
pattes et ongles d’un gris obscur. — Vertex et nuque d’une teinte rousse
bordée de chaque côté par du noir ; dos olive; croupion et sus-caudales d’un
roux olive vif ; milieu de la poitrine et du ventre blanchâtre ; gorge de la
même teinte, avec quelques stries brunes peu distinctes ; côtés de la poitrine
d’une teinte violacée ; flancs et sous-caudales d’un roux olivâtre ; front,
tour des yeux et côtés du cou d’un gris cendré, avec deux taches blanches,
l’une au-dessus et l’autre au-dessous de l’oeil; plumes auriculaires d’un violet
soyeux ; un large sourcil cendré, bordé de noir, s’étendant à partir de
l’oeil jusque sur la nuque ; queue brunâtre nuancée de roux doré sur la face
supérieure ; pennes alaires brunes et lisérées en dehors, les premières de
gris cendré, les suivantes de noir et les tertiaires de roux olivâtre.
La Fulvetta ruficapilla habite les mêmes régions que la F.
cinereiceps, mais s’éloigne davantage des grands bois et des
montagnes ; elle se trouve souvent dans les haies basses et dans
les touffes de bambous sauvages qui croissent au bord des cours
d’eau. C’est aussi un oiseau aux mouvements vifs, au naturel
craintif et rusé, et qui, par conséquent, est très-difficile à capturer.
Je ne lui ai jamais entendu émettre d’autres sons qu’un petit
cri de rappel, fort insignifiant. Elle n’est pas très-répandue, et ne
paraît pas dépasser vers le nord la partie méridionale du Tsin-
ling, tandis que son congénère à tête grise s’avance jusqu’aux
vallées septentrionales de cette grande chaîne.
325. — F U L V E T T A S T R IA T IC O L L I S (PL 71)
Siva striaticollis, J. Vërr. (1870), N . A r c h . d u M u s ., B u l l . VI, 38. Proparijs
striaticollis, J . V err. (1871), i b id . , \ l l , 50. — Fulvetta striaticollis, A. Dav., i n l i t t .
Dimensions. Long, totale, 0m,115 ( queue, 0m,0a ; aile fermée, 0m,05o;
tarse, 0m,023 ; bec, 0m,007 à partir du front. .
Couleurs. Iris d’un blanc jaunâtre ; bec gris brun sur la mandibule
supérieure et blanchâtre sur la mandibule inférieure ; pattes et ongles gris.
_Parties supérieures du corps d’un brun .olivâtre passant au grisâtre sur
le cou et marqué de stries noirâtres sur la tête et la nuque ; parties' inférieures
d’un gris soyeux, strié de noirâtre sur la gorge et nuancé d’olivâtre
sur les flancs; lores noirs; queue grisâtre, légèrement arrondie ; ailes
brunes, lisérées de gris' cendré sur les rémiges, de noir sur les pennes secondaires
et d’olive sur lés pennes tertiaires.
Cette espèce est extrêmement rare, et je n’ai pu m’en procurer
qu’un seul individu, à Moupin, à une altitude de 4,000
mètres, au milieu des saules et des rhododendrons rabougris
qui constituent la limite supérieure de la végétation ligneuse.
Quand je tirai cet oiseau, je crus abattre une sorte de mésange;
il avait en effet les allures des Paridés et explorait silencieusement
les branches et les feuilles avec quelques individus de son
espèce.
326. - STAPHIDA TORQUEOLA
Siva jjprqdeola, S w in h fflp 870), A n n . a n d M a g . o f N. U., 4® sé r., V, 174. —
Staphida torqueola, Sw in h . (1871), P . Z. S ., 373. — Gould (1871), B . o f A s .,
livr. XXIII, pl. — Staphida tephrocephala, A. Dav ., i n l it t.
Dimensions. Long, totale, 0m,15; queue, 0m,063, étagée, et composée
de dix pennes, dont les centrales dépassent les latérales de 0m,02 ; aile
ouverte, 0m,09 ; fermée, 0m,07, avec la quatrième rémige dépassant toutes
les autres; tarse, 0m,015; doigt postérieur, 0m,013, l’ongle seul mesurant
0m,006 ; bec robuste, muni d’une petite.dent, 0m,010 à partir du front.
Couleurs. Vertex cendré ; région parotique et nuque d’un rouge brique,
strié de blanc ; dos d’un brun olivâtre, marqué de stries blanchâtres étroites
occupant le centre des plumes ; gorge, poitrine, milieu et partie inférieure
du ventre d’un blanc pur ; sous-caudales blanches, marquées de brun ; côtés
de la poitrine et flancs d’un gris roussâtre ; plumes tibiales d’un brun cendré
; rectrices brunes, offrant toutes à leur extrémité, sauf les deux centrales,
une tache blanche qui. augmente de dimensions des pennes médianes aux
pennes latérales ; ailes brunes, avec des lisérés bruns roussâtres sur lé bord
externe et des lisérés gris sur le bord interne des pennés ; rachis des rémiges
èt des pennes secondaires noir; celui des pennes tertiaires blanchâtre.
|g- Plumage de la femelle semblable à celui du mâle.
Je n’ai rencontré ce petit oiseau que sur les montagnes boisées
du Fokien occidental. C’est aussi de cette région que
M. Swinhoe l’avait obtenu. Je pense que les St. torqueola émigrent
vers le Sud à l’approche des grands froids, car je n’ai plus
eu l’occasion d’en observer, passé le mois d’octobre. Avant cette
époque, je les ai vus s’abattre en troupes serrées sur le sommet
des arbres pour y chercher des vers, et de petites baies. Leur vol
est long, rapide et soutenu, et leurs allures diffèrent de celles de
tous les autres oiseaux de la Chine; c’pst donc avec raison,
croyons-nous, que M. Swinhoe a proposé d’établir en leur faveur
une nouvelle coupe générique.