
et méridionale et la plus grande partie de l’Afrique, mais encore
l’Inde, le Turkestan, les Philippines, l’île de Formose et le sud
de la Chine où elle est assez commune en toutes saisons. Elle
vient en grand nombre passer l’été sur les marais et les canaux
des environs de Pékin, où les chasseurs européens la tuent
fréquemment. De là elle s’avance jusqu’au Japon et vient nicher
parfois dans la Sibérie orientale. Dans cette espèce, la femelle
est constamment plus grande que le mâle.
694. — ERYTHRA PHOENICURA
La P oule sultane de la Chine, Buiï. (1770), Pl. Enl. 896. —Rallus phoenicurus,
Forster (1781), Ind. Zool., 19, pl. 19. — F ülica chinensis, Bodd. (1786), Tabl. des
PL Enl., n° 896.— Rallus phoenicurus, 6m. (1788), S. N., I, 715.#)- Lath. (1790), Ind.
Om., II, 770. — Galunula phoenicueus, Penn. (1790), Ind. Zool., 49, pl. 12. —
ZAPORNIA THEEMOPH1LA (HodgS.), Gr. (1844), Zool. Mise., 86.m Gallinula phqenicüra,
Gr. (1846), Cat. Hodgs. Coll. 143. — P orzana phoenicura, Blyth (1849), Cat.-284,
n “ 1,661. — Erythra phoenicura, Bp. (1856), Compt. rend. A c . S c ., X L lil, Tabl. des
Éch., n» 403. — P orzana phoenicura, Swinh. (1860), Ibis, 67. - Gallinula phoenicura,
Swinh. (1863), P. Z. S . , 321.— Jerdj J1864), B. of Ind., II, 720. Schleg. (1865),
Mus. des P. B., Ralli, 41. — A. Dav. (1871), N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 426.
Swinh. (1871), P. Z. S,, 414. jà Goald (1872), B. pf ds.fjivr. XXIV, plB- E rythra
phoenicura,^Wald. (1872), Trans. zool. Soc., VIII, part. 2. p, 94. — (1874), Ibis,
147.® (1875), Trans. zool. Soc., IX, part. 2, p. 229.
Dimensions. Long, totale, 0m,33 ; queue, 0m,07; aile, 0m,16; tarse,
0m,055 ; bec, 0m,038.
Couleurs. Iris rouge ; bec. jaunâtre ; pattes vertes. — Parties supérieures
d’un noir à reflets verdâtres ; front, côtés de la tête, gorge, milieu
de la poitrine et de l’abdomen d’un blanc pur ; flancs fortement- tachés de
noir ; bas-ventre et sous-caudales d’un rouge brique.
La Poule d’eau à poitrine blanche est commune dans l’Inde,
dans l’Indo-Chine, dans la péninsule malaise, à Ceylan, aux
îles Andaman, à Célèbes, aux Philippines ; pendant l’été, elle se
montre aussi dans les provinces méridionales de la Chine, où
elle pénètre jusque dans, les jardins, en se cachant dans les
haies et sous les buissons. Cet oiseau monte volontiers sur
les arbres, et c’est surtout quand il est perché, vers le soir,
qu’il fait entendre son cri sonore et monotone.
695. — PORZANA ERYTHROTIIORAX
Gallinula erythrothorax, Tem. et Schleg. (1850), Faun. Jüp., Aves, 121, pl. 78.
— E uryzona erythrothorax, Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Sc., XLIII, Tabl. desÊch.,
RALLIDÉS 487
00 344. __P orzana erythrothorax, Swinh. (1861), Ibis, 57 et 411. — P orzana fusca,
Swinh", (1863) Ibis, 426, et P. Z. S., 321. | | R allina erythrothorax, Radde (1863),
Reis. in S. 0.' Sib., II, 309.— Schleg. (1865), Mus. des P. B., Ralli, 21. — Przew.
(1867-69), Foy,, n° 144. — Gallinula pusca, A. Dav. (1871), N. Arçh. du Mus.,
Bull. VII, Cat. n» 427. — P orzana erythrothorax, Swinh. (1871), P. Z. S., 414. —
(1874), Ibis, 163. — (1875), Ibis, 134 et 455. — Dyb. (1876), J. f. Orn., 202. — Tacz.
(1876), Bull. Soc.'zoo,l. Fr., I, 260.
D im e n s i o n s . Long, totale, 0m,20; queue, 0m,045; aile, 0m,105; tarse,
0m,036; bec, 0m,02.
Couleurs. Iris rouge; bec et pattes verdâtres. — Partie supérieure
du cou, du corps, des ailes et de la queue d’un brun olivâtre, sans taches ;
gorge blanchâtre ; vertex, côtés de la tête et du cou, poitrine et abdomen
d’un roux vineux, avec les flancs olivâtres ; cuisses et bas-ventre d’un brun
cendré, avec des barres blanchâtres ; sous-caudales noirâtres, avec une ou
deux raies transversales blandiosi
Cette Poule d’eau ou Porzane aux couleurs obscures peut
être considérée comme une race de forte taille du Porzana fusca
de l’Inde et des Philippines. Elle n’habite pas seulement le
Japon, où elle a été découverte il y a une trentaine d’années,
et se trouve, au moins pendant l’été, dans l’Amourland et dans
la Chine entière. M. Berthemy, ministre de France en Chine,
l’a tuée aux environs de Pékin, où elle est peu répandue, tandis
qu’elle est commune en toutes saisons dans l’île de Formose.
696ÎSË- P O R Z A N A PY GMÆA
Rallus Baillonii, Vieill. (1819), N. Dict., XXVIII, 548. — Gallinula Baillonii,
Tem. (1820), Man. d'orn., 2° éd„ II, 692. — P balaridion pygmæa, Kaup (1829), Nat.
Syst. 173,— Zapornia Baillonii, Gould (1832-37), B. of Eur., pl. 344.- S C rex
pygmæa, NaumHl838), Nat. VSg. Deutseh., IX, 567, et VSg., pl. 239. — P orzana
pygmæa, Bp. (1842), Ucc. eur., 64. — Zapoksia fusilla, var. Bailloni (Hodgs.), Gr.
Mise.,, 86. — Ortygometra pygmæa, Gr. (1846), Cat. Hodgs. Coll. 142.
— P orzana pygmæa, Blyth (1849), Cat. 284, n» 1,664. — Zapornia pygmæa, Bp. (1856),
Compt. rend. Ac-. Sc., XLIII, Tabl. des Éch., n» 3 6 1 .— P orzana Bailloni, Swinh.
(1862) P. Z. S., 320. — P orzana pygmæa, Swinh. (1863), P. Z. S., 321. — Ortygometra’minuta,
Radde (1863), Reis. B S. O. Sib., II, 311. — P orzana pygmæa, Jerd.
M H B. oflnd., II, 723SS- Schleg. (1865), Mus. des P. B., Ralli, 30. — P orzana
Baillonii, Degl. et Gerhe (1867), Ornith. eur., 2<= éd., II, 258JE- P orzana Bailloni,
Dyb. (1868), J. f. Ôrn., 338.— Gallinula Baillonii, A. Dav. (1871), N. Arch. du Mus.,
Bull VII, Cat. n» 428. — P orzana pygmæa, Swinh. (1871), P. Z. S., 414. — Dyb.
11(1873) È f. Ora. j/106. — Severtz. (1873), Turk.Jevotn., 69; — Swinh. (1875), Ibis,
134. — Tacz. (1876), Bull. Soc. zool. Fr., I, 259.B- P orzana Baillonii, Dress. (1876),
Ibis, 413.
D im e n s i o n s . Long, totale, 0“,18 fi et $ adultes, tués à Pékin).
La Porzane pygmée ou Porzane de Bâillon, que les chasseurs