
arenaria, Illig . (1811), Prodr., 249. — Chaiudrius calidris et Ch. bubidus, Wils.,
(1813), Am. Orn., VII, 68 e t 129, pi. 59, f. i, et pl. 58, f. 3. — Arenaria vulgaris,
Tem. (1815), Mon. d’orn., II, 334. — Calidbis rubidus, Vieill. (1819), N. Dict., XXX, 127.
— Calidbis abenabia, Tem. (1820), Man. d’orn., 2“ éd ., II, 524.— Sw. e t Rich. (1831),
Faun. Bor. Am., 366. — Gould (1832), B. ofEnr., pl. 335. — Calidbis tringoïdes,
Vieill. (1834), Gai. des Ois., I l, 95, pl. 234. — Tringa arenarià, Aud. (1835), Orn.
biog., III, 231 ; '(i’839), V, 582, pl. 230 et 285, e t (1842), B. Am., V, 287, pl. 338. j§
Calidris arenaria, Blyth (1849), Cat. 270, n° 1,600. — Tringa arenaria, Midd. (1853),
Sib. Reis., II, 219. — Calidris abenabia, Bp. (1856), Compt. rend. Ac. Se., XLIII,
Tabl. desÉch., n° 2 0 6 .— Sw in h . (1860), Ibis, 359. — Je rd . (1864), B. ofînd., 11,
694. Tringa arenaria, Sclileg. (1864), Mus. des P. B., Scolop., 5 5 .— Calidbis
arenaria, Degl. e t Gerbe (1867), Trait, d'om., 2e éd., II, 188. — Przew. (1807-69),
Voy., n ° 168. — Dyb. (1868), J. f. Orn., 338. — Sw in h . (1871), P. Z . S., 408. -
E llio tt Coues (1874), B. of the N. W. Am., 492. — Tacz. (1876), Bull. Soc. ssool. Fr.,
I, 249.
Le Sanderling ou Bécasseau à trois doigts, qui se distingue
par ses pattes privées de pouce, par sa taille moyenne, par son
bec droit et dilaté à l’extrémité', et par le plumage de ses
parties supérieures qui est grisâtre en hiver et varié de noir et
de roux en été, est un oiseau commun sur les côtes d’une grande
partie du monde. En Chine aussi, il se trouve abondamment
sur les bords de la mer, aux époques du passage et pendant
l’hiver ; mais jamais je ne l’ai rencontré dans l’intérieur des
terres ni sur les lacs de Mongolie.
671.B - TRINGA CRASSIROSTRIS
Tringa crassirostris, Tem. et Schleg. (1846-50), F a u n . J a p ., A v e s , 107, pl. 64.
— Schoeniclus magnus, Gould (1848), P. Z . S . , 39, et B . o f A u s t ., VI, pl. 33.1-
Tringa crassirostris, Midd. (1853), S ib . lie is ., II, 219.'— Tringa magna, Bp. (1856),
C om p t. r e n d . A c . S c ., XLIII, T a b l. d e s É c h ., n° 211. — Tringa crassirostris. Sebr.
(1860), VS g . d . A m . L ., 42o|lt-Tringa tenuirostris, Swinh. (1863), P . Z . S .„ 315
(nec Horsf.).-— Tringa crassirostris, Schleg. (■1864), M u s . des. P . B ., S c o lo p ., 28. S
Tringa tendirostris, Gould (1865), H a n d b . B . A u s t ., II, 260 (nec Horsf.). — SwiDli.
(1871), P . Z . S., 408. — Tringa crassirostris, WaldSl874), Ib is , 147. — Dyb. (1876),
J . f. O r n ., 201. — Tacz. (1876), B u l l. S o c ’. z o o l. Fr., I, 252.
Dimensions. Long, totale, 0m,29 ; queue, égale, 0m,07 ; aile, 0in,l9 ;
tarse, 0m,033 ; bec, 0m,044 à partir du front.
Couleurs. Iris brun ; bec noir, avec la base de'là mandibule inférieure
d’un rouge brunâtre; pattes d’un brun verdâtre. — Tête et cou d’un blanc
jaunâtre, largement rayé de noir ; plumes du dos noires, frangégs de gris
et marquées d’une double tache d’un roux vif ; plumes du croupion brunes,
bordées de gris ; sus-caudales blanches, avec une tache noirâtre vers l’extrémité
; gorge blanche, marquetée de petites taches noires arrondies qui
vont en s’élargissant vers le bas et qui couvrent une grande partie de la
poitrine ; ventre blanc, avec quelques taches anguleuses noires Sur les
flancs et les sous-caudales ; rectrices d’un brun grisâtre ; rémiges brunes
(Mâle au mois de mai.) — Dans le plumage d’hiver, le dos et la poitrine
sont à peine tachés de noir et n’offrent point de teintes rousses.
Ce grand bécasseau, dont les migrations s’étendent du
nord de la Sibérie orientale et du Japon jusqu’à l’Australie,
est fort répandu sur les côtes de la Chine aux époques des
deux passages. En automne, cette espèce est commune à Takou,
et au mois de mai je m’en suis procuré à Changhaï plusieurs
individus revêtus de leur livrée d’été. Comme l’ont fait observer
le professeur Schlegel, M. Harting et lord Walden, marquis de
Tweeddale, c’est à tort que M. Gould, M. Swinhoe et M. Gray
ont assimilé au Tringa crassirostris Tem. et Schleg. le Tringa
tenuirostris Horsf. qui n’est autre que le Totanns stagnalilis
Bechst.
672. — TRINGA c a n u tu s
Tbinga canutus et Tr. calidris, L. (1766),'S. N., I, 251 et 253V S la Maubèciie
tachetée et la Maubèciie grise, Buff. (1776), Pl. Uni. 365 et 366. — Tringa cinerea,
Tb. canutus, Tb. calidris, Tr. nævia, Tr. grisea et Tr. islandica, Gm. (1788), S. N.,
I, 673, 679, 681 et 682. — Tringa canutus, Pull. (1811), Zoog., II, 197.B Tringa bufa,
Wils. (1813), l u i . O rn ., VII, 43, pl. 57, fig.' 5. — Tringa canutuS, Vieill. (1819),
M. Dict., XXXIV.B Tem. (1820), M a ri.” d'om., 2« éd., II, 627. — Gould (1832),
B. of E u r . , pl. 324. H bpÂ(1838), Camp. List, 49. — Tringa islandica, Aud. (1838),
Orn. biog., IV, 130, pl. 315, et (1842), B. A m ., V, 254, pl. .328. — Tringa canutus,
de Kay (1844); N. Y. Zool., II, 243, pl. 85, fig. 194, et pl. 97, fig. 218. — Blyth
(1 8 4 9 ),2 6 8 , n° 1,592. f- Midd. (1853), Sib. Reis,, II, 219B- Bp. (1856), Compt.
rend. Ac. Sc., XLIII, Tabl. des Éch., n° 209. — Schr. (186o|pFô',9. d. Am. L., 420î)|p
Swinh§il863), P. Z. S., 315. — Jerd. (1864), B. ofînd., il, 688. — Schleg. (1864),
Mus. des P. B., Scolop., 29. HDegl. et Gerbe (1867), Ornith. eur., 2° éd., II, 190.
Tringa canuta, A. Dav. (187151) N. Arch. du Mus., Bull. VII, Cat. n° 400. — Tbinga
canutus, Swinh. (1871), P. Z. S., 408. — Dyb. (1873), J. f. Orn., 103B Salv. (1874),
Ibis, 319.B Elliott Coues (1874), B. of the N. W. Am., 4 9 0 . Tacz. (1876), Bull.
Stic. Zool. Fr., I, 252.
La Maubèche grise ou Bécasseau canut, dont le plumage
d’hiver est d’un gris uniforme en dessus et d’un blanc légèrement
rayé de gris en dessous, offre dans son plumage d’été
des teintes noires mêlées de roux dans les parties supérieures
et une couleur d’un roux marron sur les parties inférieures de
son corps. Des régions boréales des deux mondes, il descend
chaque année dans l’Afrique tropicale, dans l’Inde, aux Molu-
ques, en Australie, dans les Etats-Unis, dans l’Amérique centrale,
et jusque sur les côtes du Brésil. Il est cependant fort rare dans