
une race distincte, le Strepsilas interpres devient un oiseau cosmopolite.
G R U I D É S
Cette petite famille est composée de 16 ou 17 espèces qui sont
dispersées dans les cinq parties du monde, et dont 6 visitent l’empire
chinois.
620. — GRUS CINEREA
Ardea grüs, L. (1766), S. N., I, 254. — La Grue, Buff. (1770), Pl. Eni. 769. —
Ardea grus, Gm. (1788), S. N.h I, 620. — Grus cinerea, Beeilst. (1801-9), Naturg.
Deutsch., IV, 103. — Grus vulgaris, Pall. (1811), Zoogr., II, 106. — Grus cinerea,
Tem. (1820), Man. d’orn., II, 537, et (1835), III, 356.—• Gould (1832), B. of Eur.,
pl. 270. — Grus cinerea longirostris, Tem. eFSchleg. (1850), Faun. Jap., Avés, 117
et pl. 72. — Grus cinerea et Grus longirostris, Bp. (185ö|j Campt, rend. Ac. Sc., XL,
Tabl. des Hérons, n°s 1 et 2, et (1857), Corisp. Av., II, 97 et 98. — Grus cinerea, Sehr.
(1860), Vög. d. Am. L., 406. — Swinh. (1861), Ibis, 409, et Zool., 7,507.— Radele
(1863), Reis, in S, O. Sib., II, 317. — Jerd. (1864), B. of ind., II, 664,. — Dyb, (1868),
J. f. O., 337. — Swinh. (1871), P. Z. S., 402. Severtz. (1873), Purk. Jevotn., 68. —
Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 246. — Grus communis (Bechst.,), Dress. (1876),
Ibis, 324.
La Grue cendrée vulgaire d’Europe passe quelquefois aux
mois d’avril et de septembre au-dessus des plaines de Pékin et
plus fréquemment le long des montagnes occidentales de la
Chine ; mais dans cette région, comme dans la Sibérie orientale,
le passage de cette espèce est toujours moins abondant que dans
nos contrées. Pendant l’hiver, on trouve de petits vols de ces
échassiers cantonnés dans les provinces du nord et du midi de
l’Empire, mais le plus grand nombre d’entre eux vont passer
l’hiver dans les contrées plus méridionales.
621. — GRUS MONACHUS
G r u s m o n a c h u s , Tem. (1838), Pl. Col. 555. —Tem. et Schleg, (1850), Faim. Jap.,
119 et pl. 75. — Bp. (1855), Compt. rend. Ac. Se., XL, Tabl. des Hérons, n° 5, et
(1857), Consp. Av., II, 98i%- Swinh. (1863), P. Z. S., 309. — Radde (1863), Reis. in
S. O. Sib., II, 318. — Przew. (1867-69), Voy., n° 149. — Dyb. (1868), J. f. O., 337.
— Swinh. (1871), P. Z. S., 402. — G r u s m o n a c h a , Tacz, (1876), Bull. Soc, zool. Fr.,
I, 246. '
La Grue moine, qui se reconnaît facilement à son plumage
d’un brun ardoisé, à sa face blanche et à ses pattes d’un vert
brunâtre, se trouve pendant l’été au Japon, en Corée et en
Mantchourie et passe régulièrement dans le N.-O. de la Chine et
sur les frontières de la Mongolie, lladde l’a rencontrée dans le
désert de Gobi et dans les montagnes voisines du fleuve Amour
et M. Dybowski l’a observé dans la Daourie et sur les rives méridionales
du lac Baïkal. Ces oiseaux voyagent en petites troupes
ou par paires, et manifestent l’un pour l’autre un attachement
singulier : un jour, au mois d’octobre, le mâle d’un couple qui
traversait les airs ayant été abattu d’un coup de fusil, nous
vîmes sa compagne descendre auprès de lui, faire des efforts
pour le relever avec son bec, et ne s’éloigner du cadavre que
lorsque le chasseur se fut approché d’elle. Cette espèce est
connue à Pékin sous le nom de Ma-tseu-lo.
622. — GR US VI P IO
Grus viPijggPalI. (lj|l), Zoogr , II, I7I.& GRUS leucauciien, Tem. (1838), Pl.
Co/., 449®- Grus vip io , Bpg (l8I3), Compt. rerfd. Ac. Se., XL, Tabl. des Hérons,
n“ 4, et (1857;,. Consp. Aig^II, 98. - Gmrs leücauchen, Radde (1863), Reis. in S. O.
Sib., II, 314. — Przew,'(1867-69), Voy., n» 148i,— A. Dav. (1871), N. Arch. du Mus.,
Bull. VU, Cat. n» 369. — Swinh. (1871), P. Z. S., 402. — Dyb. (1873), J. f. Om., 100.
— Tacz. (4876), Bull. Soc, zool. Fr., I, 246.
Cette grue se distingue des autres par ses pattes rouges, son
corps d’un gris ardoisé, sa tête et son cou d’un blanc pur, avec le
front et les joues noirs. Elle n’est pas, comme on le croyait
d aboid, cantonnée dans les îles du Japon ; elle se rencontre aussi
dans le N.-E. de 1 empire chinois et dans la Sibérie orientale,
le long de l’Amour et de l’Oussouri. Elle passe régulièrement
deux fois par an dans le nord de la province du Petchely, mais
toujours en petit nombre aux environs de Pékin; je n’ai pu
malheureusement me procurer aucun individu de cette espèce
qui est cependant bien connue des chasseurs de la contrée.
623. — GRUS VIRIDIROSTRIS
Grus viridirostris, Vieillot (1784-1820), Encycl. mélh., III, 1,141, sp. 7, et(18l7)
N. Diet., XIII, 560. — Grus montignesia, Bp. (1854), Notes ornith. sur la’coll. Del-
latlre. — Antigone et Leucogeranus montignesia, Bp. (1855), Compt rend Ac Sc
XL, Tabl. des Hérons, n» 9, et (1857), Consp. Av., II, !00.;- Grus viridirostris’
swinhV(1863), P. Z. S., 309. — Grus montignesia, Przew. (1867) Voy n° 146 —
m B S m m Dyb- (1866)’ B I f l 337 (Part-)-(1871), tbid., 403. — A. Dav. (187l|)£-V. Arch, du Mu s-., GB»u™ll. vVirIIid, iCroastt rnis“, S36w7i n_h.
Dyb. (1873), J. f. Orn., 100. - Tacz. (1876),- Bull. Soc. zool. Fr., I, 246.’