
en grand nombre sur les îlots situés au nord de Formose, où
M. Swinhoe a eu l’occasion de l’observer.
757. - H ÏDROCHEUDOtt HYBRIDA
S terna hybrida, Pall. (I8II), Zoogr., II, 3 3 8 ^ Sterna leucopaheia (Natterer),
Tem. (1820), Man. d'orn., 2e éd., II, 746. — S terna javanica et St . grisea, Horsf.
(1821), Trans. L. Soc., XIII, 198 et 199. — Viraeva indica et V. leucopareia (Steph.),
Shaw. (1825), G en. Zool., XIII, 169 et 171. — S terna javanica, Gr. et Hardw.
(1830-34), III. Ind. Zool., I, pl. 70, f. 2. — H ydrochelidon fldviatilis, Gould (1842),
P. Z. S., 140, et (1848), B. of Aust., VII, pl. 31. — Hydrochelidon indica, Blyth
(1849), Cal. 290, n ° 1,700. — H ydrochelidon hybrida et H. Delalandii, Bp. (1856),
Compt. rend. Ac. Sc., XLT, 773, Tabl. des Pèlctg., nos 150 et 151. — S terna hybrida,
Schleg. (1863), Mus. des P. B., Sternæ, 33. — H ydrochelidon indica, Swinh. (1863),
Ibis, 428, et P. Z. S., 328. -—(Jerd. (1864), B. of Ind., II, 837. — Hydrochelidon hybrida,
Degl. et Gerbe (1867), Omith. eur., 2e éd., II, 468.—S terna innotata, Beavan
(1868), Ibis, 404. — H ydrochelidon hybrida, Swinh. (1871), P. Z. S., 421. — Hydrochelidon
leucopareia, Wald. (18I1\,,Truns. zool. Soc., VIII, part. 2, p. 103. — Hydrochelidon
leucopareius, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 70. jg H ydrochelidon
hybrida, Dress. (1876), Ibis, 416.*1— H. Saund. (1876), P. Z. S., 640.
Dimensions. Long, totale, "0m,26.
La Guifette hybride, aux yeux bruns, au bec et aux pieds
rouges, au plumage d’un gris cendré en dessus, avec la tête et le
cou noirs, et d’un gris passant au noirâtre sur l’abdomen, avec
les joues, la gorge et les sous-caudales d’un blanc pur, se trouve
dans une grande partie de l’Europe, dans l’Inde, en Australie et
jusque dans l’Afrique australe. En Chine, on ne l’a observée
jusqu’ici que dans l’île de Formose ; où elle paraît être sédentaire.
758. — H Y D R O C H E L I D O N L E U C O P T E R A
S terna fis sipe s et St. nævia, P a li. (1811), Zoogr., II, 337 et 338 (nee Linné). —
S terna leucoptera, Meisn. et Scliinzr(1815), Vög. Schw., 261. — Tem. (1815), Man.,
483. — H ydrochelidon leucoptera, Boje (1822), Isis, 563. — Viralva leucoptera
(Stepb.), Shaw (1825), Gen. Zool., XIII, 170. — H ydrochelidon leucoptera Bp. (1838),
Camp. List, 61. — H ydrochelidon'nigrum, Bp. (1856), Compt. rend. Ac^Sc., XLI,
773, n° 147 (part.). S H ydrochelidon javanica, Swinh. (18ôi),74z>, 68 (nee Horsf.).
Hr S terna nigra, Schleg. (1863), Mus. des P. B., Sternæ, 31. B S terna leucoptera,
Radde (1863), Reis, in S. O. Sib., II, 389. — H ydrochelidon nigra, Swinh.
(1863), Ibis, 97, et P. Z. S., 28. — Degl. et Gerbë (l867), Omith. eur., 2« éd., II,
467 (part.)B- S terna leucoptera, Przew. (1867-69), Voy., n° 224. — Dyh. (1868),
J. f. O m ., 338.— H ydrochelidon nigra, Swinh. (1871), P. Z. S., 421 fË - H ydrochelidon
Niger, Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 70. — H ydrochelidon hybridus, Dyb. (1873),
J. f. Orn., 111. — Hydrochelidon nigra, Elliott Coues (1874), B. of the N. W.
A m ., 709. — H ydrochelidon leucoptera, Dress. (1875), B. of Eur., livr. XLV.—
H. Saund. (1876), P. Z . S ., 641. — H ydrochelidon fis sipe s, Tacz. (1876), Bull. Soc.
zool. Fr., I, 262.
LAR1DÉS 525
La Guifette leucoptère a le bec et les pattes rouges, la tête, le
cou, la partie supérieure du dos, la poitrine et la plus grande
partie de l’abdomen d’un noir profond, le bas-ventre, les sous-
caudales et les rectrices blanches, et les rémiges d’un gris cendré,
comme la Guifette noire (Hydrochelidon nigra L.), mais se
distingue de cette dernière espèce par ses doigts plus grêles et
plus allongés, ses membranes interdigitales plus fortement incisées
et ses couvertures inférieures de l’aile noires chez l’adulte
en plumage d’été. On la trouve dans le midi de l’Europe, dans
le nord de l’Afrique et en Asie depuis le Kamtschatka jusqu à
Célèbes.
En Chine, on la voit communément soit sur les bords de la
mer, soit sur les eaux douces de l’intérieur du pays. Je l’ai prise
également en Mongolie, où. elle passe en troupes nombreuses
dès le mois d’août, se nourrissant d’insectes divers qu’elle chasse
en voltigeant au-dessus des prairies qui bordent les eaux.
759. p S T E R N A F L U V IA T I L I S
Sterna hirundo, L . (1766), S . N., I, 227 (part.)B- L arus bicolor, L . sterna et
L. columbinus, Scop. (1769f,:'Ann., I, Hist. Nat., 82.B S terna hirundo, Pall. (1811),
Zoogr., II, 333 (?);, — Wils. fP l)» Am. Orn., VII, 76, pi. 60, fig. lB - S terna flu-
viatilis, Naum. (1819), Isis, 1,847®- S terna hirundo, Tem. (1820), Man. d'orn.,
20 4d., II, 740. — Sterna senegalensis, Swains. (1837), B. W. Afr., II, ,250. — Sterna
fluyiatilis, Gould (1837), B. of Eur., pl. 417. — Sterna W ilsoni, Bp. (1838), Comp.
List, 61. —- S terna hirundo, Blyth (4849),-Cat. 292, m 1,708. — S terna fluviatilis,
Bp. (1856), Compt. rend. A'iff Sc., X L I, Tabl. des Pilag., n° 125. — S terna sbnega-
lensis et S t . hirundo, Schleg. (1863), Mus. des P. B., Sternse, 16 et 17. — S terna
hirundo, Swinhlf 863), P. Z. S., 329i*li,Jerdiy(1864), B. of Ind., I I , 839. — Degl.
et Gerbe r(1867)j Omith. eur., -2' 6d., II, 456B- S terna hirundo, , A. Dav. (1871),
N. Arch, du Musi, Bull. VII, Cat. n° 464. — Swinh. (1871), P. Z. S., 422.— Sterna
fluviatilis, Sharpd et Dresser (1871), B. of Eur., livr. VIII. — Sterna hirundo, Severtz.
(1873), Turk. Jevotn., 70.— Dyb. (1873), J. f. Orn., 111. — Elliott Coues (1874),
B. of the N. W. Am., 6 8 0 . S terna fluviatilis, Dress. (1876), Ibis, 415. — H. Saund.
(1876), P. Z. S., 649. — Sterna hirundo, Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 261.
Dimensions. Long, totale, 0m,40 ; queue, profondément fourchue,
.0m,llî>; aile, 0m,25 ; tarse, 0m,025 ; bec, 0m,03,
Couleurs. Iris brun ; bec rouge, marqué de brun noirâtre ; pattes rouges.
— Veïtex et nuque noirs ; dessus du corps d’un gris bleu ; sus-caudales
blanches ; parties inférieures d’un blanc plus ou moins lavé de gris sur la
poitrine (en été). — Dans le plumage d’hiver, le front est blanc et la nuque
variée de noir et de blanc.