
roseaux et d’autres plantes aquatiques dont les graines constituent
sa nourriture. L'Emberiza (Schoenicola) pyrrhuloïdes signalé
par M. Przewalski en Mantchourie n’ayant, pas été découvert
jusqu’à ce jour dans la Chine proprement dite, le Schoenicola
Pallasii est la seule espèce de Bruant de roseaux que nous ayons
à inscrire dans notre catalogue.
46S. — EM B E R I Z A E L E G A N S
E mberiza elegaks, Tem. (1838), PI. Col. 583. — Tem. et Schl. (1850), Faun.
Jap. Aves, pi. 55. — Bp. (1850), Consp. Av., I, 464. — Kadde (1863), Reis. in S; 0.
Sib., II, 165, pl. 5. — Przew. (1867-69). Foi/. Ussuri, n° 49. — Swinb. (1871),
P. Z. S., 388. — A. Day. (1871), N. Arch. du Mus., Bull. VII, cat. n° 299. Dyb.
(1875), J. f. O., 253. — Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 176.
Dimensions. Long, totale, 0m,15b; queue, 0m,07b ; aile, 0m,08 ; tarse,
0 “ ,0 2 ; bec, 0m,009 ; plumes de la tête développées en une huppe de 0m,015
de long.
Couleurs. Iris brun; bec entièrement noir dans la livrée de noces, et
brun en hiver ; pattes couleur de chair, té- Sommet de la tête, région des
yeux et des oreilles, lores, un trait sous le bec et une grande plaque isolée
sur le devant du cou, d’un noir profond; partie postérieure de la tête et
partie supérieure de la gorge d’un jaune vif ; un petit sourcil blanc au-dessus
et au-devant de l'oeil; nuque d’un gris noirâtre, avec une tache blanche de
chaque côté; dos rayé de noir, de roux et de gris; croupion d’un gris cendré
plus ou moins mélangé de roux vers les sus-Caudales ; partie inférieure
de la gorge, poitrine et ventre d’un blanc pur au milieu, nuancé de roux et
marqué de longues mèches noires sur les côtés; petites' couvertures des
ailes grises ; moyennes couvertures noires, terminées - de blanc ; grandes
couvertures brunes, bordées de gris roussâtre. Dans le plumage d’hiver, les
teintes sont moins pures. — Chez la femelle, la couleur jaune de la région
postérieure de la tête et des sourcils est moins accusée, le sommet et les
côtés de la tête sont d’un gris mêlé de roux et de brun, la partie supérieure
de la gorge est d’un jaune pâle, la partie inférieure étant blanche, comme
chez le mâle; et la plaque noire qui existe chez ce dernier sur le haut de la
poitrine est remplacée par quelques taches noirâtres éparses sur un fon
roux.
Cette jolie espèce, signalée d’abord au Japon, se rencontre
aussi dans la Sibérie orientale et l’empire chinois. Elle passe
régulièrement à Pékin, où les habitants la désignent sous le
nom de IJoang-méy (jaune-sourcil), et la recherchent à cause de
la beauté de son chant. Je l’ai trouvée communément dans les
montagnes des provinces occidentales jusqu à Moupin, et j ai pu
remarquer qu’elle faisait, comme les Ortolans, son nid sous les
pierres ou sous les broussailles.
466. — EMBERIZA ELEGAFÏTULA
Emberiza elegahtula, Swinh. (1870), P. Z. S., 134, e t (1871), ibid., 388.
Cette espèce, fort douteuse, a été fondée sur une femelle
prise dans le Houpé occidental. D’après M. Swinhoe, elle se
distinguerait de 1 Emberiza elegans : d° par une taille plus faible ;
2° par un bec plus allongé ; 3° par des taches et des raies plus
foncées. Ne serait-ce pas un hybride de Y Emberiza elegans et de
Y Emberiza chrysophrys ?
467. — EMBERIZA FUSILLA
Emberiza fusilla, Pall. (1776). Voy. éd. franç., in-8°, VIII, app. 63, etpl. 47
f' W E H H i Consp- A v -< | m - ~ Midd. (1853), S i b . Reis., II, 148. — Buscarla
fusilla, Bp. (1857), Rev. et May. de z o o l , 163. — Emberiza fusilla, Schrenck (1860)
i ’n28? J r STinh’ (1860)’ Ibis’ 61> et (1861 (1863), fleis. im S. O. Sibir., II, 171. — Swinh. (1863|;-P. Z. S}.,,i b3i0d1.., —33 J4e. r-d. (R1a86d3d)é
B.of Ind. II, 376. — Cyhchramus pusilèus, B | H Gerbe (1867), Ornith. europ'.,
I ,! h 1ÜS Emberiza fusilla, Dyb. (1868), J. f. O., 335. - Gould (1869), B. of
■ m W Ê M S7 inh; (18H). 1 I S., 389. - Alston et Harvie Brown
(1873), Ibis, 63. — Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 64. — Wald. (1874), Ibis, 143. —
Dress. (1875), ibid., 249. — Tacz. (1876), Bull. Soc,, zool. Fr., I, 177.
Dimensions. Long, totale, 0” ,14; queue, 0m,0S7; aile, 0m07- tarse
Om,018; bec, 0m,009. (Mâle très-vieux,®*
Couleurs. Iris brun; bec brun, avec la mandibule inférieure blanchâtre;
pattes d’un gris roussâtre. — Sommet de la tête orné d’une large,
raie d’un roux amadou, bordé de chaque côté par une raie noire plus large
encore lores, sourcils, joues et région parotique d’un roux amadou ; une
raie noire partant de l’oeil et contournant les plumes auriculaires; une
moustache noire dé. chaque, côté de la tête ; partie supérieure de la gorge
dun roux amadou plus clair que celui des joues; tout le reste des parties
intérieures blanc, avec de nombreuses mèches brunes sur la poitrine et sur
les flancs.; parties supérieures du corps d’une teinte olivâtre rayée de noir
jusqu’aux sus-caudales et nuancée de roux sur le dos et les scapulaires ;
rectnees brunes, lisérées de gris olivâtre, les deux extrêmes en partie blanches
; couvertures alaires et pennes tertiaires brunes, bordées de gris et de
roux. Dans la femelle et dans le jeune mâle, les teintes rousses de la tête
sont moins accusées. Les différences individuelles sont du reste fort consi-
râbles dans cette espèce et portent soit sur les nuances des couleurs fon-
amentales, soit sur la grandeur des taches brunes à la surface du plumage.