr. arquatella, Pall. (1811), Zoogr., II, 188 et 190. - -
Tringa subarquata, Tem. (1815), Man., 393. — Erolia' variegata, Vieill. (1816k
Anal., 55. — F alcinellüs pygmaus, Cuv. (1817), Regn. an., I, 486. — Tringa subarquata,
Vieill. (1819), N. Dict., XXXIV, 454. — Tem. (1820), Man. d’orn., 2“ éd., II,
609. — Erolia variegata, Less. (1829), Man., II, 302. — Ancylocheilus subarquata,
Kaup (1829), Nat. Syst., 50. — Erolia varia, Vieill. (1834), Gai. des Ois., II, 89, pl.
231. — Tringa subarquata, Aud. (1835), Omith. biog., 444. — (1839), Syn., 234. —
(1842), B. N. Am., V, 269, pl. 333. — P elidna subarquata, Bp. (1838), Consp. List
B. Eur. and Am., 50.— Tringa subarquata, Schleg. (1844), Rev. crit., 97. — Blyth
(1849), Cat. 269, n» 1594. — Midd. (1853), Sib. Reis., II, 220. — Ancylocheilus
subarquatus, Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Sc., XLIII, Tabl. des Éch., n° 213. —
Tringa subarquata. Hartl. (1857), Syst. Omith. Westafr., 237. — Schr. (1860),
VOg. d. Am. L., 421. — Tringa subarcuata, Swinh. (1862), P. Z. S., 319. —T ringa
subarquata, Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 333. — Sehl. (1864), Mus. des P. B.,
Scolop., 31||§- Jerd. (1864), B. of Ind,, II, 689. — P elidna subarquata, Degl. et
Gerbe (1867), Omith. eur., 2® éd., II, 195. — Przew. (1867-69), Voy., n° 169. — Dyb.
(1868), J . f . Orn., 337. — Tringa subarcuata, Swinh. (1871), P. Z . S., 409. — Tringa
subarquata, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 69. ■— Wald. (1874), Ibis, 147. — Elliott
Coues (1875), B. N. W. Am., 495. — Dress. (1876), Ibis, 411. — Tacz. (1876), Bull.
Soc. zool. Fr., I, 252.
Le Bécasseau cocorli, de taille un peu plus forte que le
Bécasseau cincle (0m,21), se reconnaît facilement à son bec
plus long et plus recourbé et à son plumage roux en été dans
presque toutes les parties inférieures du corps. Je l’ai vu passer
en grand nombre sur les côtes de la Chine, et je l’ai rencontré
également en Mongolie en livrée complète d’été. D’autres voyageurs
ont constaté sa présence dans 1’A.frique septentrionale
et occidentale, dans l’Amérique du Nord, dans l’Inde, à Java,
à Ceylan et aux îles Andaman.
678 — TRINGA TEMMINCKII
Tringa Temminckii, Leisl. (1811), Nachtr. zu Bechst. Nat. Deutsch., I, 65. — Tem.
(1820), Man. d'orn., II, 622. — P elidna Temminckii, Boie (1822), Isis, 979. — Tringa
Temminckii, Tem. (1823), Pl. Col. 41, f. 2. —; Limonites Temminckii, Kaup (1829),
Nat. Syst., 37. — Tringa Temminckii, Less. (1831), Trait, d'orn., 558. — Gr. (1846),
Cat. Hodgs. Coll., 140.—Blyth (1849), Cat. 270, n» 1598. — Midd. (1853), Sib. Reis.,
II, 221. — Actodromus Temminckii, Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Sc., XLIII, Tabl.
des Éch., n° 219. — Tringa Temminckii, Swinh. (1860), Ibis, 66. — Schr. (1860),
Vôg. d. Am. L., 442. — Radde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 332. — Schleg. (1864),
Mus. des P. B., Scolop., 47. — Jerd. (1864), B. of Ind., II, 691.—Pelidna Temminckii,
Degl. et Gerbe (1867), Omith. eur., 2e éd., II, 205. — Tringa Temminckii, Przew.
(1867), Voy., n» 171. — Dyb. (1868), J. f. O r n . , 171. — A Dav. (1871), N. Arch. du
Mus., Bull. VII, Cat. n° 404. — Swinh. (1871), P. Z. S., 409.— Tringa Temminckii,
Sharpe et Dress. (1871), B. of Eur., livr. VII. — Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 69.
— Dress. (1876), Ibis, 411. — Tringa Temminckii, Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I.
Le Bécasseau Temmia d’Europe, dont les pattes sont verdâtres
et dont la taille (0m,16) dépasse un peu celle du Bécasseau
mignon et du Bécasseau à col roux, passe en troupes nombreuses
à travers la Chine et s’arrête même en hiver dans les provinces