
S. N., I, 308. — L’Ortolan de neige et l’Ortolan de passage, Bu If. (1770), Pl. Enl.
497, f. 1, et 511, f. 2. — Ehberiza Montana et musteliha, Gm. (1788), S. N., I, 867.—
P lectrophanes niyalis, Mey. et Wolf (1810), Tasc/i.,1, 187. — Emberiza nivalis, Pall.
(1SH-3)), Zoogr., II, 32. — Plectrophanes nivalis, Midd. (1853), Sib. Reis., II, 134. —
Sehrenck (1860), I ôg. d. Am. L., 275. — Radde (1863), Reis. in S. O. Sibir., 156. —
Swinh. (1863), P. Z. S., 301. — Degl. et Gerbe (1867), Ornith. Eur., 2« éd., I, 332. —
Swinh. (1871), P. Z. S., 388. — Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 174.
Dimensions. Long, totale, 0m, lS ; ongle du pouce plus long que le
doigt et tout droit.
Couleurs. Plumage, en été, généralement blanc, avec le dos noir; en
hiver, varié de roux et de noir sur la tête, le cou et le dos, avec un hausse-
col roux ; une grande tache oblongue sur l’aile.
463. — PLECTROPHANES LAPPONICUS
F ringilla calcarata, Pall. (1776), éd. franc., in-S°, V III, app., 57. — F ringilla
lapponica, L. (1766), S. N . , I, 317. — Passer calcaratus, Pall. (1811-31), Z o o g r ., II, 18.
— Emberiza calcarata, Tem. (1815), M a n ., 190. — P lectrophanes lapponicus, Selb.,
T ra n s . L in n . S o c ., XV, 156, pl. 1. — Emberiza (Plectrophanes) lapponica, Bp. (1825),
A m . O rn ., I, 53, pl. 13, f. 1. — Sw. et Ricb. (1831), F a u n . B o r . A m ., II, 248, pl. 48.
W= - Gould (1832), B. o f E u r . , pl. 169. — Emberiza lapponica, Audub. (1838), Orn ith .
b io g r ., IV, 473, pl. 365. B P lectrophanes lapponicds, Swinh. (1861), Ib is , 334, et
(1863), P . Z . S . , 301. — Degl. et Gerbe (1867), O rn ith . e u ro p ., 2e éd., I, 334. —
Swinh. (1871), P . Z . S . , 389. B Tacz. (1876), B u l l. S o c . zo o l. F r ., I, 174.
Dimensions. Long, totale, 0m,16 ; ongle du pouce long et sensiblement
recourbé.
Couleurs. Plumage, en été, noir en grande partie, avec le ventre blanc
et une tache rousse à la nuque ; en hiver, mêlé de noir, de roux et de gris
en dessus, et blanc en dessous, avec des taches noires sur la poitrine et les
flancs ; point de tache sur l’aile.
Le Bruant de Laponie et le Bruant de neige sont tous deux
remarquables parce que, en été, ils revêtent une livrée noire,
complètement différente de leur plumage ordinaire ; par le
développement de l’ongle de leur pouce et par certaines particularités
de leurs moeurs, ils se rapprochent un peu des alouettes.
Ils ont pour patrie les régions arctiques des deux continents,
mais en hiver ils descendent vers des latitudes plus tempérées,
et s’avancent parfois jusque dans nos contrées. Dans le N. de
la Sibérie orientale, ils sont tous deux fort communs ; en Chine,
au contraire, le Plectrophanes nivalis n’apparaît que rarement,
tandis que le Plectrophanes lapponicus se montre en grandes
bandes dans les provinces septentrionales et parcourt les plaines
à la manière des alouettes.
464. — SCHOEN1COLA PA LLAS I I
E m b e r i z a s c h o e n i c l u s , var. B., Pall. (18H-31), Zoogr., II, 48. — C ï n c h r a m u s
P a l l a s i i , Cab. et Hein. (1850), Mus. Hein., I, 130.— E m b e r i z a s c h o e n i c l d s , var. B.,
Midd. (1853), Sib. Reis., II, 144. — E m b e r i z a s c h o e n i c l d s , var. m i n o b , Schrenck(I860),
VBg. des Am. L ., 284. — E m b e r i z a c a n e s c e n s , Swinh. (1860), Ibis, 62; (1861), ibid.,
334. — (1863), P. Z. S., 301. — E m b e r i z a A l l e o n i s , J . Vian (1869), Rev. et Mag. de
zool., 97. — C y n c h r a m d s P a l l a s i i , J. Olpke-Galliard (1869), ibid., 180. — S c h o e -
n i c o l a P a l l a s i i , Swinh. (1871), P. Z. S., 389. — E m b e r i z a s c h o e n i c l d s , (S. m i n o r ,
Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 64 et 118. — E m b e r i z a P a l l a s i i , Dress. (1875), Ibis,
249. — S c h o e n i c o l a P a l l a s i i , Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 177.
Dimensions. Long, totale, 0m,14; queue, 0m,064 ; aile, 0m,072; tarse,
0m,018 ; bec, 0m,008. (Mâle très-adulte, tué à Pékin.)
Couleurs. Iris brun; bec d’un brun noirâtre, avec les bords de la mandibule
inférieure rougeâtres ; tarses couleur de chair ; doigts brunâtres. —
Tête noire, avec une moustache blanche de chqque côté ; nuque et croupion
d’un blanc pur ; sus-caudales blanches, avec un trait brunâtre à l’extrémité ;
plumes du dos et pennes tertiaires variées de noir, de marron et de gris
blanchâtre ; aileron d’un gris cendré ; moyennes et grandes couvertures des
ailes noires, avec une large bordure d’un blanc roussâtre ; rémiges bordées
d’un liséré de couleur analogue ; rectrices médianes d’un blanc sale, avec le
centre noir ; rectrices latérales en partie blanches ; gorge couverte d’un
large rabat de couleur noire ; poitrine, ventre et sous-caudales d’un blanc
légèrement nuancé de roux sur les flancs, où l’on remarque quelques
mèches foncées peu distinctes» -gg La femelle a la gorge d’un blanc roussâtre,
limité de chaque côté par une moustache noire, suivie d’une raie
blanche, les flancs ornés de mèches rousses plus distinctes que celles du
mâle; la région parotique d’un brun roussâtre, le sommet de la tête et le
dessus du corps variés de gris, de roux et de brun, et le croupion d’un blanc
ro.ussâtre.
Ce petit bruant, remarquable par son bec grêle et par les
teintes blanches de certaines parties de son corps, habite principalement
la Daouriè, où il a été trouvé successivement par
Pallas, par Middendorf, par Sehrenck et par M. Dybowski ; mais
au printemps et en automne il se montre aussi dans le Turkes-
tan, où M. Severtzoff l’a rencontré en compagnie de l’Emberiza
schoeniclus, et en hiver il apparaît en bandes nombreuses dans la
Chine septentrionale. Dans cette dernière région, on le voit
s’établir au bord des étangs et des canaux où croissent des