
de roux, et sa poitrine offre, au lieu de taches, des raies transversales
nombreuses. Le Muséum possède un oiseau qui se
rapporte probablement à cette espèce.
579. — FRANCOLINUS CHINENSIS
Perdis CHINENSIS, Briss. (1760), Ornith., I, 234, pi. 28, A, f. 1. — TetraI sinensis,
Osbéck (1771), A Voyage to China, I. — Le F rancolin de-l’I sle de F rance, Sonn.
(1782),Voy. Ind., II, 166, pl. 97.—Tetrao pintadeanus, Scop. (1786), Del Fl. el Faim.
Insubr., II, 93, n° 87. — Tetrao perlatds et Tetrao madagascariensis,. Gm. (1788)
S. N., I, 758 et 756. — F rancolinds perlatds, Strickl. (1842), P. Z. S., 167.gi F rah-
colinus macdlatüs, Gt. (1844), Zool. Mise:., 2. S Francolinds perlatds et F rancolinds
madagascariensis, Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Se., XLII, Tgbl. des Gall.,
n»» 185 et 186. — Francolinds perlatds, Swinli. (1860), Ibis, 6 3 .5 ^F rancolinüs madagascariensis,
Hartl. (1861), Ornith. Beitr. z. Faim. Madag., 69.— Francolinds sinen-
sis, Swinh.(1863), P. Z. S., et (1871), ibid,, 400. — Francolinds chinensis, Gr. (1871),
A Fascicul. of B. of .Chin., pi. 7.
Dimensions. Long, totale, 0m,29 ; queue, 0m,08 ; aile, 0m,lS5.; tarse,
0m,042,; bec, 0m,022.
Couleurs. Iris brun ; bec noir ; pattes jaunes. — Vertex varié de fauve
et de brun foncé, avec deux larges raies sourcilières fauves se rejoignant en
avant au-dessus du front et se prolongeant en arrière sur Iç. nuque ; de
chaque côté de la tête, une bande blanche sur les joues, séparant deux larges
bandes noires dont l’une part des narines et s’étend à. travers l’oeil, et dont
l’autre commence à la base du bec, sous forme de moustaches ; menton et
gorge d’un blanc pur ; dos, poitrine et abdomen d’un noir profond, avec de
nombreuses taches arrondies, d’un blanc pur en dessus et sur le thorax,
d’un jaune ocreux sur les flancs et en arrière couvertures des ailes en
partie d’un brun marron uniforme, en partie variées, de noir et de jaunâtre,
les taches jaunes affectant la forme de larmes rémiges brunes, ornées de
taches blanches ; croupion et sus-caudales rayés transversalement de blanc
et de jaune pâle; rectrices d’un brun noirâtre, rayées de blanc, principalement
sur les barbes externes et à la base ; soùs-caüdales d’un roux cannelle.
— Chez la femelle, les bandes du vertex et des côtés de la tête né sont pas
indiquées ; la teinte fondamentale du corps est un brun varié de rougeâtre et
marqué de raies irrégulières au lieu de taches arrondies.
Le Francolin perlé habite la Cochinchine, la Birmanie, les
régions montagneuses de la Chine méridionale .(Koangtong,
Konangsi) et l’île de Haïnan, et a été introduit à l’île de France,
Ses moeurs sont les mêmes que celles de l’espèce européenne
(Francolinus vulgaris).
PHASIANIDÉS
Près de ISO espèces de Gallinacés rentrent dans cette famille, qui
est représentée en Amérique et dans l’Ancien-Monde, et qui, en
Australie, est remplacée par les Mégapodidés.
580. — I T H A G IN I S G E O F F R O V I (Pl. 113)
Ithaginis Geoffroyi, J. Verr. (1867), Bull. Soc. tfAccl., 2® sér., IV, 706. —
A. Dav. (1871), N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 358. — D.-G. Elliot (1871),
Monogr. of Phasian., part. II, pl. — Gould (1872), B. of As., livr. XXIV, pl.
Dimensions. Long, totale, 0m,48; queue, un peu arrondie; 0m,16 ;
aile, 0m,22; tarse, armé de trois éperons aigus, 0m,068; bec, gros et renflé,
0m,02; huppe du sommet de la tête, 0m,06.
Conteurs. Iris noisette ; bec noir, avec la base rouge, de même que
les narines et la peau nue autour des yeux ; pattes et éperons d’un rouge de
corail ; ongles bruns, —r Face noire ; plumes déliées, formant la huppe, d’un
gris ardoisé foncé; plumes acuminées de là partie supérieure du cou, du
dos et du croupion-et sus-caudales d’un gris ardoisé-, avec le centre noir et
une raie médiane blanche.; seconde moitié de la face supérieure.des ailes,
côtés de la poitrine et de l’abdomen et sous-caudales d’ün rouge carmin,
avec du gris au bout de chaque plume ; ’ rectrices grises, lisérées de rouge
carmin ; gorge et bas-ventre d’un gris ardoisé ; plumes des oreilles allongées
(les unes déliées,’ les autres raides): et d’un gris noirâtre avec une ligne
médiane blanche* rtî-Ghez la-femelle, qui est plus petite que le mâle (0m,43
de long, .totale) et. qui est dépourvue d’éperons, le. rouge des pattes et des
narines est moins vif,, le plumage, d’un brun vermiculé de noir et de gris,
offre une forte teinte ardoisée et ne présente pas de mouchetures sur la tête
ni sur le cou.
Je n’ai rencontré l’Ithagine de Geoffroy que dans les forêts
les plus élevées du Setchuan occidental et du pays des Mantzes ;
mais cette espèce paraît habiter une grande partie du Tibet
oriental. Elle vit en troupes plus ou moins nombreuses près de
la limite supérieure de la région dès forêts, et se tient de
préférence au milieu des bambouseraies sauvages. Sa nourriture
ordinaire consiste en bourgeons, en feuilles et en graines ; mais
l’estomac de trois individus que j’ai tués en avril, quand la neige
couvrait encore tout le pays, ne renfermait absolument que de
là mousse. Ces jolis oiseaux se perchent volontiers sur -les
arbres : leur naturel est très-sociable ; et quand les. couvées sont
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