
453. — ALAUDA COELIVOX
Alauda coelivox, Swinh. (1859), Zoo!., 6,723. — (1860), Ibis, 62, 132, 429. —
(1863), P. Z. S., 89 et 272. — (1871), iiùL, 389.
Dimensions. Long, totale, 0,n,16 ; queue, 0m,0b ; aile, 0m,09 ; tarse,
0™,21 ; bec plus fort et surtout plus large que celui de VAlauda cantarella.
Couleurs. Parties supérieures, poitrine et flancs fortement lavés de
roux; tarses d’une teinte blanchâtre très-pâle (et non roussâtres comme
dans les autres alouettes), et n’offrant pas une nuance plus foncée sur les
articulations des doigts.
Cette description est prise sur un mâle, tué au Setchuan,
et que nous rapportons à l'Alauda coelivox, espèce qui, d’après
M. Swinhoe, serait propre aux provinces les plus méridionales
de la Chine, et se distinguerait par une taille encore plus faible
que celle de Y Alauda cantarella et par une huppe plus développée.
454. — ALAüDA SALA
Alauda coelivox (part.), Swinh. (1863), Ibis, 377.— Alauda sala, Swinh. (1870),
Ibis, 354. — (1871), P. Z. S., 389.
\!Alauda sala est encore une espèce créée par M. Swinhoe
pour des alouettes qu’il a rencontrées dans les îles de Haïnan
et de Formose et qui lui ont paru différer de Y Alauda coelivox
par une taille plus faible, un bec plus long et plus arqué, par
l’ongle du pouce plus développé, par les plumes de la tête plus
étroites et par les plumes du dos plus élargies.
455. — ALAUDA WATTERSI
Alauda coelivox (part.), Swinh. (1863), Ibis, 377. - Alauda W attersi, Swinh.
(1871), P. Z. S., 389.
Cette quatrième race d’alouette, que M. Swinhoe a séparée
spécifiquement de Y Alauda coelivox, se distingue, paraît-il, de
cette dernière par un bec plus court et plus conique, par 1 ongle
du pouce très-allongé et par quelques détails de coloration, le
plumage n’offrant jamais de teinte rousse, et la poitrine étant
couverte de mèches brunes plus grandes et plus nombreuses
que dans Y Alauda coelivox. Par ses couleurs et par le développement
de son ongle postérieur, elle se rapproche de Y Alauda sala,
mais en diffère par son bec beaucoup moins long et moins
courbé. On ne l’a trouvée jusqu’ici que dans la partie méridionale
de l’île de Formose et dans les petites îles Pescadores.
456. — O T O C O R T S A L P E S T R I S
Alauda alpestris, L. (1866), S. N . , I., 289||§- L’Alouette de Sibérie, Buff. (1770),
PI. Enl. 630, f. 2. — Alauda elava, Gm. (1788), S. N . , I, 800.H- Alauda nivalis,
Pâli. (1811), Zoogr. , I, 5!9. — Otocoris alpestris, Bp. (1842), Ucc. Eur. , 29. —
Alauda alpestris, Midd. (1853), Sib. Reis., II, 133. — Schr. (1860), Vôg. d. Am. L.,
272. — Badde (1863), Reis. in S. O. Sib., 11, 152. — Otocoris alpestris, Degl. et
Gerbe (1867), Orn. Eur., 2e ftd., I, 346. — Otocorys alpestris, Swinh. (1871), P.Z. S.,
390. — Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 67. — Dress. (1876), Ibis, 181. — Tacz. (1876),
Bull.'Soc. zoo!. Fr., I, 160.
Dimensions. (Mâle tué en janvier aux environs de Pékin.) Long, totale,
0m,18; queue, 0m,07 ; aile, 0m,12; tarse, 0m,022; pouce, 0m,019, l’ongle
seul mesurant 0m,0 1 f ; bec, 0“q01 à partir du front; hauteur du bec, 0m,006.
Un pinceau de plumes noires, de 0ra,01 de long, au-dessus de l’oeil.
Couleurs. Iris brun; bec brun sur la mandibule supérieure et jaunâtre
sur la mandibule inférieure; pattes et ongles noirs. — Front, sourcils,
gorge et côtés du cou jaunes ; un large plastron noir isolé sur le haut de
la poitrine ; sur le vertex, un bandeau noir se prolongeant en arrière de
chaque côté par un pinceau de plumes allongées ; un trait de même couleur
partant des narines, allant de l’oeil au méat auditif, puis se recourbant
légèrement sur les côtés du cou ; partie postérieure du vertex, nuque et
premières sous-caudales d’une teinte isabelle ou gris rosé ; dos, scapulaires
et croupion d’un gris terreux, avec le centre des plumes brun ; milieu de
l’abdomen et sous-caudales d’un blanc pur ; flancs lavés de rose isabelle ;
plumes tibiales de7 la même teinte, avec quelques mèches brunâtres ;
au-dessus du plastron noir de' la poitrine, une bande rosée rejoignant de
chaque côté la teinte rose isabelle de la nuque ; rectrices médianes brunes,
lisérées de gris rosé ; rectrices latérales noires, les deux externes bordées
én dehors d’un ourlet d’un blanc pur.
L’Alouette alpestre habite le nord et l’est de l’Europe et de
l’Asie et le nord-est de l’Amérique septentrionale, ma!is ne
fait en Chine que de rares apparitions et seulement pendant
fhiver. Quand les Chinois viennent à s’emparer de cet oiseau
ils le mettent en cage et l’élèvent avec soin, à cause des qualités
de son chant; ils en agissent de même avec l’espèce suivante,»
qui est abondante en toutes saisons dans la Mongolie.