
oiseaux animent les fleuves et les lacs en compagnie d’autres
canards dont ils se distinguent facilement par leur plumage et
par leur voix singulièrement retentissante. L'Eunetta formosa
est très-rare au contraire dans l’Inde proprement dite.
723. — E U N E T T A FA L C A T A
Anas falcata, Pali. (1776), Reis., Ill, app. 301. — Anas falcaria, Gm. (1788),
S. N., I, 521. — Anas falcata, Pali. (1811), Zoogr., II, 259. - Brandt (1836), Icon.
Av. Ross., pl. 3. — Querquedula falcaria, Eyt. (1838), Mon. Anat., 126. « Querquedula
falcata, Bp. (1850), Rev. crit., 193|g- Anas falcata, Midd. (1853)^Sib. Reis.,
II, 231. — E unetta falcata, Bp. (1856),' Tabl. des Can., Compt. rend. Ac. Sc., XLIII, 650IllQuEllQPEBPLA MULTIC0I'0K> Swinh. (1860), Ibis, 67. I Anas falcata, Schr.
(1860), VSg. d. Am. L., 476. — Anas falcaria, Swinh. (1861), Ibis, 345. — Anas
falcata, Kadde (1863), Reis, in S. 0. Sib., II, 369. — Anas falcata, Schleg. (1866),
Mus. des P. B., Anseres, 72. — Querquedula falcata, Degl. et Gerbe (1867BOroeïA.
eut-., 2° éd., II, 526. — Anas falcata, Przew. (1867-69), Voy., n° 201. — Dyb. (1868),
J. f. Orn., 338JH— Anas falcaria, A. Dav. (1871), N. Arch, du Mus., Bull. VII,’
Cat. n» 450. — Eunetta falcata, Swinbi:(|871)', P. Z . S . , 419. — Querquedula falcata!
Dyb. (1873), J. f. Orn., 109. — Eunetta falcata, Swinh. (1874), Ibis, 164. — Querquedula
falcata, Tacz. (1877), Bull. Soc. zool. Fr., II, 45.
Cette magnifique sarcelle, qui atteint la taille du Canard
siffleur, a la nuque ornée d’une belle touffe de plumes allongées
et les pennes tertiaires relevées et contournées en faucille. On
la voit apparaître accidentellement en Europe, mais sa véritable
patrie est l’Asie septentrionale et orientale. Pendant l’hiver, elle
est fort commune dans tout l’empire chinois et passe en foule
aux environs de Pékin, surtout au printemps. A cette époque de
l’année, un grand nombre de ces oiseaux sont tués par les chasseurs
indigènes au moyen de grandes canardières chargées à
mitraille.
724. — O ID EM IA F U S C A
Anasfusca, L. (1766), S. N ., I, 196. — La Grande Macreuse et l e Canard brun
Buff. (1770), Pl. Enl. 956 et 1,007. — Anas fusca, Gm. (1.788), S. N:, I, 507.r- Anas
carbo, Pali. (1811), Zoogr., II, 244. — Anas fusca, Wils. (1814), Am. Orn., VIII, 177
pl- 72.à-- Tem. (1820), Man. d'ot'n., 2° éd., II, 854^fe^OiDEMiA fusca, Flem. (1822)’
Phil, of Zool., II, 260.B- Gould (1832-37), B. pf Eur^ pl. 377, #;FüLiGULA fusca’
Aud. (1835), Orn. biogr., III, 454, pl. 247,'mt (1843), B. Am., VI, 332, pl. 401 —
Oidemia velvetina, Cass, (1850), Pr. Phil, Ac., V, 126H - Anas carbo, Midd. (18533
Sib. Reis., II, 236.» Radde (1863), Reis, in S. O. Sib., Il, 373. — F uligula fusca’
Schleg. (1869), Mus. des P. B., Anseres, 16. — Oidemia fusca, Degl. et Gerbe (1867)’
Omith., eur., 2e éd., II, 562.H- OEdemia fusca, Swinh. (1871)', P. Z. S., 419, et (1873)’
Ibis, .367. — Dyb. (1873), J. f. Orn., 110. § F uligula .fusca, Severtz. (1873), Turk
Jevotn., 70. — OEdemia fusca, Swinh. (1874), Ibis, 424, et (1873), ibid., 457. — Oidemia
fusca, Elliott Coues (1874), B. of the N. W. Am., 582gS- OEdemia fusca, Dress. (1876)
Ibis, 420®- Oidemia fusca, .Tacz. (1877), Bull. Soc. zool. Fr., II, 48.
La Double-Macreuse, qui est d’un noir profond avec une
tache blanche sur la paupière inférieure et un miroir blanc sur
l’aile, habite les régions boréales des deux mondes et n’offre
sur le continent américain que des différences légères dans les
dimensions et le plumages!Oidemia fusca, var. velvetina). Elle
est très-répandue dans la Sibérie orientale et vient régulièrement
en Chine pendant l’hiver : à cette époque de l’année, on la
trouve en abondance sur le marché de Changhaï. Toutefois elle
ne s’avance que rarement dans l’intérieur des terres, et je ne l’ai
jamais vue aux environs de~Pékin.
D’après une observation récente de M. Swinhoe (Ibis, 1875,
p. 457), c’est probablement à cette espèce ou du moins à sa race
américaine (var. velvetina), que se rapporte l’oiseau tué par
M. Blakiston sur le Yangtzé et qui avait été d’abord rapporté à
Y Oidemia americana (Ibis, 1863, p. 435. — P. Z. S., 1863, p. 324.
Z. S., 1871, p. 419). Quant à'la Macreuse vulgaire d’Europe
(Oidemia nigra), elle n’a pas été, jusqu’à ce jour, signalée
dans l’empire chinois.
725. — BUCEPHALA CLANGULA
A n a s c l a n g u l a et A. g l a u c i o n , L. (176f§, S. N., 1,201. — Le G a r r o t , Buff. (1770),
Pl. Enl., 802. — A n a s c l a n g u l a et A . g l a u c i o n , Gm. (1788), S. N., I, 523 et 525. —
A n a s g l a u c i o n , A. h y e m a l i s et A. c l a n g u l a , Pall. (1811), Zoogr., II, 268, 270 et 271.
— A n a s c l a n g u l a , Wils}.,(1814), Am. Om., VIII, 62, pl. 67, f. 6. — A n a s c l a n g u l a ,
TemBl820), Man. d’orn., 2e éd., II, 870.1 G l a u c i o n c l a n g u l a , Kaup (1829), Nat.
Syst., 53.— C l a n g u l a v u l g a r i s , Gould (1832-37), B. of Eur., pl. 379.— F u l i g u l a
c l a n g u l a , Aud. (1838), Orn. biogr., IV, 318, pl. 342, et (1843)^B. of Am., VI, 362,
pl. 406 (part.), # - G l a u c i o n c l a n g u l a , Blyth (1849), Cat. 307, n° 1,794. — A n a s c l a n g
u l a , Tem. et Schleg. .(1850), Faun. Jap., Aves, 128. — Midd. (1853), Sib. Reis., II,
237.g Sehr. (1860), Vög. d. Am. L., 481. H C l a n g u l a g l a u c i o n , Swinh. (1861), Ibis,
345.■ A n a s c l a n g u l a , Radde (1863), Reis, in S. O. Sib., II, 374. — F u l i g u l a c l a n g
u l a , Schleg.J186Ö), Mus. des P. B., Anseres, 20. — C l a n g u l a g l a u c i o n , Degl. et
Gerbe (1867), Ómith. eur., 2s êd., II, 542. — F u l i g u l a c l a n g u l a , Przew. (1867), Voy.,
n° 207®- C l a n g u l a g l a u c i o n , Dyb. (1868), ./. f. Orn., 339B- B u c e p h a l a c l a n g u l a ,
Svinh. (1871), P. Z. S., 419, et (1873),, Ibis, 367. — G l a u c i o n c l a n g u l a , Dyb. (1873),
J. f. Orn., llff. SpLfNGULA g l a u c i o n , Severtz. (1873), Turk. Jevotn., 70. — G l a u c i o n
c l a n g u l a , Swinh. (1874), Ibis, 424. — B u c e p h a l a c l a n g u l a , Elliott Coues.(1874), B. of
the N. W. Am., 576. S C l a n g u l a g l a u c i o n , Dress, (1876), Ibis, 421. — G l a u c i o n
c l a n g u l a , Tacz. (1877), Bull. S | l | zool. Fr., II, 47.
Le Garrot vulgaire se reconnaît facilement à son bec court,
plus haut que large, et à sa tête massive, qui dans le mâle est
d’un vert foncé, avec une tache blanche arrondie sur la joue. Il