
la troisième espèce d’Uragus que le lieutenant-colonel Przewalski
signale en Mantchourie?
517. — LOXIA AL BIVENTRI S
L oxia curvirostra, Swinh. (1861), Ibis, 336. — (1863), P . Z . S . , 299. Loxia
alhiyentris, Swinh. (1870), P. Z . S., 437. — (1875), Ibis, 450.
Dimensions. Long, totale, 0m,155 ; queue, 0m,05 ; aile, 0m,09 ; tarse,
0m,019; bec, 0 m,021 (mandibule supérieure).
Couleurs. Iris brun; bec et pattes brunâtres. — Ventre blanc;.sous-
caudales blanches, marquées au centre d’une tache triangulaire brune ; reste
du plumage comme dans le Loxia curvirostra.
Ce bec-croisé, très-voisin de l’espèce européenne, en a été
séparé par M. Swinhoe à cause : 1 ° de sa taille plus faible; 2 de
la teiute blanche de la partie inférieure de son abdomen. Il se
montre à peu près tous les ans, mais en petit nombre, aux
environs de Pékin.
518. S- LOXIA HISIA1AÏASA
Loxia himàlayana, Hodgs, (1845), P. Z. S., 35®- Gr. (1846), Cat. Hodgs., III.
_ Bp. et Schleg. (1850), Mon. Lox.,-pl. 7. - Bp. (1S50), Cônsp. Av., I, 327. —
Gould (1860), B. of As., livr. XII, pl. — Jerd. (1863),B. of As., II, 393. — bwmh.
(1871), P. Z. S., 387.
Dimensions. Long, totale, 0m,15; queue, 0m,0S5; aile, 0m,08 ; ; bec,
0m,0 1 2 .
Couleurs. Dessus de la tête et du cou d’un rouge sombre, de mênie que|
les parties inférieures du corps ; reste des parties supérieures d un brun lavé
de rouge. — Chez la femelle, le dessus du corps est brun, avec le croupion
jaunâtre, et le dessous d’une nuance plus pâle, avec la poitrine et les flânes
teintés d’olive.
Ce petit bec-croisé qui a été découvert par le major Hodgson
sur les pics de l’Himalaya oriental, dans le voisinage des neiges
éternelles, se trouve aussi dans les forêts de sapins qui couvrent
les hautes montagnes de la Chine occidentale. Je 1 ai rencontré
particulièrement dans la principauté de Moupin.
S T U R N I D E S
Cette famille, exclusivement propre à l’Ancien-Monde et à l’Océanie,
comprend environ 150 espècès sur lesquelles 8 seulement habitent
l’empire chinois.
519. — STURNUS CINERACEÜS
Sturnus cineraceüs, Tem,,:(1838),-Pl. Col. 536. -j|>Tem. et Schl. (1850), Faun.
Jap. Av., 85, pl. 45.—Bp. (1850), Consp. Av., I, 421.— Sehrenck (1860),Vôg.d.Am.
L . , 327. — Tkmenuchos cineraceüs, Swinh. (1860), Ibis, 60. S S turnus cineraceüs,
Swinh. (1861), Ibis, 257 et 338. —' Kadde (1863), Reis. in S. O. Sib., II, 214, pl. VI,
f. 2. — Przew. (1867-69), Voy. Usa., n° 82, -#iSwmh. (1871), P. Z. S., 384. — Dyb.
(1874), J.'f. O., 323. — Swinh. .(1874), Ibis, 159. — Tacz. (1876), Bull. Soc. zooh Fr.,
174.
Dimensions. Long, totale, 0m,23 ; queue, égale, 0m,07 ; aile, 0m,13 ; tarse,
0m,032 ; bec, conique, Qm,026.
Couleurs. Iris brun, cerclé de blanc ; b,ec orangé, avec la pointe
cornée, la base de la mandibule et l’angle de la bouche, d’un vert brunâtre ;
pattes jaunes. — Tête et cou d’un noir à reflets verdâtres, avec la région
auriculaire et le front d’un blanc pur, et la gorge et les joues souvent parsemées
de plumes blanches ; dos et croupion d’un gris brunâtre ; sus-caudales
de la même teinte, avec le bout blanchâtre ; poitrine et flancs d’un gris brû-
nâtre ; ventre et sous-caudales d’un blanc presque pur ; queue noirâtre à
reflets métalliques, tachée de blanc à pxtrémité, sauf sur les pennes centrales
; ailes noirâtres à reflets métalliques avec un liséré blanc très-étroit
sur les rémiges, plus large sur les pennes secondaires. — La femelle adulte
porte la même livrée que le mâle, mais les oiseaux encore jeunes offrent
des teintes plus sales, et ont moins de noir sur le cou et moins de blanc sur
les joues. ■
Le Sturnus cineraceüs, qui a été signalé d’abord au Japon, est
certainement l’espèce d’étourneau que l’on rencontre le plus
fréquemment en Chine, En automne et en hiver, il se répand
en troupes innombrables sur toute l’étendue de l’Empire, où
les gousses sucrées du Sophora japonica lui fournissent une
nourriture abondante. Une foule de ces oiseaux s’arrêtent même
dans la grande plaine de Pékin et font au printemps leurs nids
dans des trous d’arbres ; mais, l’été venu, ils disparaissent tous
et vont passer le reste de" la saison chaude sur les hauts
plateaux de la Mongolie, où ils vivent d’insectes, et principalement
de sauterelles. Le gazouillement de ces étourneaux est